dimanche 2 janvier 2022

Le calendrier maya

Pour le treizième cycle du neuvième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

« Chez les Aztèques, la « Pierre du Soleil », dite aussi « Calendrier aztèque », est encerclée par deux serpents [ ... ] à l’intérieur [ desquels ] sont sculptés tous les chiffres, tous les jours, tous les mois du cycle de cinquante-deux ans. » [ ... ]

« [ Le calendrier solaire civil de 365 jours ] était constitué de dix-huit mois de vingt jours et d'un dix-neuvième mois complémentaire [ le lit de l'année ] comptant cinq jours, les « jours sans nom », ceux qu'on ne devait jamais nommer. » [ ... ]

« [ ... ] le cycle [ ... ] de cinquante-deux ans de 365 jours [ est réparti ] aux quatre coins du monde [ en quatre périodes de treize ans ] [ avec ] treize jours [ répartis sur un jour complémentaire une fois tous les quatre ans. ] » [ ... ]

13 ans

13 ans

13 jours

13 ans

13 ans

« En passant à l'échelon supérieur [ 52 x 20 ] les Mayas ont obtenu [ ... ] 1.040 années solaires [ ... ] réparties aux quatre coins du monde [ en quatre périodes de 260 ans ] [ avec ] 260 jours [ répartis sur un jour complémentaire une fois tous les quatre ans. ] » [ ... ]

260 ans

260 ans

260 jours

260 ans

260 ans

« Leur univers cosmique comptait [ ... ] cinq mondes [ de 1.040 ans ] [ dont ] le total donnait 5.200 ans ». Mais la cinquième période devait plutôt compléter les jours d'un univers de 4.160 ans répartis « aux quatre coins du monde ».

1.040 ans

1.040 ans

1.040 jours

1.040 ans

1.040 ans

Ivanoff fait correspondre à ces nombres la « série du temps arithmétique » et son organisation pour une « année solaire » qualifiée de « civile » par rapport à un calendrier « magique » organisé sur une base vicésimale : « 13 x 20 = 260 » et « 52 x 20 = 1.040 ».

Cf. Pierre Ivanoff – Découvertes chez les MayasVénus, clef de tous les mystères (1968)

Donc « 5.200 / 20 = 260 » – au lieu de « 5 x 1.040 » – et le nombre des jours (20) par mois (18) ne relève que de ce système avec celui des jours complémentaires (5) sur la répartition des multiples – « 260 » et « 1.040 ».

Mais la répartition des années sur un cycle de cinquante-deux ans ne peut s'expliquer ici que par une analogie avec celui des semaines (52) dans un cycle annuel de treize lunaisons sidérales – « 13 x 28 = 364 ».

Quant à l'utilisation d'un système vicésimale, le plus vraisemblable est qu'elle relève d'un redoublement du système décimal semblable à celui des nuits et des jours dans le cycle dont la représentation la plus accessible reste sans doute celle du Tao.

Cette alternance irréductible des pôles dans l'unité du Principe avec le cycle des semaines pour celui des lunaisons sidérales sont probablement les éléments les plus archaïques dans nos représentations du monde.

Il n'est donc pas nécessaire de recourir à une mesure « extraordinaire » de l'année vénusienne que les Mayas auraient évalué sur une moyenne de 584 jours pour expliquer cette cosmologie ; même si « 8 x 365 = 584 x 5 ».

C'est le lien organique entre la décade et la somme des quatre premiers nombres naturels qu'Ivanoff engage dans la « répartition quadripartite du l'univers » ; qu'elle soit élémentaire comme celle des saisons ou sommatoire comme dans la quadrature du cercle.

Quant à la fin de leur monde qui aura défrayée la chronique en 2012, si le début de cette civilisation se situe bien en août 3114 avant l'ère chrétienne son terme a pu survenir vers le milieu du XIe siècle à l'époque où elle s'est éteinte – « 4.160 - 3.114 = 1.046 ».

   

    

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