Pour
le huitième cycle du septième mois de la décade
comprenant la
nuit et le jour :
Nous revenons vers l'église de notre village et vers la représentation monumentale qui se trouve au-dessus de l'autel majeur.
Sur la partie supérieure du tableau se trouve une représentation de la Sainte Trinité dont nous avons qualifié la configuration de spirituelle ou de chevaleresque – ce qui n'est guerre étonnant pour une église dédiée à Saint-George.
Sur la partie inférieure du tableau, trois hauts personnages conversent en consultant des livres et comme les boiseries du village d'à côté représentent les quatre premiers Pères de l’Église médiévale, nous y avons vu comme une indication.
S'en suivi un jeu de piste plutôt ludique pour déterminer celui qui ne s'y trouve pas où le dragon qui trinque, le chevalier Saint-George, Saint Marcoul le thaumaturge et l'archange Saint-Michel ne se gênent pas pour brouiller les cartes – de quoi perdre son latin.
Mais tout est simple dans cette représentation : un angelot qui montre vers la gauche un cœur en effusion représente la charité de Saint Augustin et c'est sans aucun doute son maître – Saint Ambroise de Milan – qui pose un pied sur un serpent.
Le serpent représente sûrement le culte arien du Seul Vrai Dieu johannique vaincu par la théologie nicéenne des trois personnes consubstantielles et le personnage en retrait au milieu du tableau qui porte sur sa tête une tiare pontificale, c'est Grégoire-le-Grand.
Sa présence dans cette imagerie ne nous laisse pas indifférant et nous l'imaginons plus que nous le percevons par ce retrait dans une situation de réception par rapport au sujet qui préoccupe ses interlocuteurs sur le devant de la scène.
Rien ne vient rappeler ici le culte solaire que la ruche ambrosienne mêle encore à un patronyme sur les boiseries qu'on a dédiées aux Pères et si la lance de Saint-George n'était pas si dorée ont pourrait croire que nous l'avons rêvé :
« Aussi
aveugle que Lutgarde
Quand
le Cœur du Christ lui vint
J'erre
au beau milieu du jardin
Dans
l'éclat de sa cataracte »
Pénultième devise pontificale (112) de la prophétie des papes |
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1595 |
Arnold de Wyon |
« In psecutione » |
[ pour ] |
1901 |
Joseph Maître |
« In persecutione » |
de la persécution [ de ] |
1969 |
Raoul Auclair |
« In persecutione » |
idem |
2001 |
Roger Le Masne |
« In psecutione » |
[ pour ] |
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► |
« In persecutione » |
[ ou ] |
|
► |
« In prosecutione » |
de la procession [ de ] |
1595 |
Arnold de Wyon |
« extrema S. R. E. » |
à la fin [ de ] |
1969 |
Maître & Auclair |
« Sacrӕ » |
la Sacrée [ ou ] |
2001 |
Roger Le Masne |
« Sanctӕ Romanӕ Ecclesiӕ » |
la Sainte Église Romaine |
1595 |
Arnold de Wyon |
« Sedebit » |
Il siège [ à la fin ] |
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