samedi 11 décembre 2021

Un siècle d'intellectualité

Pour le cinquième cycle du neuvième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

Nous opposons deux siècles de littérature [ Chateaubriand – Barrès – Aragon ] à celui que Winock consacre aux intellectuels [ Barrès – Gide – Sartre ] non sans rabaisser leur intellectualité là où nous rehaussons quelque peu la littérature.

Le sens de cet abaissement qui exalte l'immoralisme et l’existentialisme ne trouve pas son origine dans le patriotisme barrèsien mais dans le naturalisme dreyfusard là où il faudrait opposer Zola au surnaturalisme d'Huysmans et au masochisme baudelairien.

Mais Winock ignore Huysmans [ comme il ignore Guénon et Lévinas ] tout en citant Bloy dont le Salut par les Juifs barre la conversion de leurs ascendants au protestantisme, à la maçonnerie et au sionisme non sans circonscrire sa vocation mariale.

Le sionisme est une fille des loges, la maçonnerie une mystique protestante et tout le reste de la littérature qui n'efface pas l'opprobre sur ceux qui se sont rendus odieux en condamnant le Christ et sa pucelle. Dreyfus est innocent.

Mais cette innocence doit répondre à deux questions. Aragon réécrit Barrès et Chateaubriand s'oppose à Napoléon. Est-ce que la Révolution vient des loges ? Est-ce que les Juifs sont Allemands ?

Il y a deux effigies dans la figure mariale à laquelle Mme Bloy a voué son Léon : celle des icônes orthodoxes pour la Vierge de sa tendresse qui lui montre la Voie et celle de l'Apocalypse auréolée d'étoiles, nimbée du Soleil de Mara – une déesse scande.

La plèbe dit que non pour la Révolution et c'est aussi ce que disent les maçons. La Solution finale répond à la seconde question : spoliations, expropriations, arrestations, concentrations, exterminations, déportations ... via le port de Haïfa pour le rabbi Bloy.

Mais Léon nous raconte une toute autre histoire : il était sous le figuier avec Nathanaël. Il s'est nourrit des grâces de la Dame, puis il l'a vu pleurer. Il y a des israélites dans lesquels il n'y a point de mensonge et qu’indiffèrent les nourritures terrestres.

Celle qui pleure nous dit que l'adversaire viendra s'asseoir sur le trône de Pierre. Ce ne peut être que celui qui siège à la fin des temps pour la pénultième devise pontificale (112) de la Prophétie qui précède le Juge qui vient avec « le romain ».

« Vous verrez le ciel ouvert
et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l'homme. »

Cf. Jean I 51

'Isâ ibn Maryam est le « Mâlik Yawm ad-Dîn » de la Fâtiḥa,
le « Mâlik an-Nâs » des Mu'hawwidhatân.

Cf. S 1 V 4 et S 114 V 2

    

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