samedi 31 juillet 2021

Le trésor des Lives

Pour le onzième cycle du septième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

Le pseudo marquis de la Franquerie – André Lesage – aurait revisité la prophétie du Grand Monarque et du Souverain Pontife en l'attribuant à Saint Césaire d'Arles.

Certains les attendent encore pour la fin des temps puisqu'on leur accorde généralement une identité distingue désignant un prêtre et un roi qui devraient venir ensemble.

Si un temps apocalyptique désigne une période de trois cent soixante ans, c'est plutôt d'une cohorte de six cents ans dont il serait question.

Ce que nous désignons comme telle d'une façon empirique est une adaptation du cycle du phénix concomitante à celle du Janus qui caractérise le calendrier julien.

De cette façon, le Janus apparaît comme le dixième du Phénix sur une décimale qui est aussi celle du plus petit des quatre « yuga » par rapport à son « manvantara ».

Selon nous, c'est le même personnage qui devait apparaître à la suite du Christ et de l'Auguste en s’identifiant à Grégoire-le-Grand.

Et c'est plutôt la dualité des sources chrétienne et pythagorique qui l'identifie à la fois comme Pontife romain et comme Monarque.

Mais peut-être y a-t-il aussi une réminiscence dans la succession des cohortes qui devaient caractériser celles du Christ et du Sceau des prophètes.

D'autres sources distinguent sur l'un ou l'autre de ces principes le Messie de David et celui d'Aaron mais il ne pouvait s'agir pour nous que du Christ.

On peut alors étendre ces principes au Sceau des prophètes et à l'Imam puis aux Sceaux des saints qui reviennent à deux personnages distincts.

Mais il est impossible d'attribuer le titre du Monarque ou du Pontife à celui de l'Alter-Christus dont la sainteté générale revient à son prototype – celle du Christ.

Nous qualifions de principe la conjonction des titres qui reviennent au même sceau pour la même cohorte et leur succession qui les étendent sur une période plus large.

Cette période qui devrait être alors celle de leurs deux cohortes est aussi celle des trois temps et demi qui correspondent aux quarante deux mois de 1260 jours.

Comme ces jours sont équivalents à un certain nombre d'années, il y a une différence de trente ans entre la succession des cohortes (600) et celles des temps (630).

Les deux témoins de l'apocalypse sont coordonnés sur la succession des temps, les autres que nous qualifions de sceaux sur celle des cohortes.

§

« Les murailles du château [ de Dundaga ] sont orientées dans la ligne exactes des solstices d'été et d'hiver, signe que, malgré la rude évangélisation, les vieux rites païens n'avaient pas disparu.

« L'homme à l'origine de cette croisade achevée en 1245 figure à l'entrée du château : Dietrich de Grûningen, maître de l'Ordre [ des chevaliers teutoniques, ] conquérant de la Courlande.

« C'est lui qui fit édifier le château. Sur le bas-relief, coiffé d'un casque [ l'heaume du preux chevalier ] l'épée puissamment plantée entre les deux jambes, il toise le visiteur.

« À ses côtés, un homme de Dieu, l'évêque Bertold, n'a pas l'air plus commode.

« Il est essentiel d'étudier les yeux de ces deux personnages : l'homme d'Eglise scrute le Nord, d'où viennent les païens évangélisés, tandis que le Teutonique fixe l'Ouest, la terre de ses ancêtres.

« La légende prétend qu'au point d'intersection de leurs regards est caché un trésor. À ce jour, nul ne l'a trouvé. »

Cf. Jean-Paul Kauffmann (2009) – Courlande [ Grand-duché englobant l'actuelle province de Zemgale en Lettonie ] [ Kurzeme en letton ] [ le pays des Lives que Kauffmann qualifie de finno-ougriens. ]

[ « Leur langue appartient avec le finnois, l'estonien et le hongrois, à la famille finno-ougrienne. » ]

« Les rares récits de voyage en français sur la Courlande évoquent tous sa sérénité d'un autre temps.

« Le plus récent date de 1937. [ René Puaux ] décrit « un doux pays voué dès l'origine du monde à la paix virgilienne ».

« C'est la vision, un siècle et demi plus tôt, de Mme Vigée-Lebrun : « Dans les bois, je voyais Diane suivie de son cortège ; dans les prairies, des danses de bergers et de bergères telles que j'en avais vu à Rome sur les bas-relief. »

« Cette vision d'une Courlande mythologique, comme un double de l'Arcadie, pays de la sérénité et du bonheur, semble extraite d'un tableau de [ Nicolas ] Poussin. »

Cf. Le « Portrait » de René Puaux et les « Souvenirs » de Louise-Élisabeth Vigée-Lebrun qui charment la Courlande mythologique de Kauffmann (2009)

[ « ... il n'existe qu'une seule vraie sortie [ à la mer Baltique ] [ celle de de l'Ouest ] entre le Jutland et la Suède. » ]

   

    

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