dimanche 24 septembre 2023

Le jour incomparable

Pour le jour incomparable qui accompagne le jour incommensurable
avec l'équinoxe du Printemps

« Dans le « Livre des mystères du Ciel et de la Terre » écrit par le moine Isaac figure le mythe de la perle : un oiseau blanc fécondé par le Soleil plonge dans la mer [ et ] enfante le huitième mois des oiseaux qui se trouvent dans son flanc gauche ; ...

[ Probablement au mois d'Octave en août sous le signe du Lion plus en rapport avec le Soleil que le mois d'octobre ]

« ... des pierres précieuses se situent dans son flanc droit.

« Cet oiseau [ est ] « le plus pur des oiseaux » [ parmi les trois qui apparaissent dans le récit. ]

« Les perles [ que ces oiseaux nous apportent ] sont au nombre de douze la première fois, de soixante la seconde [ fois ] et la troisième fois l'oiseau ne livre qu'une perle unique. »

Cf. « L'empire du prêtre Jean » de Jean Doresse (1957) évoqué par Jean-Pierre Bayard dans Le monde souterrain – Les gemmes du sous-sol (1961)

La première fois peut faire référence aux douze mois synodiques de trente jours (360) en laissant cinq jours complémentaires en-dehors du compte.

La seconde fois peut faire référence aux soixante jours du Janus ou au cycle sexagésimal qui associe le Ciel et le Terre sur leur plus petit dénominateur commun entre la décade et les douze maisons zodiacales – les troncs célestes (10) et les branches terrestres (12).

Le nombre de cycles par rapport aux mois synodiques est alors de six fois soixante mais réparti sur douze ans à raison de cinq jours complémentaires par an (12 x 5).

Ce qui fait alors un ensemble de septante-deux cycles (6 x 12) avec un cycle supplémentaire complet.

La première fois apparaît donc aussi à partir de ce décompte comme un cycle de douze ans dans lequel s’insère la seconde – celle des soixante jours du cycle sexagésimale.

Comme il n'est pas fais référence au cycle hebdomadaire des cinquante-deux semaines de sept jours, il n'y a pas lieu de considérer la perle unique comme le jour complémentaire qui leur correspond (364 + 1).

Cette perle unique correspond à son bissextile que nous qualifions d'incommensurable avec celles du Solstice d'hivers et de l'équinoxe du Printemps qui échappent à l'ordre des mois ou des semaines comme au décompte des quatre-vingt jours sabbatiques.

Son identification est bien celle du Phénix – « le plus pur des oiseaux » – que la transcription nome ici « karbé-dinél » et qui s'inscrit dans un cycle de cinq cents ans.

Comme il existait sous la décade un rapport entre ce cycle de cinq cents ans et les cinquante jours du Janus pour le calendrier de Romulus, on peut faire coïncider les soixante du calendrier Julien à un cycle de six mille lunaisons (500 x 12).

Cycle de sa chimère – le Phénix – qui ne coïncide pas avec sa réalité astronomique puisqu'il ne prend pas en compte celui des jours complémentaires qui sont plus de 2.500 au bout des cinq cents ans (500 x 5).

Pour avoir le nombre exact, on ajoute un jour tous les quatre ans (125) sauf pour les siècles (120) sauf pour le cinquième (+ 1) – ce qui fait 2.621 jours.

Avec ce nombre de jours complémentaires, le Phénix aux six mille lunaisons répartit une moyenne de 365,242 jours par année sur cinq cents ans : « 365 + 0,25 - 0,01 + 0,002 ».

Tel est le jour incomparable qui accompagne le jour incommensurable avec l'équinoxe du Printemps.
   

    

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