lundi 24 février 2020

L'univers de la rédemption

Pour la quarante-deuxième semaine sidérale :
  
« L'ouverture ecclésiologique de la doctrine mariforme est aussi à souligner.
  
« Le cadre resserré d'une expérience mariale très personnelle, au lieu d'imposer une vue réductrice de la médiation mariale, nous a donné une vue élargie, en la saisissant dans sa profondeur et [ dans ] son étendue, autrement dit dans le mystère de l’Église.
  
« Ainsi à travers son expérience singulière, Maria Petÿt [ + 1677 ] [ Marie de Sainte-Thérèse en religion ] nous a-t-elle appris que la Mère de Dieu exerce une médiation universelle qui atteint les confins de l'univers de la rédemption.
  
« La Vierge représente en effet, conformément au mystère de l’Église dont elle participe, une médiation éminente au service de la sanctification de tous les baptisés [ ceux qui auront été consolés ].
  
« La théorisation ballærtienne et monfortaine [ Michel de Saint-Augustin – Ballært Jan Van (+ 1684) – et de Grignion de Montfort (+ 1716) ] ne font que déployer sur un registre théologique ces implications ecclésiologiques que nous découvre l'expérience mariforme.
  
« La vie mariale en Marie est la confirmation expérimentale de la doctrine monfortaine qui se résume en cet aphorisme célèbre [ du Secret de Marie ] :
  
« Pour trouver Jésus ou la grâce, il faut trouver Marie »
  
« Précisément, puisque Marie est le type de l’Église en tant que médiatrice de la grâce pour chacun de ses membres.
  
« De ce point de vue, la vie mariforme ou mariale saisit comme par instinct ce que le magistère de l’Église enseigne à la suite de Hans Urs von Balthasar, [ + 1988 ] [ ... ]
  
« [ ... ] à savoir la prévalence du « principe marial » sur le « principe pétrinien », comme étant plus fondamental, plus explicatif et plus caractéristique du mystère de l’Église. »
  
Cf. Marie-Ollivier Guillou – La médiation maternelle de Marie d'après la vie mariale et mariforme – Les leçons d'une vie : comment définir la médiation de Marie ? (2019)
  
Si le principe marial prévaut sur le principe pétrinien que nous associons à un principe grégorien de même nature institué par son sceau, la hiérarchie des sièges patriarcaux telle qu'elle s'impose à la chronologie s'en trouve modifiée.
  
Si la chronologie devait prévaloir, c'est la siège d'Antioche qui prévaudrait sur les sièges de Rome et d'Alexandrie depuis l'Antiquité dans un maqâm mémoriel qui n'est pas celui de Jacques le Majeur attribué à Salomé mais celui du protomartyr dans l'ordre diaconal.
  
Le maqâm jacobite du fils de Zébédée est marial parce que Jean le Boanergès – son frère et donc l'enfant de Salomé – a été affilié pour la prophétie à la Mère du Christ dans son évangile sur le maqâm marial d'Artémis.
  
Nous n'avons pas connaissance d'un siège patriarcal qui leur reviendrait à Éphèse ou à Jérusalem sur les lieux de leur affiliation ou de leur martyr ; là où la Pentarchie œcuménique de l’Église impériale de Constantinople ne fut ni mariale ni pétrinienne.
  
C'est l’Église grégorienne qui reconnaît l'éminence du siège de Notre-Dame d'Anis au Puy-en-Velay dans maqâm marial d'Arthémis et celui du Saint-Sauveur à Saint-Maximin dans le mâqam solaire d'Amon-Râ comme siège secondaire.
  
Ces deux maqâmat et celui de Marie Salomé qui erre avec Jacques sous le Camp des étoiles jusqu'à la fin du monde sur la tombe de Priscillien prévalent sur celui que le Christ a consacré pour l'ordre des apôtres – les évêques avec les anciens et leurs diacres.
  
le siège léonin dans le maqâm marial d'Artémis
le siège pascalin dans le maqâm solaire d'Amon-Râ
le maqâm jacobite de Salomé qui erre sous le Camp des étoiles
les trois sièges pétriniens et les trois sièges grégoriens
dans le maqâm stéphanois du diacre de Pierre
  
  
  
  

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