jeudi 4 avril 2024

L'or du val

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du septième jour qui succède à la nuit
au troisième mois de la décade :

« Un rameau sortira de la souche de Jessé.

Un surgeon jaillira de ses racines .

Sur lui repose l'Esprit de l’Éternel :

Esprit de Sagesse et de Discernement

Esprit de Conseil et de Puissance

Esprit de Connaissance et de Piété

que lui inspire la Crainte :

Il ne juge pas d'après les apparences.

Il ne se prononce pas sur la rumeur. »

Isaïe XI 1 à 3

« Trois choses demeurent :

la Foi, l'Espérance et la Charité.

Mais la plus grande des trois,

c'est la Charité. »

Paul 1 Corinthien XIII 13

« La Tempérance,
c'est la Charité se donnant toute entière à l'Aimé.

La Force,
la Charité supportant tous les maux pour l'Aimé.

La Justice,
c'est la Charité soumise à l'Aimé et régnant sur toute chose avec droiture.

La Prudence,
c'est la Charité jugeant de tout ce qui peut lui être utile
en rejetant tout ce qui lui est nuisible. »

Augustin – Livre I 15

« Traité sur les mœurs dans l'église » reprenant le « Ménon » de Platon

Sagesse
et
Intelligence

Conseil
et
Vaillance

Connaissance
et
Piété

dans la Crainte de l’Éternel

Foi

Charité

Espérance

dans l'Amour du prochain

Prudence

Tempérance

Force

Justice

Le nombre des vertus (14) compte tenu des dons de l'Esprit Saint est celui des apôtres (10) et des évangélistes (4) semblables aux vertus cardinales (4) et théologales (10). C'est aussi le nombre (14) que le Sheykh al-Akbar considère comme parfait.

Pas comme les pythagoriciens considèrent le « 6 » et le « 28 » comme parfait pour leur équivalence avec la Somme de leurs diviseurs mais pour celle qui réunit le « 10 » et le « 4 » dans la Somme de son triangle – « Σ 4 = 10 ».

Pour parvenir à ce résultat, il faut d'abord considérer le statut théologique de l'Esprit Saint qui augmente de ses dons (7) les trois premières vertus théologales avant de les mettre en relation avec les quatre vertus cardinales.

De même pour cette opération, il faut écarter Judas puis Matthias du corps apostolique et considérer l'identité de Jude avec Thomas avant de discerner celle de l'Apôtre et du Théologien parmi les sources du corpus johannique.

Ce qui permet non seulement de bien discerner Pierre et Marc identifié à Jean l'Ancien mais de donner aussi à la gémellité du didyme de Jésus un sens tout à fait nouveau qui explique peut-être l'étrange polysémie qui rode autour de son nom.

Le but de cette opération dans ce sens tout à fait nouveau, c'est de donner au cénacle des dix apôtres un nombre conforme à celui des douze tribus d'Israël elle-même conforment aux douze constellations synodiques des douze maisons zodiacales.

Mais pour parvenir à ce résultat, il a fallut se livrer à deux opérations pour le moins douteuses : réintégrer le traître en le remplaçant par Matthias et multiplier par deux le didyme de Jésus en discernant Jude de Thomas.

Rappelons aussi que l'opération inverse – en ôter deux pour en ajouter quatre – donne un résultat (14) qu'on retrouve à Rome – autour d'Auguste – puis entre Alep et Damas – autour du Sheykh al-Akbar – dans des rapprochements plutôt inédits.

Non seulement celui d'Auguste et du Sheykh al-Akbar mais aussi par conséquent entre Augustin et Sohrawardî. Ce qui donne à l'aristotélisme scolastique quand il s'écarte du platonisme et de l'augustinisme un aspect plutôt regrettable.

   

   

    

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