samedi 8 novembre 2025

Le cœur de Zohra

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du vingt-septième jour qui succède à la nuit
au huitième mois de la décade :

En invoquant les « Mu'awwithathân » (113) & (114) nous établissons un parallèle avec les sourates « al-Muzzammil » (73) et « al-Muddathir » (74) par rapport aux sections de la Prophétie des papes distribuées autour de la devise pontificale de Sixte Quint (73) :

« 73 »

« 72 » ◄ « Axis in medietate signi » ► « 40 »

1585 ◄ X ► 1590

1143 ◄ 1/4 + « 444 » ◄ 1587 ► « 444 » + 1/4 ► 2032

« 888 »

- « X » est l'instant du Solstice d'hiver en décembre en 1587

- « 112 » (72 + 40) est une référence vétérotestamentaire à l'héritage de Seth

- « 888 » est une référence au Saint Nom de Jésus et aux trois « ættir » runiques

Les « Mu'awwithathân » (113) et (114) apparaissent ici comme un redoublement de la devise pontificale du pape émérite (113) avec la venue d'un Juge redoutable (114).

Et ce redoublement des sourates « al-Falaq » (113) et « an-Nâs » (114) apparaît dans la sourate « al-Ḥijr » (15) comme celui qui accompagne les sept versets de la première d'entre-elles (1) – cf. S 15 V 87 :

« Nous t'avons révélé les sept redoublés et le Coran Sublime. »

Rien n'indique que ce redoublement ne serait que la simple répétition des versets de la « Fâtiḥa » (1) si ce n'est pour le redoublement à titre inaugural des Noms divins de l’entête : « ar-Raḥmân » – « ar-Raḥîm » – cf. S 1 V 1 et 3.

De même, le Coran Sublime qui préfigure ici le Noble Coran est celui qui apparaît au premier verset de la sourate « Qâf » (50) – cf. S 50 V 1 :

« Qâf. Par le Coran Sublime ! »

La lettre isolée est une représentation subtile du Cœur – « Qalb » – et de la Montagne polaire d'un Phœnix ponant identifiable à Sayyidina 'Isâ ibn Myriam.

Cette lettre apparaît aussi au deuxième verset de la sourate « ash-Shûrâ » (42) dans un ensemble de cinq lettres – cf. S 42 V 1 à 3 :

« Ḥâ – Mîm »

« 'Ayn – Sîn – Qâf »

« C'est ainsi que Dieu [ « al-'Azîz – al-Ḥakîm » ] te fait des révélations ... »

La « Fâtiḥa » (1) et les « Mu'awwithathân » (113) & (114) sont les limites contingentes de ce Noble Coran que le Coran Sublime transcende.

Et dans les limites contingentes de ce Noble Coran que le Coran Sublime transcende, le « Lam Yakun » du « Taḥwid » de « l'Ikhlâṣ » (112) est l'Arbre de la limite entre ces deux réalités pour ceux qui s'inclinent – cf. S 112 V 4 :

« ... wa lam yakun lahû kufuwan 'aḥad. »

C'est par rapport à la réalité polaire de la lettre « Qâf » (100) que « l'Ikhlâṣ » (112) est le Pôle – « Quṭb » (111) – de la « Fâtiḥa » (1) pour ceux qui comprennent la réalité subtile des lettres arabes : « Qâf » (100) + « Ṭâ » (9) + « Bâ » (2) pour le « Quṭb » du « Alif » (1).

Nous l'avons qualifiée de « Qutb-Alif » dans la langue des oiseaux en raison de la Lieutenance de sa réalité califale. Et le Phœnix n'est-il pas le roi des oiseaux ?

C'est ici que s'ouvre le Cœur de Zohra la Blanche car tu constateras que le mot qui désigne l'organe en arabe – « Qalb » (132) – reprend les lettres et les nombres du nom qui l'accompagne en latin : « Alif » (1) + « Lâm » (30) + « Bâ » (2) pour « Alba ».

Quand nous sommes revenu dans cette demeure, nous n'avons rien trouvé à retrancher et rien à rajouter. Mais en passant notre chemin, nous avons entendu l’écho du Carmel à Jérusalem puis celui de Fès à Tanger :

« Nada ! Nada ! Nada ! »

« Lam Yalid » wa « Lam Yulad » wa « Lam Yakun »

Y a-t-il une douleur telle que la sienne ?

« Parmi le grand nombre d'axes méridiens – Nord-Sud – et [ de ] parallèles – Est-Ouest – qui sont étudiés [ par Jean Richer ] plusieurs ont dû avoir une importance particulière.

« C'est ainsi que le méridien de Délos passe au Nord par le mont Hӕmus en Thrace où Borée résidait dans une caverne et au Sud par l'oasis d'Ammon où se trouvait un oracle fameux qui proclama Alexandre fils de Zeuz, ...

« ... c'est-à-dire « nouveau Dionysos » et « fils du Tonnerre » [ en marquant ] la limite occidentale des conquêtes macédoniennes. [ Loin d'en marquer la limite, elle en fixait le centre dont la périphérie le mènerait jusqu'en Bactrianne. ]

« M. Richer regarde d'ailleurs cet axe « Mont Hæmus-Délos-Ammom » comme ayant un caractère solsticial en relation avec « l'Arbre du Monde ».

« Il reproduit un relief conservé au musée de Délos et représentant le Serpent [ le Python de la Pythie ] enroulé autour de l'omphalos et flanqué de deux arbres. » [ ... ]

« ... l'accès à l'omphalos – c'est-à-dire au centre – implique immédiatement la résolution des oppositions [ qui caractérisent les extrémités du cercle ] symbolisée ici par le mariage sacré ... [ et « l'échange hiérogamique » des attributs du « Rébis hermétiques » ]

« ... la quenouille et la massue [ situées à la senestre de la femelle et à la dextre du mâle ] sont l'une et l'autre des symboles axiaux qui jouent vis-à-vis du couple Hérakles-Omphale ...

« ... le même rôle que les deux arbres qui flanquent l'omphalos délien et que les croix des deux larrons de part et d'autre de la croix du Christ. »

[ Ce qui permet d'en saisir le sens quand elles sont remplacées par les luminaires là où gît le Serpent vert. On est évidemment devant l'hiéroglyphe du Pôle accompagné de ses acolytes. ]

« En prolongeant l'axe qui joint Jérusalem à Delphes, on arrive à Mediolanum – [ à ] Saint-Benoît-sur-Loire [ à Fleury dont la sœur jumelle – Scholastique – se trouve sur le Loison à Juvigny dans les Ardennes ] qui était l'omphalos des Gaules.

« Ainsi donc, les centres spirituels des trois grandes traditions celtique, hellénique et judéo-chrétienne qui sont à l'origine de la civilisation occidentale traditionnelle se trouvent sur le même axe. »

[ Ce qui n'est pas sans rappeler celui de l'archange Mikaël qui descend depuis l'Irlande jusqu'au mont Carmel où il s'identifie au prophète Élie.

Il semble que la hiérogamie gémellaire des Gaules définit ici un rayon d'influence dont le centre n'est peut-être pas où l'on croit si on identifie le fil de la quenouille au Serpent.

Jérusalem ne fut sans doute qu'un déplacement du Mont Ida en Crête dont l'axe passait nous dit-on par l'Acrocorinthe et l'omphalos de Delphes où il devait trouver son origine. ]

Cf. Denys Roman faisant référence à la « Géographie sacré du monde grec » de Jean Richer dans sa note additionnelle à « La Grande Triade » sur l'Astrologie et la Géographie sacrée (1995)

   

    

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