dimanche 21 novembre 2021

L'énigme du Sphinx

Pour le vingt-huitième cycle du huitième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

« Les premières évidences concrètes [ des ] travaux [ de Champollion ] concernent les trois types d'écriture égyptienne – hiéroglyphique, hiératique et démotique – dont il considère les points communs et les spécificités. »

« Il résulte de mes rapprochements [ écrit Champollion ] : [ ... ]

1° que l'écriture des manuscrits égyptiens de la seconde espèce n'est point alphabétique ;

2° que ce second système n'est qu'une simple modification du système hiéroglyphique et n'en diffère uniquement que par la forme des signe ;

3° que cette seconde espèce d'écriture est le hiératique des auteurs grecs, et doit être regardée comme une tachygraphie hiéroglyphique ;

4° enfin que les caractères hiératiques – et par conséquent ceux dont ils dérivent – sont des signes de choses et non de sons. » [ autrement dit des idéogrammes ]

Cf. Robert Solé et Dominique Valbelle – La pierre de RosetteTrois écritures parentes – Une simplification des hiéroglyphes (1999) citant Jean-François Champollion – De l'écriture hiératique des anciens Égyptiens (1821)

Mais Champollion déchiffre le cartouche de Ptolémée sur la pierre de Rosette et celle de Cléopâtre sur l'obélisque de l'île de Philæ où l'idéogramme du Lion équivaut à la consonne du Lam (30) arabe.

Or, la positon du Lion que Champollion décrit « au repos » est celle du Sphinx dont l'énigme est celle des lames qui concerne le nombre des générations, leurs âges et leurs classes.

Trente est le nombre des ans pour les générations qui est aussi celui des jours pour les mois et la valeur de la lettre du Sphinx.

Trois est le nombre des âges qui suivent l'ordre de la Tétractys pythagorique en laissant sa décade et son principe à l'enfance : quarante ans pour la jeunesse, trente ans pour la maturité et vingt ans pour la vieillesse parmi les anciens.

Trois est donc aussi le nombre des générations parmi les âges qui s'étendent sur nonante ans là où les classes d'initiation sont au nombre de dix-huit.

Cinq est donc le nombre des années pour les classes d'âge qui seraient au nombre de vingt pour le cours de la vie humaine si on comptait celles de l'enfance.

Mais l'enfance à son propre monde qui n'est ni celui des âges ni celui de la vie embryonnaire et fœtale qui a sa propre existence dans l'ordre des mois et des semaines.

Pour la vie intra-utérine on compte deux semaines d'ovulation, neuf semaines de vie embryonnaire à partir de la fécondation et vingt-sept semaines de vie fœtale.

L'enfance est répartie sur ses deux classes d'âge : quatre ans pour la maternité, trois ans pour la petite enfance, deux ans pour la période de latence et un ans pour celle qui les précède après la naissance.

On peut donc considérer que l'être humain a déjà trois vies personnelles au terme de son existence terrestre : sa vie intra-utérine, son enfance et cette existence qui l'introduit dans une autre existence sous le signe des millénaires et de leur myriade.

« L'écriture phonétique [ conclut Champollion ] exista en Égypte à une époque fort reculée. Elle était d'abord une partie nécessaire de l'écriture idéographique ; [ ... ]

« [ ... ] on l'employait alors à transcrire... les noms propres des peuples, des pays, des villes, des souverains et des individus étrangers... »

Cf. Robert Solé et Dominique Valbelle – La pierre de RosetteLa lettre à M. DacierEn comptant mots et signes (1999) citant les Observations sur l'obélisque égyptien de l'île de Philæ de Jean-François Champollion (1822)

« Aux jeunes gens, les durs travaux ;
Aux hommes mûrs, la méditation et les conseils ;
Aux vieux, la prière et un cœur qui se souvient des dieux. »

[ C'est donc aux shuyukh ou aux presbytes
que revient la prêtrise ou l'imamat pour le mémorial des ancêtres. ]

Hésiode
« Les Travaux et les Jours »
traduit par Marguerite Yourcenar dans
« La Couronne et la Lyre »
1979
   

La vie embryonnaire peut être évaluée à neuf semaines par analogie aux neuf mois de la gestation et ce à partir de la fécondation.

On peut considérer que les embryons appartiennent à ceux qui les produisent et qu'ils en disposent librement au gré des impératifs qui s'imposent à eux.

Permettre l'avortement jusqu'au terme de la gestation élude le statut juridique du fœtus pendant les vingt-sept semaines de son existence qui précèdent sa naissance.

Les six mois qui sont parfois proposés sont en rapport avec la viabilité des prématurés et les trois mois avec la moyenne entre cette proposition extrême et le refus de principe.

Ce principe peut relever des impératifs qui s'imposent à la gestation mais en tout état de cause la loi n'a pas à statuer avant neuf semaines et ne peut statuer qu'en faveur de l'enfant à naître.

   

    

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