jeudi 9 juin 2022

L'Amin d'Amina

Pour le treizième cycle du Janus
quand la nuit absorbe le jour :

Charbonneau-Lassay et René Guénon ont interprété le Saint Nom de Marie comme un monogramme trilitère semblable à la Salutation angélique de l’Avé Maria et à une version du Véda qualifié communément de Syllabe germe et composé ici des lettres « AVM ».

Cette interprétation nous a amené à en faire de même pour une occurrence relevée par Charbonneau-Lassay à Loudun où les colonnes de la lettre « M » sont sommées de deux point diacritiques qui peuvent induire la décomposition du signe autour de la lettre « V ».

Il est alors possible de le lire « ivi » et de l’interpréter comme une référence à la femme d'Adam que la translittération du Triangle de l'androgyne transmit par le Sheykh abd al-Wâḥid Yaḥya au Sheykh abd al-Azîz Mustafâ note « ḤWA ».

Mais il n'y a pas plus de « V » dans le Saint Nom de Marie que de « H » dans celui de Jésus et l’occurrence de Loudun comme celle de Foy doit être lue « I.M.I » pour « Jésus – Marie – Joseph » avec le « A » de « Maria » qui n'apparaît pas dans celui de « Marie ».

Il est néanmoins incontestable que la Syllabe germe du Véda reprend en sanskrit des équivalences pour les lettres « M » et « A » du Saint Nom de Marie reliées par la voyelle de la lettre « Wâw » qui sert de ligature aux lettres « AUM ».

Cette ligature est celle du Trait d'union de la lettre « A » qui n'apparaît pas toujours au centre du Saint Nom de Marie ; montrant par là qu'il s'agit bien d'une expression du signe cyrillique qu'on retrouve parfois au-dessus des lettres.

Reste que l'inversion des lettres montre aussi qu'il s'agit là du Germe et ici de la Matrice qui le reçoit ; identifiant le Verbe incarné au Véda. Quant à la Syllabe « OM » elle montre une omission de la voyelle médiane similaire à celle du trait d'union.

Les dérivées du Verbe – « AMON » / « AMEN » / « AMIN » – qu'indique Michel Vâsan dans son article de 1964 sur le Triangle de l'androgyne et [ la ] Monosyllabe indiquent par ailleurs un contexte grammatical où la voyelle perd sa fonction de transition.

Et si le Germe de la Matrice identifie le Verbe incarné que le Noble Coran révère comme celui d'Allâh en désignant le fils de Marie, nous pouvons révérer le Sceau des prophètes comme l'Amin d'Amina dans la sphère d'al-Ḥayy – le Vivant qui ne meurt pas.

« al- Ḥayy al-Qayyûm »
   

    

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