lundi 1 novembre 2021

L'avatara du Kâli yuga

Pour le vingt-et-unième cycle du huitième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

Nous avons été amené par une interprétation du Swami Srila Prabhupada à comparer le Christ à Sri Krishna puis à insérer les deux témoins de l'Apocalypse parmi les dix avataras du manvantara en identifiant Sri Kalki au Sceau des prophètes.

La répartition de ces avataras au gré des yugas du manvantara ne permet pas d'identifier le Christ à un avatara antérieur à Sri Budha ; ce qui nous a conduit à identifier la Parousie du Nouvel Adam à Sri Matsya au début du Krita yuga d'un nouveau manvantara.

En identifiant Sri Kalki à Gengis Khan nous achevons la déconstruction de cette insertion où les successeurs Moghols et Ottomans du dernier avatara de manvantara ont assumé la dernière cohorte du Kali yuga que nous qualifions d'orientale.

La cohorte orientale succède aux temps apocalyptiques que l'Apocalypse énonce explicitement : 1.260 jours pour 42 mois de trente jours qui sont comme 42 générations de trente ans sur trois temps et demi de 360 ans qui sont comme autant de jours pour un an.

L'insertion des cohortes et des temps que l'Apocalypse accorde à ses deux témoins à raison de 630 ans par témoin au Kali yuga s'accomplit avec Dhû'l-Qarnayn à partir des bodhisattvas de Sri Budha qui nous identifions au bouddha Sakyamuni.

C'est sans doute la raison pour laquelle Dhû'l-Qarnayn que nous identifions à Alexandre le Grand ou à Guésar de Ling est parfois compté parmi les vingt-quatre prophètes du Noble Coran qui sont – mutatis mutandis – comme les vingt-quatre avataras de Vishnu.

Les dix avataras du manvantara sont au nombre des avataras de Vishnu et celui des bodhisattvas de Sri Budha varie avec les trois kâyas du bouddha : un pour son dharmakâya, huit pour son saṃbhogakâya et deux pour son nirmâṇakâya.

Les bodhisattvas qui sont engagés dans la triade orientale au gré des cohortes du Kali yuga sont à la fois celui du dharmakâya que nous identifions à l'Esprit du bouddha et ceux du nirmâṇakâya que nous identifions à Padmasambhava et au daïshônin Nichiren.

Nous identifions le bodhisattva du dharmakâya à Vajradhara qui apparaît comme l'un des bodhisattvas du saṃbhogakâya avec Samantabhadra ; tandis que Padmasambhava et Nichiren apparaissent parfois dans son nirmâṇakâya comme des bouddhas.

L'unicité de Vajradhara dans le dharmakâya du bouddha dont Amitabha apparaît comme sa manifestation téléologique dans son saṃbhogakâya correspond plus sûrement à cette qualification qui est celle du bouddha originel – l'adibouddha de Gautama.

Cette représentation originelle quand elle n’apparaît pas comme l'une des huit émanations du Principe est celle des deux personnages qui lui succèdent et qui l'accompagnent jusqu'à la manifestation de Sri Kalki que nous identifions à Gengis Khan.

 Les dix avataras du manvantara parmi les 24 avataras de Vishnu 

Les quatre avataras du Krita yuga

Sri Matsya

Sri Kurma

Sri Varaha

Sri Narasimha

Les trois avataras du Trêta yuga

Sri Vamana

Sri Parashurama

Sri Ramachandra

Les deux avataras du Dvâpara yuga

Sri Krishna

Sri Budha

Bouddha Shâkyamuni

L'avatara du Kâli yuga

Sri Kalki

Gengis Khan

   

    

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