dimanche 17 avril 2022

Le mystère de l’iniquité

Pour le quatorzième cycle du dixième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

« Dans « Le Mystère du Mal. Benoît XVI et la fin des temps », Giorgio Agamben écrit :

« L’abdication ne peut pas ne pas évoquer dans cette perspective quelque chose comme une « discessio » [ séparation ]  l’Église « decora » [ magnifique ] qui se sépare de l’Église « fusca » [ obscure ] ; [ ... ]

« [ ... ] et pourtant Benoît XVI sait que cela ne peut et ne doit se produire qu’au moment de la seconde venue du Christ, qui est précisément ce que la bipartition du corps de l’Église, agissant comme un « katechon », semble destinée à retarder. »

« Dans le livre « Benoit XVI, une vie », Peter Seewald, se référant au livre d’Agamben, demande à Benoît XVI si « la véritable raison de sa démission était le désir de réveiller la conscience eschatologique », [ ... ]

« [ ... ] une préfiguration de la séparation de « Babylone » et de « Jérusalem » dans l’Église ».

« La réponse de Benoît XVI semble confirmer la question. Selon les prophéties de Garabandal, Benoît XVI serait le dernier pape ou, du moins, « le dernier à représenter la figure du pape telle que nous l’avons connue jusqu’à présent », [ ... ]

« [ ... ] selon les mots de Seewald dans « Dernières Conversations » [ ... ] Là aussi, la réponse de Ratzinger a été claire : « Tout peut être ».

« Mgr Viganò, à propos du « great reset » et de la pseudo-pandémie, a déclaré qu’ils annoncent le règne de l’Antéchrist. Si Benoît XVI clôt une époque et en ouvre une autre, sommes-nous arrivés à la fin des temps ?

« Est-ce le moment où le katechon est supprimé pour que l’homme de l’anomie [ le mystère de l’iniquité ] puisse se manifester. » [ Cf. 2 Th II 6 et 7 ]

Cf. Viganò-Valli : questions sur le conclave de 2013 – La renonciation de Benoît XVI, le conclave de 2013, l’élection de François, la mafia de Saint-Gall.

Question d'Armando Savini à Aldo Maria Valli sur son interview de Mgr Viganò. La question reste sans réponse mais pour la deuxième lettre de Saint Paul aux Thessaloniciens – 2 Th II 3 et 4 + 6 à 12 :

« ... il faut que vienne d’abord l’apostasie, et que se révèle l’Homme de l’impiété, le fils de perdition, [ ... ]

« celui qui s’oppose, et qui s’élève contre tout ce que l’on nomme Dieu ou que l’on vénère, et qui va jusqu’à siéger dans le temple de Dieu en se faisant passer lui-même pour Dieu. » [ ... ]

« Maintenant vous savez ce qui le retient, de sorte que [ le fils de l'Homme ] ne se révélera qu’au temps fixé pour lui. Car le mystère d’iniquité est déjà à l’œuvre ; il suffit que soit écarté celui qui le retient à présent.

« Alors sera révélé l’Impie, que le Seigneur Jésus supprimera par le souffle de sa bouche et fera disparaître par la manifestation de sa venue.

« La venue de l’Impie, elle, se fera par la force de Satan avec une grande puissance, des signes et des prodiges trompeurs, avec toute la séduction du mal, pour ceux qui se perdent du fait qu’ils n’ont pas accueilli l’amour de la vérité, ce qui les aurait sauvés.

« C’est pourquoi Dieu leur envoie une force d’égarement qui les fait croire au mensonge ; ainsi seront jugés tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui se sont complus dans le mal. »

   

    

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