mardi 11 avril 2023

La science des saints

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« Ainsi, les sept cieux peuvent-ils se lire comme les sept facultés de la perception et de l'intelligence ; les sept terres, comme les sept couches du corps.

« Par-delà cette relation voyageuse entre le macrocosme et le microcosme, les sept planètes réfléchissent dans le monde céleste les lumières des sept principaux attributs divins.

« Tout ceci, l'interprète le perçoit dans son monde propre. Les allusions assez nombreuses à la transcendance divine lui rappellent les limites de cette perception. »

Cf. Denis Gril – Introduction au dévoilement des effets du voyage – Le voyage de l'interprète – D'un voyageur à l'autre (1994)

Les sept planètes de l'interprète forment ici le prisme de l'intelligence prophétique du Coran dans le voyage céleste qu'elle entreprend à travers ses douze maisons zodiacales qui s'achève avec la descente de l'archange par l'ascension du Sceau des prophètes.

« La science – à la fois unique et diffuse – a besoin d'hommes qui la portent. Quand ceux-ci sont nombreux en raison de leur sainteté – car il s'agit de la science des saints – la science est partagée entre eux.

« C'est pourquoi elle n'abonde pas chez ceux qui nous ont précédés. Ceux qui la détenaient ne le laissaient pas paraître car ils la dominaient.

« Mais quand sont peu nombreux ceux qui peuvent porter la science du fait de la corruption du commun des hommes, le saint la reçoit en abondance car la part de chaque homme corrompu lui échoit et il en devient l'héritier.

« Aussi la science, l'ouverture spirituelle et le dévoilement abondent-ils chez les hommes des époques ultérieures. Lorsque quelqu'un possède une part de cette science, elle devient manifeste en lui et s'impose à lui par sa profusion.

« Gloire donc à Celui qui donne à tous ! Malgré tout le dernier venu est pesé à la balance du premier s'il le suit et le prend pour modèle en ce qui concerne le poids – autrement dit l’œuvre – mais non la science [ divine ] car [ elle ] possède sa propre balance.

« Cela est la grâce de Dieu ; Il la donne à qui Il veut et Dieu détient une grâce immense ». – Cf. S 57 V 21 et S 62 V 4

Cf. Le dévoilement des effets du voyage – § 8 – du Sheykh al-Akbar – « Kitâb al-isfâr 'an natâ'ij al-asfâr » – traduit pas Denis Gril (1994)

Le juste suit le saint parce que le saint est suivit du juste comme une ruche attire ses abeilles ; mais c'est « ar-Raḥmân » qui S'est assit dans la Nuée sur le Trône du Nom de Majesté – « Allâh ».

Nous disons que Dieu et son Trône sont dépourvu de mouvement parce que c'est bien ce qui apparaît à celui qui ne L'aperçoit pas – « Huwa » – dans Son déplacement entre la Nuée de Sa transcendance et le Trône de Sa miséricorde.

Et c'est ce premier voyage accomplit par L'essence de l'ipséité divine vers la qualification de Sa quiddité qui constitue la demeure du saint où les prophètes ont été dotés des paroles sanctifiantes et les messagers des actes contraignants.

Le voyage de L'ipséité divine vers la qualification de Sa quiddité s'accomplit entre les stances (36) de la seconde qui se décomposent en phases (72) comme celles du jour où les phases diurnes correspondent aux pâmes et les phases nocturnes aux syncopes.

   

    

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