vendredi 28 novembre 2025

L'île des veilleurs

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Retour vers la demeure des lettres

Pour la demeure de la première sphère
parmi les sept sphères célestes de la douzième lettre :

« Lâm »

« Le second thème qui [ ... ] découle [ du premier ] est la réception [ du ] message capté par l'intellect contemplatif et transmué par l'imagination visionnaire sous la forme d'une inscription hermétique de type géométrique ... ». [ ... ]

« Il y a donc au départ la distinction fondamentale entre la sphère de l’Être absolu, l'Un de la théologie apophatique [ et ] le plan du « Tawḥid » ... » [ où il n'y a plus d'autre divinité que celle de Son ipséité. ]

Cf. Stéphane Ruspoli – Introduction philosophique [ au ] Livre des théophanies d'ibn Arabî – La composition thématique du traité (2000)

On trouve ici une esquisse de la distinction qui sépare le « Hâ-hût » (5 + 6) du « Lâ-hût » (1) entre lesquels l’isthme du « Yâ-hût » (10) s'identifie à la décade.

« ... les évangélistes se sont bien gardés de nous raconter l'événement même de la Résurrection [ ... ] à la sortie du tombeau.

« Certes, l'auteur apocryphe de l'évangile de Pierre rédigé au IIe siècle a tenté une telle description mais nullement les premiers témoins de la foi et les évangélistes à leur suite.

[ Il serait dès lors plus juste d'imaginer ces premiers témoins faire suite aux évangélistes.

Quant à la présence de l'ange chez Matthieu si elle cède au merveilleux, elle trahit aussi un manque de continuité dans la narration semblable à celui qui apparaît pour l'évasion de Pierre dans les Actes des apôtres – cf. Mt XXVIII 2 à 7 et Ac XII 7 à 10. ]

« C'est dire le rôle de l'exégète en la circonstance.

« Il s'attache à recueillir l'écho multiforme de ces premières confession de foi sans nullement en arriver à de soi-disant démonstrations qui prouveraient l'authenticité historique du fait résurrectionnel saisi à l'aurore du jour de Pâques. » [ ... ]

« L'événement est situé dans l'histoire « après trois jours » suivant la crucifixion – cf. Marc VIII 31 et 1 Corinthiens XV 4 [ « enseveli » puis « ressuscité » le troisième jour « conformément aux Écritures ». ]

« L'indication peut surprendre car elle ne correspond guère à nos manières de compter les jours. À l'époque, une fraction de jour compte pour un jour entier ; ...

« ... d'où les trois jours du vendredi après midi à la nuit du samedi [ jusqu'au ] dimanche qui marque le début d'une [ nouvelle ] semaine .

« Le dimanche est alors appelé le « huitième jour » ou le « premier jour de semaine » – cf. Jean XX 1 et 26 ...

« ... le Sabbat ou [ le ] septième jour s'achève à la première étoile de notre samedi et termine la semaine. C'est le jour d'un nouveau départ.

« Par ailleurs, le motif des trois jours est connu dans l'Écriture pour signifier le temps bref – nécessaire et suffisant – permettant en quelque sorte à Dieu de poser un geste de Salut.

« Le motif s'attache déjà à celui de la résurrection des morts – du moins dans la version grecque du livre biblique d'Osée – cf. Osée VI 1 et 2 : « au troisième jour, nous serons ressuscités. » Il s'applique mieux encore à la résurrection de Jésus. »

Cf. Charles Perrot – Jésus – Au matin de Pâques (2000)

« Une fraction de jour compte pour un jour entier » : c'est des phases dont il est question et il y en a six du Jeudi saint à l'aube du Dimanche pascal semblables aux six jours de la semaine qui précèdent le Sabbat.

Dans la représentation cyclique de ces phases, les trois dernières qui s'étendent du vendredi soir au dimanche matin sont en effet celles du retournement cyclique où leur principe ressuscite avec la septième.

C'est la septième phase qu'on qualifie de Jour dominical là où la troisième s'achève par le rassemblement des fidèles du sixième jour – le jour de la « Jumu'a ».

Les adventistes du jour suivant sont fidèles aux phases du Sabbat qui précèdent la résurrection du huitième jour quand le premier revient dans la nuit du « yawm al-'Aḥad ».

Le nombre « neuf » revient souvent dans la symbolique de l'hagiographie templière. Certains s'en agacent ou s'en moquent en constatant que ce nombre ne correspond pas toujours à la réalité historique qu'il prétend décrire.

Ainsi par exemple les neuf chapelles templières du Verdon qui sont misent en relation avec les douze maisons zodiacales de son relief géologique sont en réalité dédiées à une dizaine de saints catholiques qui nous révèlent ce qu'ils signifient.

On peut en dire de même du nombre « treize » qui apparaît dans la légende comme une malédiction « jusqu'à la treizième génération » ce qui veut bien dire « 12 x 30 » pour « 360 » à partir de 1313 dès lors que l'année suivante commence avec le Printemps.

Notons à propos de ce nombre que si le zodiaque de la vallée du Verdon avait l'antiquité qu'on lui suppose, il serait vraisemblablement doté d'une treizième constellation sidérale dont les paréidolies ne rendent pas compte.

C'est à partir de ce genre de considérations que nous avons théorisé l'existence d'un enchaînement centré en 1673 sur une manifestation du Sacré-Cœur et reproduisant en les déplaçant les périodes de 120 ans qui caractérisent en 1604 celui de la Rose-Croix.

Mais cette théorie repose sur une connaissance incomplète de sa téléologie et nécessite toujours une correction d'un an qui la rétrograde dès 1792 tandis que l'échéance suivante située 120 ans plus tard reste encore sans explication.

Il faut néanmoins la considérer comme nécessaire pour rendre compte d'un certain nombre d'élaborations en la considérant pour ce qu'elle est : un déplacement dont l'écart peut être lu « 60 » + « 8 » ou (2 x 30) + « 8 » jusqu'en 2032.

Cette lecture correspond aux minutes des heures sur l'horloge de Dieu (60) et aux générations des deux témoins – le Christ et son Prophète – qui impactent les cohortes (600) de leur témoignage (30) dans la succession des temps apocalyptiques (3,5 x 360).

À ce déplacement dans le temps correspond un déplacement sur l'origine qui passe des cathares (1244) aux templiers (1313) que l'identification de Béatrice chez Dante relie dès lors qu'on situe sa mort 126 ans après la fondation des seconds en 1118.

Cette datation est le résultat d'une opération qui multiplie par neuf (9) le nombre parfait de dix qui est celui du dix avec le quatre (14) qu'on retrouve déjà dans la généalogie du Christ chez Matthieu : (3 x 14) = (42 x 30) = (3,5 x 360) = (2 x 630).

Cette généalogie met alors le Christ à la suite d'Abraham et de David en passant par Babylone au centre de la perspective qui se prolonge avec le second témoin et le Seigneur de la Terre jusqu'à la fin des temps.

Sainte-Anne, Saint-Étienne, Saint-Jean, Saint-Julien, Saint-Laurent, Saint-Maur,
Saint-Pierre de Bagarri, Saint-Roch, Saint-Thyrse & Saint-Trophime

P. P. N.

« Non nobis Domine. Non nobis sed Nomini Tuo da Gloriam ! »

Le lieu du passage se trouve sous Saint-Laurent.

   

    

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