Pour
le trentième cycle du huitième mois de la décade
comprenant la
nuit et le jour :
« Dans l’Égypte ancienne, le mot, prononcé, dessiné ou sculpté, avait un pouvoir d'évocation particulièrement puissant : lire une formule d'offrande équivalait à la faire.
« Inversement, effacer au marteau le nom d'un homme anéantissait celui-ci à jamais.
« Dans le même esprit, les animaux dangereux des Textes des pyramides étaient partiellement recouverts de plâtre pour les empêcher de nuire à quiconque. »
« Un hiéroglyphe – c'est sans doute sa vocation première – peut figurer directement l'objet concerné. » [ ... ]
« Ces idéogrammes n'ont pas seulement une valeur sémantique, mais aussi une valeur phonétique. » [ ... ]
« La valeur phonétique est utilisée indépendamment du contenu initial de l'image qui sert à écrire toutes sortes d'autres mots sans rapport de sens avec elle. [ ... ]
« Grâce à ces phonogrammes, les notions abstraites peuvent être notées graphiquement. [ ... ] Chaque signe peut avoir une ou plusieurs valeurs phonétiques.
« Celles-ci se composent d'une ou de plusieurs consonnes correspondant à une ou plusieurs articulations. »
- Les [ vingt-quatre ] unilitères ne comportent qu'une consonne ou semi-consonne et composent un pseudo-alphabet qui correspond à [ celui ] de Champollion. » [ ... ]
- Les bilitères [ et ] les trilitères comprennent deux [ ou ] trois consonnes ou semi-consonnes. » [ dont les nombres sont indéfinis ]
« Idéogrammes et phonogrammes peuvent être accompagnés de signes précisant tout ou partie des sons qui les composent. » [ ... ]
« Le sens des mots peut encore être précisé par un ou plusieurs signes qui ne se lisent pas et qu'on appelle les déterminatifs. » [ ... ]
Cf. Robert Solé et Dominique Valbelle – La pierre de Rosette – La magie d'une écriture – Une écriture figurative [ et ] phonétique – Les mots et les phrases (1999)
Le nombre des unilitères est celui des vingt-quatre heures du jour et celui des prophètes du Noble Coran ; comme celui des avataras de Vishnu pour l'advaïta Védânta du Veda d'Amon-Râ.
Pour les vingt-sept sagesses que le Sceau des prophètes inspire à l'Imâm du Taḥwid, on ajoute aux limites de ce plérôme celle d'Adam pour son origine, celles de Khalid et de Muḥammad pour sa destiné.
Pour l'invention des hiéroglyphes attribuée à Thot – l'Hermès trismégiste des lagides dans le Verbe d'Hénoch – nous nous rapportons aux 5.400 ans de la Sphère d'al-Khidr de 64.800 lunaisons ; compte tenu des cycles du phénix et des cohortes du Kali yuga :
« (6 x 500) + (4 x 600) = 5.400 » et « 5.400 x 12 = 64.800 »
« Si la tradition attribue au dieu Thot l'invention de l'écriture, les plus anciens signes hiéroglyphiques remontent à l'époque des principautés qui ont précédé de quelques siècles l'unification de l’Égypte, vers 3200 avant [ l'ère chrétienne ] : [ ... ]
« [ ... ] ils figurent sur des tablettes qui étaient déposées dans les tombeaux de ces princes à Abydos et notent déjà, à cette époque, des noms d'institutions.
« Les écrits de la même époque, retrouvés en Mésopotamie, renvoient une image sensiblement moins élaborée des sociétés correspondantes. » [ ... ]
Cf. Robert Solé et Dominique Valbelle – La pierre de Rosette – La magie d'une écriture – Du temps des dieux à la fin du paganisme (1999)
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