mardi 21 décembre 2021

La ligature cyrillique

Pour le neuvième cycle du neuvième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

Certaines occurrences montre la ligature cyrillique soit comme échelon entre les montants d'une échelle soit au sommet d'une colonne qu'elle soutien où elle apparaît alors comme la toise d'un Tau ou comme le patibulum d'un crucifix.

Cette ligature est particulièrement présente sur les sceaux rédemptoristes de la Congrégation du Très Saint Sauveur où elle réunit les deux lettres des Saints Noms de Jésus et de Marie – le « I » et le « S » de Jésus ou le « M » et le « A » de Maria.

Cette ligature n'est pas nécessaire si les lettres sont confondues dans un monogramme – « $ » – mais on la retrouve fréquemment sur celui de Marie pour introduire une symétrie avec celles de Jésus quand ces lettres ne sont pas réunies.

L'introduction d'une troisième lettre – un « H » ou un « V » – comme celle introduite par la Salutation angélique pour la rapprocher d'un monogramme trilitère – « AVM » – reste problématique du point de vue de cette monographie.

Le Véda auquel elle fait référence si on l'identifie à l'Amin d'Amon-Râ ou à l'Amen de l’Avé peut aussi être prononcé comme les deux lettres de sa syllabe – « OM » – où le « U » qui l'associe au « A » ne représente alors que la ligature de son phonème – « AUM ».

Du point de vue de cette phonétique, elle est alors semblable à la voyelle qui réunit le Kâf et le Nûn du Fiat Lux en arabe sous la forme d'une injonction – « KUN » – celle qui génère la forme du corps adamique et le Verbe de Dieu comme Esprit du Christ.

C'est l'Ije du « TEИET » dans le carré paléochrétien – le « J » apparaissant ici comme une variable du « I » cyrillique – qu'on retrouve parfois dans les initiales du Titulus Crucis – « IИRI » – et c'est le Tau de l'Arche royale pour le rite de York.

Mais pour contenir cette polysémie dans la ligature où l'Ije apparaît comme une variable de la lettre « N » qui recouvre avec lui entre ses montants le graphisme de la lettre « V » – celle de l’Avé – il faut contempler les réflexions du Tenu dans ses tenants.

Est-ce la ligature qui tient les lettres du Saint Nom ou ses lettres qui tiennent la ligature ? Et cette question a-t-elle un sens ? Est-ce l'archange qui met la Vierge en relation avec le Seigneur ou le Seigneur qui tisse un lien entre la Vierge et l'archange ?

Nous entrons dans une autre dimension, celle du Père où les quatre Tau du carré paléochrétien viennent d'un centre à travers les peignes de la lettre « E » ; là où leurs jambes sont comme des axes pour les quatre Gamma de la svastica.

Les peignes et le miroir sont les attributs de Mélusine pour sa chevelure que nous identifions aux quatre voies fluviales – le Rhin, le Rhône, le Danube et la Loire – quand elle habite le maqâm marial d’Artémis dans la demeure méridionale de Mara.

Et Mara comme Laïla pour celui qui la cherche jusque dans sa chaire est un reflet de la lumière engendrée par le Verbe d'Amon-Râ quand Majnun éprit de Loreleï la guidait à travers les enfers – tel que fut leur périple dans la quête d'Orphée.

Il est par ailleurs curieux mais fort signifiant que Loreleï soit décrite ici comme une fille du Rhin quand son onomastique – comme celle de Laïla – ne peut être associée qu'à une toponymie de la Loire.

   

    

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