Pour
le vingtième cycle du troisième mois de la décade
comprenant
la nuit et le jour :
720 |
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Nirvâna du Bouddha |
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Saddharma |
la Bonne Loi |
Hinayâna du Theravâda |
500 |
Transfer de la Voie |
500 |
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Pratirûpakadharma |
la Loi contrefaite |
Mahâyâna de la Mahâsâńghika |
500 |
Mahâyâna provisoire |
500 |
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Paścimadharma |
la Loi finale |
Mahâyâna définitif |
500 |
Extinction et renouvellement du Dharma |
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2030 |
In « Présence du Bouddhisme » sous la direction de René de Berval (1987)
Avec une note péjorative dans la chronologie des appendices :
« Japon – Époques de Heian et de Kamakura (IXe – XIVe siècle) » [ ... ]
« XIIIe siècle – Nichiren (1222 – 1282) prétend réformer le Bouddhisme. Date théorique de la fondation de sa secte : 1253. »
[ Japon – 1280 – La Loi finale est définie par le Dai Gohonzon du Daishônin. ]
Le 12 octobre 1279 : calligraphie des six syllabes du mantra « Nam Myoho Renge Kyo »
La période d'extinction et de renouvellement du Dharma est de 250 ans – 1/10e des 2.500 ans qui s'étendent sur les trois catégories principales.
La période initiale fut amputée de sa moitié. On considère dès lors l'existence théorique de cinq périodes de cinq cents ans qu'on distribue de différentes façons par degré.
Ki-tsang en introduit une sixième marquée par sa dégénérescence – celle que nous réduisons également de moitié (250).
On reconnaît dans ces périodes de cinq cents ans le cycle du Phénix aux six mille lunaisons là où nous l'avons trouvé.
Dans la triade orientale du kali yuga, les bodhisattvas du nirmâṇakâya – Padmasambhava et le Daishonin Nichriren – soutiennent le Mahâyâna provisoire et définitif :
« Tibet – 747 – Le roi Khri-srong-de-tsan fait venir de l'Inde le fameux « guru » magicien Padmasambhava, qui rétablit l'influence du Bouddhisme fortement combattu par les sectateurs bon-po après la mort du précédent souverain.
« Naissance du Lamaïsme, par fusion du Mahâyâna, du Tantrisme et du Bon-po. L’église fondée par Padmasambhava constitue la secte des Nyin-ma-pa [ ... ]. »
[ « Chine – 1270 – Conversion de Qubilaï khan au Lamaïsme. » ]
« Tibet – 1270 – Qubilaï khan invite le patriarche des Sa-skya-pa [ ... ] à la cour de Pékin et se convertit au Lamaïsme. [ ... ] »
Le transfert de la Voie et le fondement de la Mahâsâńghika se font sous la figure titulaire de Vajradhâra – l'Esprit du Bouddha Sâkyamuni – qu'on identifie ensuite à Amitâbhâ :
« Chine – VIIIe siècle – [ ... ] dogme [ du bouddha ] Amitâbhâ »
Vajradhâra est au centre du dharmakâya des trikâya entouré des quatre bouddhas primordiaux ; Sâkyamuni, au centre des huit bodhisattvas du sambhogakâya dans le ciel des Tuṣita.
les quatre bouddhas du dharmakâya |
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Amitâbha |
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Vajrapani |
Vajradhâra |
Viskambhin |
Vairocana |
les huit bodhisattvas du sambhogakâya |
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Samantabhadra |
Maitreya |
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Akashagarbha |
Sâkyamuni |
Kshitigarbha |
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Mahasthamaprapta |
Sarvanirvarana |
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Avalokiteshvara |
Mañjushri |
La
fin du Saddharma se réfère « à l'histoire troublée des deux
derniers siècles de l'ère ancienne [ avant l'ère chrétienne ] :
[ ... ]
« [ ... ] vers 189, les Yavana de Démétrios procèdent à la conquête du Gandhâra, du Pendjab et de la vallée de l'Indus ; [ ... ]
« [ ... ] quelques années plus tard, entre 180 et 169, des armées grecques, sous la conduite des généraux Apollodotos et Ménandre, pénètrent en Inde centrale et atteignent Pâṭaliputra.
« Vers l'an 90, invasion des Śaka de Mauès, qui renversent les derniers rois grecs de Taxila.
« Au début de notre ère enfin, le Pahlava Gondopharès, devenu Suren de l'Iran oriental, renverse le Śaka Azès II et établit sa capitale à Taxila. »
Cf. Étienne Lamotte – Op. Cit. Ibidem (1959)
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