mardi 16 novembre 2021

L'apocalypse de la Vierge

Pour le vingt-cinquième cycle du huitième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

« [ ... ] comme les apôtres sortait de la citée de Jérusalem, portant la bière [ vers le tombeau de Gethsémani ] soudain douze nuées de lumière soulevèrent les apôtres ensemble avec le corps de notre Dame [ qu'elles ] transférèrent au paradis. » – cf. § 48

[ Nous ne retenons pas la version du § 48 où la Dame est identifié à « la Mère de Dieu » qu'on peut alors dater du Ve siècle avec le concile d’Éphèse (431). ]

« Après [ que le corps de la Dame ] fut transféré [ au paradis ] voici que nous vîmes tous Élisabeth, la mère de saint Jean le Baptiste, et Anne, la mère de la Dame, Abraham et Isaac et Jacob ainsi que David qui psalmodiait l'Alléluia, [ ... ]

« [ ... ] pendant que tous les chœurs des saints se prosternaient devant les précieux restes de la mère du Seigneur.

« Et [ nous vîmes ] un lieu lumineux, rien n'était plus brillant que cette lumière [ bleue. ]

« Et un parfum suave abondant montait de ce lieu, où avait été transféré son précieux et saint corps, dans le paradis.

« Et s'élevait aussi le chant de ceux qui célébraient de leurs hymnes celui qui [ est ] né de Marie [ le Seigneur. ]

« Aux vierges, et [ à ] elles seules, il était donné d'entendre ce chant si doux qu'on ne pouvait en être rassasié. » – cf. § 49

« Nous, les apôtres, ayant vu le transfert soudain et précieux de son saint corps, nous avons glorifié Dieu qui nous a montré ses merveilles à l'occasion du départ de la mère de notre Seigneur Jésus-Christ.

« Que par ses prières et son intercession [ celles et celle de la mère du Christ ] nous soient accordés, à nous tous sa protection, son soutien et son patronage, dans ce siècle et dans l'avenir.

« Et tous glorifièrent Dieu dans la gloire et la puissance, pour les siècles des siècles. Amen ! » – cf. § 50

[ Nous retenons le manuscrit de Venise où la doxologie du § 50 n'invoque pas « le Fils unique avec son Père et l'Esprit saint » qu'on peut alors dater du IVe siècle avec le concile de Nicée (325). ]

Cf. La tradition grecque de la Dormition et de l'Assomption de MarieDormition grecque du Pseudo-Jean attribuée à saint Jean le Théologien et traduite par Simon Claude Mimouni (2003)

La maternité divine, sa virginité perpétuelle et l'assomption d'une âme immaculée sont les motifs ultérieurs de cette apocalypse qui nous révèle le transfert de son corps au paradis où la Dame s'est endormie dans le trésor du Père – un Dieu unique et véritable.

   

    

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire