samedi 19 décembre 2020

La vie rêvée des anges

Pour le dixième cycle du deuxième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

Nous avons vu que l'enfance s'étend sur une dizaine d'année au sommet de la pyramide des trois âges qui constituent avec elle une Tétraktys pythagorique.

Cette période peut commencer à la naissance ou à partir de la conception compte tenu de la vie embryonnaire du fœtus qui dure nonante jours – trois mois ou douze semaines – au terme desquels il devient un sujet de droit qui doit bénéficier d'une protection juridique.

Les nonante jours embryonnaires sont alors compris dans les neuf mois de la gestation prénatale qui sont compris dans la décade qui complète les nonante ans répartis sur les trois âges par ordre décroissant.

Les quatre ou cinq ans qui suivent la décade sont consacrés à une initiation qui initie une seconde naissance – celle à partir de laquelle l'enfant accède à sa vie d'adulte et qui l'inscrit dans une classe d'âge de cinq ans.

Dix-huit classes d'âge se succèdent à travers les âges dont le nombre des classes correspond à la plénitude de l'autorité patriarcale au troisième âge du point de vue des nombres qui décrivent son essence.

Rappelons à toute fin utile que du même point de vue celle de l'autorité matriarcale est toujours le double à travers les âges puisque l'impair revient à l'homme et la paire à la femme selon leurs natures dès leurs nouvelles naissances.

La répartition des classes d'âge à travers les âge est donc répartie de façon croissante et la différenciation des essences entre l'homme et la femme n'est pas prise en compte pendant l'enfance.

L'enfant évolue à travers un monde qui lui est propre et sur lequel l'adulte n'a aucun droit d’ingérence même s'il exerce à travers les âges une responsabilité croissante sur son éducation et sa sécurité.

Du point de vue de cette responsabilité, la valeur de l'enfant est toujours égale à celle de ses deux parents et donc supérieure à celle de chacun d'entre eux quand elle s'inscrit dans l'exercice de leurs autorités parentales.

Les filles ne peuvent pas s'engager dans une vie conjugale avant la constitution de leur classe d'âge – avant quinze ans – et leurs fiançailles ne sont qu'un moment de fréquentation pour s'assurer de la compatibilité des conjoints avant leur mariage.

Les femmes qui ne se sont pas engagées dans une vie conjugale après vingt-cinq ans peuvent s'engager dans une vie sociale et religieuse en-dehors du mariage.

Les garçons sont soumis à la même limite d'âge à l'adolescence mais celui de leur émancipation par rapport à leur conjugalité est le double – après cinquante ans – c'est à dire quand leur jeunesse prend fin pour accéder à leur maturité.

Telle est la vie rêvée des anges qui à bien des égards mérite d'être restaurée puisque la vie réelle n'est jamais une entreprise individuelle et qu'elle s'inscrit dans un principe métaphysique qui s'exprime à travers les nombres qu'elle sollicite.

Concernant la vie sociale et religieuse, le Sheykh al-Akbar affirme que les femmes accèdent à toutes les fonctions initiatiques y compris celle du pôle – ce qui n'était pas le cas pour la prophétie qui leur est restée fermée.

Certains distinguent les états de la sainteté des fonctions initiatiques qui leur correspondent mais le Qutb al-Maktum précise que Fatima fut le pôle des imams dans la Maison du Sceau des prophètes, confirmant par là même l'affirmation du Sheykh.

En deçà des fonctions initiatiques, les charges presbytérales sont assumées par des hommes matures sous la directions des anciens ; les charges diaconales revenant à des hommes plus jeunes et dans certains cas à des femmes du même âge.

   

    

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