mercredi 8 juin 2022

Trois théologies trinitaires

Pour le douzième cycle du Janus
quand la nuit absorbe le jour :

Comme nous l'avons théorisé, il y a trois types de théologies trinitaires :

- la théologie orthodoxe pour laquelle le Fils et le Saint Esprit procède du Père

- la théologie catholique pour laquelle l'Esprit Saint procède du Père et du Fils

- une théologie chevaleresque pour laquelle le Fils procède du Père et du Saint Esprit

La théologie orthodoxe préserve l'unicité du Père, la théologie catholique garantit l'unité du Saint Esprit, la théologie chevaleresque affirme l'autonomie de l'Esprit Saint par rapport à l'incarnation du Verbe dans les ordres ecclésiastiques.

Quant au Noble Coran, il refuse le schéma trinitaire mais affirme la double précession de l'Esprit du Verbe d'Allâh qui s'incarne dans le fils de Marie.

Les ordres ecclésiastiques se situent sous la tiare pontificale en-deçà des trois hiérarchies dionysiaques théorisées par l'Aréopagite dont Marie s'est fait le réceptacle à partir de son assomption.

Hormis la conformation au Christ dans l'unité du Saint Esprit, il n'y pas d'au-delà dans la station mariale qui est celle d’Artémis comme il n'y a pas d'au-delà dans le maqâm muammadien qui lui correspond.

Le maqâm de la lumière bleue se caractérise par la présence du Sceau des prophètes et par celle du Sceau des saints muammadiens avec l’imam du Tawid en raison d'une ressemblance dans l'économie cyclique des stations.

La station mariale et le maqâm muammadien convergent dans la lumière qui les caractérise jusqu'au point de non-retour qui est celui de la parousie dans l'accès à l'intelligence prophétique du fils de Marie.

Au-delà de ce point de non-retour, il n'y aura plus de passage en-deçà d'al-Ḥayy – le Vivant – dans la sphère adamantine d'al-Khidr qui est celle de sa représentation ancestrale.

En deçà du Vivant, il faut distinguer deux types de sainteté spécifiquement chrétienne : celui de la sainteté franciscaine qui a été scellée par le Padre Pio (1968) et celui de la sainteté grégorienne qui a été scellé par le pape Luciani (1978).

Au-delà de ces deux types de sainteté, il ne peut y avoir de sainteté spécifiquement chrétienne qui ne soit universelle – incluant par là-même une sainteté spécifiquement muḥammadienne scellée par son Pôle cachée (1799).

   

    

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