Pour la quarante-deuxième semaine sidérale :
« L'ouverture
ecclésiologique de la doctrine mariforme est aussi à souligner.
« Le
cadre resserré d'une expérience mariale très personnelle, au lieu
d'imposer une vue réductrice de la médiation mariale, nous a donné
une vue élargie, en la saisissant dans sa profondeur et [ dans ] son
étendue, autrement dit dans le mystère de l’Église.
« Ainsi
à travers son expérience singulière, Maria Petÿt [ + 1677 ] [
Marie de Sainte-Thérèse en
religion ] nous a-t-elle appris que la Mère de Dieu exerce une
médiation universelle qui atteint les confins de l'univers de la
rédemption.
« La
Vierge représente en effet, conformément au mystère de l’Église
dont elle participe, une médiation éminente au service de la
sanctification de tous les baptisés [ ceux qui auront été consolés
].
« La
théorisation ballærtienne
et monfortaine [ Michel de Saint-Augustin – Ballært
Jan Van (+ 1684) – et de Grignion de Montfort (+ 1716) ] ne font
que déployer sur un registre théologique ces implications
ecclésiologiques que nous découvre l'expérience mariforme.
« La
vie mariale en Marie est la confirmation expérimentale de la
doctrine monfortaine qui se résume en cet aphorisme célèbre [ du
Secret de Marie ] :
« Pour
trouver Jésus ou la grâce, il faut trouver Marie »
« Précisément,
puisque Marie est le type de l’Église en tant que médiatrice de
la grâce pour chacun de ses membres.
« De
ce point de vue, la vie mariforme ou mariale saisit comme par
instinct ce que le magistère de l’Église enseigne à la suite de
Hans Urs von Balthasar, [ + 1988 ] [ ... ]
« [
... ] à savoir la prévalence du « principe marial » sur
le « principe pétrinien », comme étant plus
fondamental, plus explicatif et plus caractéristique du mystère de
l’Église. »
Cf.
Marie-Ollivier Guillou – La médiation maternelle de Marie d'après
la vie mariale et mariforme – Les leçons d'une vie : comment
définir la médiation de Marie ? (2019)
Si
le principe marial prévaut sur le principe pétrinien que nous
associons à un principe grégorien de même nature institué par son
sceau, la hiérarchie des sièges patriarcaux telle qu'elle s'impose
à la chronologie s'en trouve modifiée.
Si
la chronologie devait prévaloir, c'est la siège d'Antioche qui
prévaudrait sur les sièges de Rome et d'Alexandrie depuis
l'Antiquité dans un maqâm mémoriel qui n'est pas celui de Jacques
le Majeur attribué à Salomé mais celui du protomartyr dans l'ordre
diaconal.
Le
maqâm jacobite du fils de Zébédée est marial parce que Jean le
Boanergès – son frère et donc l'enfant de Salomé – a été
affilié pour la prophétie à la Mère du Christ dans son évangile
sur le maqâm marial d'Artémis.
Nous
n'avons pas connaissance d'un siège patriarcal qui leur reviendrait
à Éphèse ou à Jérusalem sur les lieux de leur affiliation ou de
leur martyr ; là où la Pentarchie œcuménique de l’Église
impériale de Constantinople ne fut ni mariale ni pétrinienne.
C'est
l’Église grégorienne qui reconnaît l'éminence du siège de
Notre-Dame d'Anis au Puy-en-Velay dans maqâm marial d'Arthémis et
celui du Saint-Sauveur à Saint-Maximin dans le mâqam solaire
d'Amon-Râ comme siège secondaire.
Ces
deux maqâmat et celui de Marie Salomé qui erre avec Jacques sous le
Camp des étoiles jusqu'à la fin du monde sur la tombe de
Priscillien prévalent sur celui que le Christ a consacré pour
l'ordre des apôtres – les évêques avec les anciens et leurs
diacres.
▲
le siège léonin
dans le maqâm marial d'Artémis
|
le siège pascalin
dans le maqâm solaire d'Amon-Râ
|
le maqâm jacobite
de Salomé qui erre sous le Camp des étoiles
|
les
trois sièges pétriniens et les trois sièges grégoriens
dans le maqâm
stéphanois du diacre de Pierre
|
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