mardi 21 septembre 2021

La vingt-cinquième heure du kalpa

Pour le huitième cycle du huitième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

Nous avons vu que les hypostases des triades dont nous rattachons le principe à celle de l'Hermès Trismégiste se succèdent autour et entre deux cohortes de six cents ans qui avant le kali yuga s'étendaient sur des périodes de six mille lunaisons (500 x 12).

Nous supposons que ces cohortes et ces périodes s'inscrivent dans une conception du temps qui s'inscrit encore très simplement sur tous nos cadrans et qui est toujours représenté avec le T'aï Ki par les deux principes du Tao – le Yin et le Yang.

Nous mettons ces principes qui correspondent aux vingt-quatre heures du jour en correspondance avec les unités de la matrice arithmétique qui informe le kalpa dans des ordres de grandeurs dissemblables – des mois et des années.

Du point de vue de la matrice qui n'est qu'un développement cosmogonique de la décade arithmétique par sa Tétraktys dans la quadrature du cycle de l'écliptique, seul le nombre six exprime ici sa complémentarité avec celui du quadrant (4).

Tous les nombres de la décade sont en effet accouplés avec une complémentaire qui les réintègrent dans un ensemble qui exprime leur Totalité (10) en reconstituant les cinq paires ou les cinq décades d'un pentacle dans son pentagramme.

Cette organisation des nombres de la décades qu'on retrouve avec le récit du Mi'râj dans l'Isrâ' du Sceau des prophètes où les cinq prières sont semblables à la psalmodie des cinquante était impactée dans la conception du Janus (50) et de son Phénix (500).

Mais la réforme du calendrier julien en ajoutant dix jour au Janus et un siècle au Phénix a précipité ces principes dans leur développement cosmogonique ; ce qui du point de vue de leur précipitation correspond à un enfouissement dans l'âge sombre de Kali.

On ne saurait être à la fois plus précis et plus imagé en considérant l'archange qui est semblable à Dieu – « Mikaël » – ou celui qui est assis sur le Trône – « Metatron » – qui terrasse littéralement le Dragon dans l’irrigation des substrats.

Les heures du jour qui correspondent alors par leur nombre (24) aux avatars de Vishnu ou aux prophètes du Noble Coran expriment aussi plus sûrement le cycle de l'écliptique où le manvantara apparaît comme la totalité des versants du jour et de la nuit.

Cette totalité convoque un huitième jour qui est celui du Seigneur dans le renouvellement des semaines et une vingt-cinquième heure dans celui des jours qui est celle du Jugement ou celle de notre mort dans la prière que nous adressons à Marie.

Celle que Virgil Gheorghiu reprend pour les titres de ses romans sera d'abord la Dernière (1937) avant de devenir celle de l'éternelle (1965) depuis la vingt-cinquième heure (1949) qui doit être celle du dernier prophète que Guénon recense dès 1932.

Or, ce dernier prophète parmi ceux qui dans son étude sont « nommément désignés dans le Qorân » ne doit être qu'une dernière occurrence parmi celles (25) qui reviennent à Jésus comme à Adam où Allâh les compare précisément l'un à l'autre – cf. Cr S 3 V 59.

Adam doit être considéré ici comme le Manou du manvantara et Jésus comme le Nouvel Adam à la fin du cycle qui s'achève avec le kali yuga ; même si du point de vue originel le cycle adamantin s'identifie plutôt à sa matrice arithmétique – celle des 64.800 lunaisons.

   

    

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