samedi 13 novembre 2021

La Déisis

Pour le vingt-troisième cycle du huitième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

« Selon une tradition chrétienne, attestée dans les Actes des Apôtres, après l'Ascension de Jésus, les apôtres sont descendus du mont des Oliviers pour se rendre au lieu dit du Cénacle, où ils ont attendu la venue de l'Esprit Saint dans la prière, [ ... ]

« [ ... ] « avec quelques femmes, dont Marie la Mère de Jésus, et avec les frères de Jésus » [ Ac 1, 14 ] – c'est la dernière fois que l'on nomme Marie dans les écrits canoniques.

« Autrement dit, d'après la documentation chrétienne la plus ancienne, on ne sait pas combien d'années Marie a encore vécu, ni où elle est morte, ni même si elle est morte...

« Tel est du moins l'avis d'un auteur généralement bien informé comme Épiphane de Salamine dans les années 370-380. » [ cf. Panarion 78 ]

[ « ... dans le meilleur des cas [ les plus anciennes attestations littéraires [ sur le sort final de Marie ] ne sont pas antérieures ] à la seconde moitié du cinquième siècle, au lendemain du concile de Chalcédoine de 451. » ]

[ « ... le culte marial a commencé à se développer [ ... ] après le concile d'Ephèse de 431, au cours duquel Marie a été officiellement proclamée « Mère de Dieu » – en grec, Théotokos. » ]

« Il peut cependant paraître curieux que la tradition chrétienne des quatre premiers siècles, pourtant si friande de récit sur le sort final des saints ou des martyrs [ ... ]

«  – comme par exemple les récits sur l'invention du chef de Jean le Baptiste, dont pas moins de trois exemplaires différents ont été retrouvés –

« [ ... ] n'ait jamais soufflé mot du devenir de Marie. »

[ Il n'y a donc pas d'objection à ce que le chef du Précurseur soit à la fois à Damas, à Amiens ou à Saint Jean d'Angéli et que l'une ou l'autre de ces effigies ait pu servir pour la face antérieure du Baphomet dans les commanderies templières. ]

Cf. La tradition grecque de la Dormition et de l'Assomption de Marie introduite par Simon Claude Mimouni et Sever J. Voicu (2003)

Dans la classification apocryphe des pseudépigraphes, on distingue à propos du Pseudo-Jean auquel on attribue une Dormition Jean le Théologien et Jean l’Évangéliste.

Le Théologien est l'auteur d'une épître canonique – la première des trois épîtres qu'on attribue à Jean l'Ancien, c'est à dire à Marc d'après le récit des Actes des apôtres à Théophile sur l'évasion de Pierre.

Il serait également l'auteur du Prologue d'un évangile canonique – le quatrième – qui est celui du disciple que Jésus aimait – Lazare d'après le récit de cet évangile.

La figure johannique de l’Évangéliste reste problématique si on l'attribue à l'un des apôtres – celle du fils de Zébédée que Marc qualifie avec son frère [ Jacques ] de Boanergès [ les fils du Tonnerre ] qui serait l'auteur de l'Apocalypse des deux témoins.

C'est donc au Théologien qu'il faut adresser le pseudépigraphe du Pseudo-Jean qui apparaît ici avec la Dormition comme un prolongement des Actes des apôtres à Théophile.

L'apocalypse qu'on attribue à l’Évangéliste annonce un second témoin qu'on retrouve chez les scribes et les pharisiens du quatrième évangile comme celle du Sceau des prophètes pour les musulmans.

Et au-delà du second témoin, celle d'un dernier avatar pour la cohorte orientale du Kali yuga – sa quatrième cohorte qui précède la fin des temps apocalyptiques :

« 2 x 630 = 1260 » et « 1260 + 600 = 1860 »

Quelque soit la façon dont on envisage la fin des temps – le mahâyâna théorisant cinq périodes de 500 ans qui s'étendent pour l'ère chrétienne de - 720 à 1780 – cette fin doit être inférieure à la valeur de ces temps de 360 ans – ici « 5 x 50 » jusqu'en 2030.

C'est la tradition pythagorique et hermétique du taṣawwuf akbarien – celle qu'on identifie à Hénoch ou à Idrîs – qui aboutit avec le Sceau des saints muḥammadiens au terme des quatre saisons de l'âge de fer en 1800.

C'est à ce terme qu'on accorde un solde de 192 ans qui complète les quatre cohortes d'un Kali yuga de 2.592 ans – « 360° x 72 ans = 25.920 » et « 25. 920 / 10 = 2.592 = (4 x 600) + 192 » – avec la quarantaine qui revient à Seth dans l'au-delà.

On retrouve cet au-delà dans la tradition chevaleresque évoqué par Victor-Émile Michelet où Seth se présente comme l'héritier d'Adam et la comme la préfiguration du Christ avant sa Parousie pour laquelle il restaure le Graal – « 1800 + 192 + 40 = 2032 ».

Qu'est-ce qui passe ici si tard
Compagnons de la Marjolaine ?
Qu'est-ce qui passe ici tard
Gai ! Gai ! Beau chevalier ?

C'est le chevalier du roi
Compagnons de la Marjolaine !
C'est le chevalier du roi
Gai ! Gai ! Dessus le Gué !

Que demande le chevalier
Compagnons de la Marjolaine ?
Que demande le chevalier
Gai ! Gai ! Beau chevalier ?

Une fille à marier
Compagnons de la Marjolaine !
Une fille à marier
Gai ! Gai ! Dessus le Gué !

Qu'est-ce que vous lui donnerez
Compagnons de la Marjolaine ?
Qu'est-ce que vous lui donnerez
Gai ! Gai ! Beau chevalier ?

De l'or, des bijoux assez
Compagnons de la Marjolaine !
De l'or, des bijoux assez
Gai ! Gai ! Dessus le Gué !

Elle n'est pas intéressée
Compagnons de la Marjolaine !
Elle n'est pas intéressée
Gai ! Gai ! Beau chevalier !

Mon cœur je lui donnerai
Compagnons de la Marjolaine !
Mon cœur je lui donnerai
Gai ! Gai ! Dessus le Gué !

Dans ce cas là choisissez
Compagnons de la Marjolaine !
Dans ce cas là choisissez
Gai ! Gai ! Beau chevalier !

Nous adaptons les vers retranscris par Victor-Émile Michelet en Préambule du Secret de la chevalerie pour le personnage du chevalier dans la légende et dans l'histoire (1985)

   

    

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