mercredi 24 novembre 2021

Les unilitères

Pour le trentième cycle du huitième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

« Dans l’Égypte ancienne, le mot, prononcé, dessiné ou sculpté, avait un pouvoir d'évocation particulièrement puissant : lire une formule d'offrande équivalait à la faire.

« Inversement, effacer au marteau le nom d'un homme anéantissait celui-ci à jamais.

« Dans le même esprit, les animaux dangereux des Textes des pyramides étaient partiellement recouverts de plâtre pour les empêcher de nuire à quiconque. »

« Un hiéroglyphe – c'est sans doute sa vocation première – peut figurer directement l'objet concerné. » [ ... ]

« Ces idéogrammes n'ont pas seulement une valeur sémantique, mais aussi une valeur phonétique. » [ ... ]

« La valeur phonétique est utilisée indépendamment du contenu initial de l'image qui sert à écrire toutes sortes d'autres mots sans rapport de sens avec elle. [ ... ]

« Grâce à ces phonogrammes, les notions abstraites peuvent être notées graphiquement. [ ... ] Chaque signe peut avoir une ou plusieurs valeurs phonétiques.

« Celles-ci se composent d'une ou de plusieurs consonnes correspondant à une ou plusieurs articulations. »

- Les [ vingt-quatre ] unilitères ne comportent qu'une consonne ou semi-consonne et composent un pseudo-alphabet qui correspond à [ celui ] de Champollion. » [ ... ]

- Les bilitères [ et ] les trilitères comprennent deux [ ou ] trois consonnes ou semi-consonnes. » [ dont les nombres sont indéfinis ]

« Idéogrammes et phonogrammes peuvent être accompagnés de signes précisant tout ou partie des sons qui les composent. » [ ... ]

« Le sens des mots peut encore être précisé par un ou plusieurs signes qui ne se lisent pas et qu'on appelle les déterminatifs. » [ ... ]

Cf. Robert Solé et Dominique Valbelle – La pierre de RosetteLa magie d'une écritureUne écriture figurative [ et ] phonétiqueLes mots et les phrases (1999)

Le nombre des unilitères est celui des vingt-quatre heures du jour et celui des prophètes du Noble Coran ; comme celui des avataras de Vishnu pour l'advaïta Védânta du Veda d'Amon-Râ.

Pour les vingt-sept sagesses que le Sceau des prophètes inspire à l'Imâm du Taḥwid, on ajoute aux limites de ce plérôme celle d'Adam pour son origine, celles de Khalid et de Muḥammad pour sa destiné.

Pour l'invention des hiéroglyphes attribuée à Thot – l'Hermès trismégiste des lagides dans le Verbe d'Hénoch – nous nous rapportons aux 5.400 ans de la Sphère d'al-Khidr de 64.800 lunaisons ; compte tenu des cycles du phénix et des cohortes du Kali yuga :

« (6 x 500) + (4 x 600) = 5.400 » et « 5.400 x 12 = 64.800 »

« Si la tradition attribue au dieu Thot l'invention de l'écriture, les plus anciens signes hiéroglyphiques remontent à l'époque des principautés qui ont précédé de quelques siècles l'unification de l’Égypte, vers 3200 avant [ l'ère chrétienne ] : [ ... ]

« [ ... ] ils figurent sur des tablettes qui étaient déposées dans les tombeaux de ces princes à Abydos et notent déjà, à cette époque, des noms d'institutions.

« Les écrits de la même époque, retrouvés en Mésopotamie, renvoient une image sensiblement moins élaborée des sociétés correspondantes. » [ ... ]

Cf. Robert Solé et Dominique Valbelle – La pierre de RosetteLa magie d'une écritureDu temps des dieux à la fin du paganisme (1999)

   

    

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