jeudi 27 février 2020

Géographie mythique

Pour la quarante-troisième semaine sidérale :
  
La race jaune correspond aux gens du Levant ; la race rouge, aux gens du Couchant ; la race blanche, aux régions septentrionales de l'hémisphère Nord ; la race noire, aux terres environnantes sur les périphéries méridionales du Sud.
  
Pour la descendance biblique d'Abraham, la race blanche qu'on situe en Europe et qu'on identifie à Jafet devrait correspondre à la péninsule scandinave et aux terres boréales du septentrion jusqu'au pôle arctique.
  
La race noire qu'on situe en Afrique et qu'on identifie à Cham devrait correspondre aux indes périphériques et aux royaumes du prêtre Jean ; tandis que celle de Sem qu'on situe en Asie devrait correspondre au Levant.
  
En réalité, les communautés juives qui s'identifient aux asiates répartissent sur un axe médian les Séfarades et les Ashkénazes à partir de leur origines sur les deux versants de leurs peuplements dans la péninsule européenne de l'Eurasie.
  
La théorie raciale de la civilisation boréale ne correspond pas entièrement à la généalogie biblique qui se l'assimile pendant la période médiévale puisque les trois fils d'Abraham ne peuvent pas se répartir simplement par rapport à leurs quatre races initiales.
  
Les Juifs rouges que Koestler identifie en 1976 aux Khazars en imaginant une pigmentation cuivrée semblable à celle des Mongols évoquent plus vraisemblablement l'origine occidentale des Hébreux avant leur exode à travers la Libye.
  
Les Hébreux sont des barbares ibères ou berbères qui n'apparaissent comme Atlantes qu'à partir de la Mauritanie sur les rives de leur océan quand ils descendent de l'Atlas vers les rives du Nil avant de se déplacer vers le Yémen.
  
Les Askénazes devraient plutôt apparaître comme des asiates si on délimite l'Asie par rapport à l'Europe à partir des Tana'is en les identifiant au Don ou au Phase à l'Est du Danube et dans le prolongement du Nil par delà la Mare magnum.
  
Mais l'origine khazare des sémites de la Volga les assimile plutôt à des populations chamaniques proches des Bulgares qui dans leur déplacement vers l'Occident vont donner leur couleur à la Mer Noire du Pont-Euxin.
  
La Mer Rouge doit donc tenir son nom pour la même raison des Hébreux que la mémoire séfarade qualifie de Juifs de la même couleur quand elle évoque son origine orientale sur les rivages de l'Asir entre le Yémen et le Hedjaz.
  
L'identification des Khazars aux Juifs ashkénazes est néanmoins inexacte puisque certains d'entre eux – et non des moindres – se sont convertis au christianisme dans l'aristocratie de la nation hongroise qui a converti en partie le Nord de l'Europe.
  
De même, les Hébreux de Mauritanie que nous qualifions d'Atlantes ont exercé une certaine influence en Afrique de l'Ouest sur les Soninkés de l'empire Mandingue que la tradition du Ouagadou attribue à Igo Khassé Dingka – leur ancêtre légendaire.
  
L'axe médian par rapport auquel le partage des sémites à un sens a sa base dans la Mer du Nord dite de Cronos devant l'embouchure de l'Eider qui se trouve au Sud-Ouest de la péninsule du Danemark et à l'Ouest de la Mer Baltique.
  
Cet axe qui devait soutenir le Soleil au sommet d'un arbre ou d'une colonne avait son reflet terrestre dans les fleuves de Râ – les lits du Rhône et du Rhin – puis au-delà de la Méditerranée jusqu'aux sources abyssales du Nil.
  
Ces fleuves que nous identifions aux Tana'is originels avant qu'on les déplace vers le Pont-Euxin devaient tenir le Ciel puisque celui-ci s'effondra en 1.226 avant Jésus-Christ quand un astéroïde incandescent s’abîma dans l'Eider.
  
Les conséquences de cet effondrement qui eut vraiment lieu 666 ans avant le début du Kali-yuga furent considérables et dûment consignées – bien avant Ovide – quelques décennies plus tard dans les annales des civilisations orientales.
  
La citée nautique qui gardait le Septentrion de la civilisation solaire originelle et qui fut détruite à cette occasion par décret du Ciel fut sans doute la source d'un grand nombre de mythes qui la qualifie d’Atlantide ou de ville d'Ys engloutie par les eaux.
  
Le Gog de la Magog qu'on situe au Nord des Tana'is désigne également dans la Sainte Bible cet axe originel du Nord de l'Europe par où la lumière du Soleil descend jusque dans les abysses du Nil – en deçà du lac Tana.
  
Ce faisant, elle partage le monde en deux hémisphères où l'Europe et l'Afrique séparés par la Mer Méditerranée font face à l'Asie que ce partage fluvial décrit comme une contrée paradisiaque investie par les fils de Sem.
  
Jérusalem y apparaît comme le centre de ce continent paradisiaque que les déportations assyriennes et babyloniennes de l'Arabie heureuse vont déplacer en Palestine, des rivages de la Mer Rouge à l'extrémité orientale de la Mare magnum.
  
Le conflit eschatologique qui se met en rapport avec ce déplacement dans l'Apocalypse de Saint-Jean et le Noble Coran est celui du Gog et de la Magog qui désigne le Heartland germanique et le Rimland britannique dans notre géographie contemporaine.
  
Par Heartland germanique, il faut entendre son déplacement vers la Prusse orientale à partir de la première guerre mondiale et par Rimland britannique, les anneaux insulaires du Mondial Socialisme qui s'enchaînent à partir de la seconde.
  
C'est à cause de ce déplacement du Heartland vers la Baltique que nous évoquons le partage de l'Ukraine jusqu'à la Mer Noire comme celui de la Palestine en quatre états confédérés comprenant une Judée séfarade et une Galilée nazaréenne.
  
La frontières biélorusse qui suit depuis la Prusse orientale la dépression du Dniepr sur le flanc occidental de la Russie délimiterait par le Boristhène une péninsule européenne que le Rhin et le Danube ne seraient plus délimiter comme à l'époque romaine.
  
Le centre originel de cette péninsule s'est lui-même déplacé sur son territoire à partir de la destruction de son emplacement sommital jusqu'à l'Oberland de l'Honenberg qui articule un espace résiduel délimité par une swastika sénestrogyre passant par son origine.
  
Fès au sommet du Maghreb qui est le lieu d'investiture des sceaux de la sainteté muammadienne est le centre le plus méridional en rapport avec le centre sommital et avec ce centre résiduel qui indique la probabilité d'un centre intermédiaire.
  
Ce centre intermédiaire qui se trouve entre le centre sommital du septentrion et le centre méridional de son méridien doit se trouver en périphérie du centre résiduel qui s'articule vers le Sud jusqu'au Pyrénées orientale.
  
Le centre de l’Empyrée comme son nom pyrénéen l'indique est le centre caché de la tradition primordiale en rapport avec l'arctique du centre sommital qu'elle signale par l'antre de la Baleine dont Malaurie a décrit l'Allée orientale des Tchouktches.
  
  
  
  

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