vendredi 10 mars 2023

Le nombre des lettres

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Le nombre des lettres est soixante (60) quelque soit les variations du langage. C'est un nombre à la fois nécessaire et suffisant.

Le nombre des consonnes est deux fois vingt-huit (56) qui est le nombre des mansions lunaires (28) pour les lunaisons sidérales : isolées ou reliées, hiératiques ou cursives, majuscules ou minuscules.

Le nombre des mansions (28) est ici indépendant de celui des lettres dites lunaires (14) par opposition aux solaires (14) de la langue arabe qui redoublent ces consonnes avec une « shadda ».

À ce nombre de consonnes, il faut ajouter les trois voyelles (3) auxquels se rapporte tout autre accentuation – médium, grave ou aiguë – et au nombre des voyelles, la « sukûn » (°) qui neutralise la consonne à la fin des phonèmes.

Les trois « harakât » – « fatha » / « kasra » / « damma » – et le signe de quiescence (°sont en relation avec le quaternaire universel qui organise les quatre semaines du mois sidéral et les quatre saisons de l'année où sont établis les douze mois synodiques.

Quand le nombre des consonnes est vingt-deux (22), elles sont en relation avec la valeur des lames (30) qui est celle des jours (30) pour les mois synodiques et celle des années (30) pour les générations.

Il faut mettre le nombre qui en résulte (660) en rapport avec un nombre de phases (600) pour la décade des mois et un nombre de jours (60) pour le Janus en rapport avec celui des lettres.

Le dédoublement des consonnes en rapport avec les mansions lunaires des lunaisons sidérales (28) correspond également à un nombre de phases (56) auxquels ne serait correspondre celui des voyelles (3) et du signe de quiescence (°).

Les voyelles (3) et le signe de quiescence (°) sont donc par rapport aux phases des consonnes (56) ce que les jours du Janus (60) sont par rapport aux phases de la décade (600) : des signes fixes par rapport à des signes doubles.

Les jours du Janus sont toujours en rapport avec la valeur du Phénix : cinquante par rapport à un nombre d'années (500) ou soixante par rapport à un nombre de lunaisons (6.000) sans que cette valeur ne varie par rapport à ces unités synodiques.

Dans le premier cas, on ne retient que le double des vingt-deux lettres (44) en augmentant le nombre des voyelles à cinq (5) que complète le signe de quiescence (°).

Le signe de quiescence (°) correspond alors au « E » muet ; ses accents – quand ils sont pris en compte – supposant qu'on regroupe les graves bien qu'ils tendent vers la médiane ou l’aiguë.

Il faut toutefois constater que dans les deux cas la première des voyelles sous le « hamza » du « fatha » apparaît aussi comme la première des consonnes – le « Alif ».

Elle apparaît alors comme la première des lettres tandis que comme voyelle on la considère comme l'Unique qui apparaît au début du Véda – « AUM » / « AMON » / « AMEN » / « AMIN ».

Le Véda sanskrit se présente comme une syllabe – « OM » – retranscrite par les trois lettres – « AUM » – dont le graphisme original se compose de cinq signes – « Jagrat » / « Swapna » / « Sushupti » / « Turiya » / « Maya ».

« AMON » est une anthropogenèse collective – « tanwin » – dont les variations sémitiques sont en rapport avec le Verbe incarné ou l'Intelligence prophétique.

   

    

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