samedi 17 octobre 2020

Un temple païen

Pour le huitième mois de la décade
en deçà du Janus :

« Plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer [ le ] nom de « sarsen ».

« On l'a fait dériver du mot saxon « ses » – « sesen » – signifiant « pierre » ou du latin « saxum » – « rocher ».

« On s'est aussi basé sur une prononciation locale – « sasen » pour « sarsen » – mais il semble que l'origine la plus plausible soit « sarracen » – « sarrasin » – employé autrefois dans le sud de l'Angleterre avec le sens un peu vague d'étranger.

« En Cornouailles et dans le Devonshire, on appelle [ ... ] « [ les ] restes de sarsens », les tas de déchets provenant des anciennes mines d'étain.

« On désignait également par « Saracen » ou [ par ] « Saresyn », les païens en général et, comme les principaux spécimens des blocs de sarsens étaient rassemblés dans des constructions attribuées [ ... ] à des païens, telles Stonehenge ou Avebury, [ ... ]

« [ ... ] on en vint à donner à la formation géologique tout entière, l'appellation de « pierres de Saresyn », ou [ de ] « pierres païennes ».

« Quoi qu'il en soit, le mot sert à qualifier une formation [ géologique ] appartenant au tertiaire éocène, blocs de grès de teinte grisâtre, éparpillés en surface, principalement au nord du Wiltshire, dans les Marlborough Downs.

« On connaît aussi ces blocs sous le nom de « greywethers », ou [ de ] « moutons gris ». Ils sont si nombreux à certains endroits, que l'on peut parcourir de longues distances, en sautant de l'un à l'autre, sans poser le pied sur le gazon. »

Cf. Fernand Niel – Stonehenge. Temple mystérieux de la préhistoireStonehenge et ses environs Le Cercle de Sarsen (1974)

Il n'y a donc pas d'antagonisme entre les Maures et les Sarrasins qui peuvent désigner une étrangeté et une origine ; mais les Sarrasins peuvent aussi désigner des Païens qui ne sont pas nécessairement des Mauritaniens.

À propos de la Mauritanie dont sont originaires les Tidjanes, rappelons une origine hébraïque qui est celle des migrations barbares de la fin du second millénaire avant l'ère chrétienne – celle des Berbères.

Il est donc possible que la cité de Sarras fut au royaume du Graal avec son palindrome qui désigne le Crâne ou la Tête une évocation du Temple païen – une sorte de Jérusalem céleste transposées sous le Khan du Go qui désigne une pierre.

Une pierre comme un gond sur laquelle pivote un are ou une ère semblable au Pôle d'Ariès qui désigne sous son Khan une limite zodiacale – celle de la Toison parsemée d'étoiles qui recouvre la Voie lactée.

Et pour cet échanson qui a l'âme altérée
Qu'on verse la boisson
De la ruche où le miel enfièvre sa Passion

Nous savons que Janus est le dieu de l'âge d'Or et que le dieu des Portes solsticiales à deux faces : une face juvénile qui est celle d'Enée – le fils d'Aphrodite – ou de Jésus – celui de la Vierge Marie – et une face ancestrale.

La face ancestrale de Janus est celle de Pan – le fils d’Hermès – pour toutes les traditions syriaques – celles du Soleil – mais pour les traditions atlantes, c'est la Mer – Neptune ou Poséidon – qui dans le Paradis dantesque est du côté de l'Oubli.

La Mémoire et l'Oubli – que le poète qui ne nous souhaitait ni dieu ni maître identifie à Celui des granits – sont dans la tradition courtoise des floréals et de l'oisellerie les faces d'une même réalité cyclique – celle du cercle zodiacal où s'abreuvent les ménestrels.

Allez-vous déchirer la Tunique du Christ ?

La Tunique sans couture des assoiffés d'Azur
Que le Dieu des granits à mit sous sa parure

Ils l'ont retrouvé – l'éternité
C'est la Mer hâlée avec le Soleil

   

   

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