dimanche 19 juin 2022

Le Bogdo-Khan

Pour le vingt-et-unième cycle du Janus
quand la nuit absorbe le jour :

Dans le chapitre de la Spirale prophétique qu'il consacre à l'Asie, Parvulesco en vient à considérer la France « dans l'invisible » comme le Tibet de l'Europe occidental à l'autre bout de l'Eurasie mais sans nous éclairer vraiment sur une telle disposition.

L'assomption du Tibet sur le Toit du monde ne doit sa place à la droite du roi du monde qu'à la prédication de Padmasambhava (780) qui fut le premier bodhisattva du bouddha Sakyamuni dans son nirmâṇakâya.

Il partage ce privilège avec le Japon qui le dut sur sa gauche au Soleil levant à la prédication du Daï Shônin Nichiren (1280) qui fut le second bodhisattva du bouddha Sakyamuni dans son nirmâṇakâya.

Les deux bodhisattva du nirmâṇakâya sont les sceaux des deux dernières périodes du phénix aux six mille lunaisons qui caractérisent un mahâyâna transitoire et définitif dans un plérôme de trente-trois mille lunaisons qui n'en compte que cinq – « (5 x 500) + 250 ».

Entre l'empire du Soleil levant et le royaume du Dalaï-Lama s'étendait le domaine du Bogdo-Khan qui fut à Urga jusqu'en 1924 le représentant du roi du monde qu'évoquent à leurs façons Ossendowski (1920) et René Guénon (1927).

Cette représentation est celle de Sri Kalki – le dixième avatara du manvantara pour le Vedanta et la dernière des vingt-quatre manifestations de Vishnu pour la Trimûrti – incarné par Gengis Khan (+ 1227) dans le principe de conservation du Bhramâ quadricéphale.

Et la France ? Ni le Grand Monarque – Grégoire-le-Grand (600) – ni le Poverello – François d'Assise (1224) – qui sont les sceaux du Christ pour les deux dernières cohortes de l'âge de Fer en Italie ne s'y sont manifestés pour leurs saturnales.

Mais le Souverain Pontife fut prophétisé par Saint Césaire d'Arles (+ 542) et le Nouveau Lucifer que le Séraphin d'Amour a conformé au Christ sur la Verne des Abruzzes – portait mystérieusement le nom des habitants de ce pays.

Et si Moscou apparaît dans les espérances eurasiennes comme la troisième Rome – après un détour quelque peu incongru par Byzance – Arles fut la première avant Constantin – ce dont se souviennent encore les poètes occitans au pays des santons.

Grégoire lui-même s'en souvint qui étendit aux trois sièges grégoriens – Arles, Séville et Canterbury – le privilège du pallium que portaient déjà les trois sièges pétriniens – Rome, Antioche et Alexandrie – en commençant par la cité arlésienne.

Privilège que ses successeurs Pascal et Léon – étendirent ensuite au Puy-en-Velay et à Saint-Maximin par révérence à la Mère du Sauveur et à la Reine du Carmel qui règnent sur la France dans la demeure mariale d'Artémis et sous l'astre solaire d'Amon-Râ.

« Des pouvoirs considérables se sont mis en marche dans l'invisible. »

Cf. Jean Parvulesco – La spirale prophétique – Asia Mysteriosa (1986)

   

    

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