vendredi 1 octobre 2021

al-Awtâd ad-Da'im

Pour le douzième cycle du huitième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

Nous revenons vers les quatre saintes femmes de l'Islam qui sont les Piliers – al-Awtâd – et la Base – ad-Dâ'im – de la Voie muammadienne at-Tariqa muammadiyya – dont Fatima Zohra est le Pôle – al-Qutb – dans la Maison du prophète.

Nous pouvons les considérer deux par deux en fonction des relations qu'entretenaient avec le prophète – le Salut et la Paix soient sur lui – son épouse – Khadija bint Khuwaylid – et sa fille – Fatima Zohra – par rapport à Maryam et à la femme du pharaon.

Nous pouvons aussi les considérer en fonction de leurs statuts – celui de l'épouse et celui de la fille – en leur associant celui de la vierge qui est celui de la mère du Christ mais aussi celui de la sœur en raison du tabou qui pèse alors sur elle.

Le statut de la femme du pharaon dont l'identification reste incertaine serait à priori celui de l'épouse mais dans l'histoire de Moïse et dans celle d'Ulysse dont elle s'inspire, il s'agit de la fille du roi Alcinoos qui devient alors celle du pharaon.

Il pourrait s'agir d'une typologie qui emprunte les quatre statuts de la sainteté – ceux de la mère, de la sœur, de l'épouse ou de la fille – en variant et se conjuguant selon les points de vue – la fille du prophète par exemple est aussi l'épouse de l’imam et une mère.

Pour l'épouse du pharaon, il pourrait s'agir de Cléopâtre VII qui fut celle des derniers Ptolémée dont elle était aussi la sœur incestueuse avant de devenir la compagne de César puis l'épouse de Marc Antoine qui était déjà l'époux de la sœur d'Octave.

Si Cléopâtre apparaît en effet comme la conseillère opiniâtre de tous ses amants, c'est plutôt la sœur d'Octave qui apparaît ici comme l'épouse vertueuse de Marc Antoine sur le modèle mythique d'Artémis aidant Leto dans l'accouchement d'un Nouvel Apollon.

Le Nouvel Apollon, c'est bien sûr dans la parthénogenèse d'Octavie celle d'Auguste accédant au pontificat suprême pour le renouvellement du modèle impérial cinq cents ans après la fondation de la République romaine.

Et bien sur, c'est dans le mâqam d'Artémis – à Éphèse comme au Puits-en-Velay où les musulmans du réduit lourdais ont exalté son autorité sur la Bigorre et la Navarre d'où elle s'est étendue à toute la France – que s'inscrit la grâce immaculée de Marie.

La femme du pharaon n'est pas la seule à fédérer de la sorte – par la ruse ou par la vertu – tous les archétypes de notre typologie puisque la piété des musulmans accordent volontiers à Aïcha bint Abu Bakr as-Saddiq un certain nombre de ses statuts.

Elle fut incontestablement l'épouse du prophète qui l'épousa dans sa dix-neuvième année trois ans après leurs fiançailles et elle avait probablement le même âge que Fatima Zohra dont elle aurait pu être la sœur si elle eût été sa fille.

Nous savons que les musulmans entretiennent parfois un certain nombre de fantasmes sur la virilité du prophète – entre autre à propos de son harem – et nous savons aussi que ce mariage fut plutôt la résultante d'un certain nombre de contraintes.

Nous ne pouvons guère aller au-delà de ces constats : ils vécurent heureux mais n'eurent aucun enfant. Que chacun en tire les conclusions qui s'imposent et qu'on cesse tout propos inconvenant à leur encontre.

Le renouvellement du modèle impérial dans l'empire romain montre que la réforme du Janus par le calendrier julien n'avait pas encore modifié la périodicité du Phénix propre aux cohortes du kali yuga dans la triade pythagorique.

Pour la triade akbarienne, les siècles qu'on attribue à la vivification des sciences religieuses s'étendent en vérité sur des périodes plus étendues dont l'imam Ghazâli devait encore avoir connaissance mais sans comprendre leur modification.

   

    

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