Pour la trente-cinquième semaine sidérale :
« Même
si le site [ des ] Saintes-Maries de la Mer [ est ] un lieu [
d'occupation ] très ancien, la première mention [ avérée ] date
du IVe siècle quand le poète et géographe Festo Avieno [ ... ]
cite une ville [ émergeant près de ] l'oppidum priscum [ de
] Râ, [ ... ]
« [
... ] c'est-à-dire [ près de ] l'antique forteresse [ dédiée à ]
Râ [ le Dieu solaire du panthéon égyptien ] [ en ] laissant
supposer [ que cette forteresse ] avait déjà disparu [ au IVe
siècle ] [ quand un temple romain fut dédié à Mithra ].
« Dans
cette appellation, il voyait la survivance égyptienne d'un îlot
consacré à Râ, le Dieu [ du ] Soleil et [ le ] Père de tous les
dieux. Mais à la suite de l'influence chrétienne [ ... ] Râ [ ...
] se transforma en « Ratis » [ et en « Riège »
pour le provençal ], [ ... ]
« [
ce ] mot indiquant [ en gaulois et en latin ] un haut-plateau qui [
flotte ] sur [ la ] plaine, c'est-à-dire une [ lagune ] émergeant [
des eaux ] [ et en ] français [ un ] « Radeau », [ la ]
barque [ sans voile ] [ qui fait naufrage ] [ dans l'étang de ]
Vaccarès, [ ... ]
« [
... ] ces [ lagunes ] [ desquelles dépendent les étangs de
Malagroy, de Monro, du Fournelet et de l'Impérial ] [ évoquent ] [
des îlots tumescents disséminés ] sur l'étang [ de Vaccarès ] [
comme ] une terre engloutie par la mer. »
Cf.
Aldo Franzoni – Sainte Marie Madeleine et les saints de Provence
dans la tradition provençale – L'arrivée des saints en
Provence (2015)
Franzoni fait état d'un Miroir qu'il attribue avec André Douzet à Marie-Madeleine mais qui rappelle aussi celui de Mélusine pour les âmes simples et anéanties qui demeurent dans le seul vouloir du désir d'Amour décrites au XIIIe siècle par Marguerite Porete.
AL AZAR
BAVTEZAR
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Provence et
Alpilles
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Languedoc et
Corbières
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Arles sur le Rhône
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Arles-sur-Tech
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Bonpas sur la
Durance
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Bompas sur l'Agly
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Chaîne de
l’Étoile
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Puig de l'Estelle
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le Joug de l'Aigle
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la Colline
d'Aguillar
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Golfe de Lyon
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Golfe du Lion
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Saintes-Maries de
la Mer
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Ste-Marie la Mer
et Mas de la Madeleine
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Marseille
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Marceille
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le Saint-Pilon de
la Sainte-Baume
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les Pilous de
Montpeyrous et de la Serre
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Roussillon
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Ruscino
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le Thor
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le Thuir
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Râ
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Franzoni fait état d'un Miroir qu'il attribue avec André Douzet à Marie-Madeleine mais qui rappelle aussi celui de Mélusine pour les âmes simples et anéanties qui demeurent dans le seul vouloir du désir d'Amour décrites au XIIIe siècle par Marguerite Porete.
Il
s'agit d'une série de coïncidences dans la toponymie des lieux qui
se répartissent entre la Provence et l'Occitanie des deux cotés du
Rhône et qui ne devrait rien au hasard si Lazare n'évoquait avec
Balthazar un rappel de la Providence.
Éléazar
le Balthe apparaît avec le Secours de Dieu sous l'aspect d'un roi
mage qui descendrait du Nord en suivant cette Étoile aux seize
pétales qui rappelle les nuées des Nubelungen et les loges de la
Croix de Jérusalem entre ses croisillons.
Comme
pour la Rosace shintoïste qui répond aux mêmes desiderata dans
l'ameublement de l'armorie des Baux de Provence, c'est une héraldique qui ne serait être étrangère au Nazir muhammadien et à
celui de Galilée qu'on dit de Nazareth.
Signalons
que la tête de Maure qui représente Balthazar se retrouve telle
quelle sur le blason du pape Benoît XVI (2005-2013) où il représente le « caput
æthiopum » qui
caractérise sa charge d'archevêque dans la principauté de
Freising.
Peu
importe ici le nombre des passagers dans la barque d'Amon si le Radeau
des santons n'évoque sur sa lagune qu'un Temple du Soleil où la
forme que lui donne Césaire pour l’Église des Gaules rappelle en
Arles celle du Saint-Pilon avec sa Colonne.
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