dimanche 30 avril 2023

Le nombre des sphères célestes

...

« Lorsque les éléments simples nous furent dévoilés, nous trouvâmes que les [ vingt-huit ] lettres [ arabes ] se répartissent selon quatre degrés :

- Les [ trois ] lettres dont le degré comporte sept sphères célestes : l'Alif, le Zây et le Lâm [ qui compose le mot « Azâl » de l’Éternité et qui comprend le Pôle ] ;

- Les [ trois ] lettres dont le degré comporte huit sphères [ célestes ] : le Nûn, le Sâd et le Dâd  [ qui comprend l'un des quatre piliers ] ;

- Les [ quatre ] lettres dont le degré comporte neuf sphères [ célestes ] : le 'ayn, le Ghayn, le Sîn et le Shîn ;

- Les [ dix-huit ] lettres dont le degré comporte dix sphères [ célestes ] : le reste des [ vingt-huit ] lettres de l'alphabet [ arabe ] [ semblables aux mansions sidérales du cycle lunaire. ]

« Chacune de ces lettres est constituée à partir de dix sphères célestes, de même que les précédentes le sont à partir de neuf, huit ou sept sphères – ni plus ni moins. »

« Le nombre des sphères célestes qui sont les éléments simples dont nous venons de parler et à partir desquelles les lettres sont « existenciées » est de « 261 ».

« (3 x 7) + (3 x 8) + (4 x 9) + (18 x 10) = 21 + 24 + 36 + 180 = 261 »

« Le degré [ du ] septénaire des lettres et ses lettres [ ... ] correspond à la Présence divine qui impose la Loi.

« Le degré [ de ] l'octénaire des lettres et ses lettres [ ... ] représente dans le monde des Lettres ce qui est le propre de l'Homme [ en temps que représentation de la Présence divine. ]

« Le degré [ du ] nonénaire des lettres et ses lettres [ ... ] [ représente dans le monde des Lettres ce qui ] est le propre des djinns.

« Quant au degré [ du ] décénaire – le second hiérarchiquement [ entre la Présence divine le propre de l'Homme ] et comportant le reste des lettres, il [ représente dans le monde des Lettres ce qui ] est le propre des anges. » [ ... ]

Cf. La hiérarchie des lettres au deuxième chapitre de la première section de la première partie des « Futûhât » du Sheykh al-Akbar traduit par Denis Gril dans La science des lettres (1988)

C'est au nombre des sphères célestes (261) que se rapportent les théophanies qui n'ont pas été attribuée aux cycles de la décade (300) et du Janus (60), à leurs mois (12) et à leurs semaines (52) ou à leurs jours complémentaires (6) – « 360 + 5 = 364 + 1 ».

Comme celles des jours complémentaires (6) et de leurs bissextiles (2) ont été ramenées à trois – Prime (2), Tiers (1) et Quinte (2) – en rendant compte du nombre des jours du Sabbat (80), le nombre des théophanies ne saurait dépasser ici « 688 ».

« 261 + 300 + 60 + 12 + 52 + 3 = 688 »

« La manifestation du secret de l’Éternité dont il est question à propos du « Nûn » [ l'un des quatre piliers ] est encore mieux achevée et établie dans le « Sâd » et le « Dâd » [ qui complètent le degré de l'octénaire ] grâce à l'existence en eux d'un cercle parfait.

« Ainsi les réalités essentielles du « Alif », du « Zây » et du « Lâm » propres [ à la seigneurie du divin ] se ramènent à celles du « Nûn », du « Sâd » et du « Dâd » propres au serviteur.

« Le Vrai divin se retrouve ainsi qualifié de secrets qu'il nous a été interdit de dévoiler dans les livres » [ qui nous font part de leurs théophanies. ]

Cf. Sur la lettre « Nûn » au deuxième chapitre de la première section de la première partie des « Futûhât » du Sheykh al-Akbar traduit par Denis Gril dans La science des lettres (1988)

Une fois que les jours complémentaires ont été distribués au gré des saisons, la réalité perpétuelle qui rend compte de leurs nombres se coordonne sur le dixième jour du Janus qui est le Lundi de l'Apocatastase.

L'axe des 16 semaines de 112 jours de la période hivernale qui fait face aux 36 semaines de 252 jours de la période estivale correspond alors au 17 janvier dans la migration des jours complémentaires vers le Solstice d'hivers (5) et l’Équinoxe du printemps (2).

Par ailleurs, ces dix-sept se retrouvent entre le Mercredi de la Chandeleur des trente-six chandelles qui suivent celui du Solstice et les Prémices des trente-six qui précèdent l’Équinoxe – donc entre le trente-troisième et le cinquantième jours du Janus.

Ces jours qui correspondent théoriquement à la fin de l'hibernation et au début de la végétation que nous mettons en rapport avec une période de jeûne se retrouvent dans le second mois du Janus où ils aboutissent au Samedi de l'Anabase.

Ainsi le jour du Solstice d'hiver et celui de la Chandeleur se retrouvent un Mercredi au centre des jours de la Semaine tandis que ceux de la Catabase et de l'Anabase se retrouvent un Samedi qui est celui du Sabbat pour la Toussaint et la Parentelle.

C'est au Lundi du Solstice d'été qui faut faire correspondre celui de l'Apocatastase sur son Axe qui correspondrait à celui de l'étoile Sirius sous une latitude qui lui servirait de portique ; c'est du moins ce que nos ancêtres tenaient pour assuré.

On doit donc tenir le Jeudi de l’Équinoxe d'automne comme esseulé du point de vue des sept jours remarquables tandis que celui du printemps et son double sont tenus en dehors du décompte des jours de la Semaine comme le sixième des jours complémentaires.

Et Dieu est plus savant qui a remis les soixante jours du Janus en correspondance avec les six mille lunaisons synodiques du Phénix de l'Ancien des jours en les écartant de leurs décompte ce sont les cinq premiers jours complémentaires qui sont écartés.

   

    

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