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Retour vers la demeure des haltes
Pour
la demeure du vingt-huitième
jour qui succède à la nuit
au sixième mois de la décade :
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« 22 . 17 » [ ... ] « 24 . 11 »
« A . [ $ ] . I . P . T . [ S ] . Y . X . Ω »
« 1 + [ 6 ] + 10 + 100 + 300 + [ 200 ] + 400 + 600 + 800 »
La huitième lettre du Chrisme résulte de la décomposition de la hampe avec la anse du Rhô (100) qui repose alors sur un Iota (10) – cette possibilité distinguant alors le Chrisme carolingien avec le « P » du Chrisme romain avec le « I ».
Le Saint Nom de Jésus fait passer la valeur du Stigma (6) à celle du Sigma (200) qui décomposé en deux cédilles forme avec elles une neuvième lettre semblable à l'un des deux Gamma (3) du Digamma (2 x 6).
Il faut toutefois considérer qu'elles ne sont guère dissociables dans leurs représentations et que l'alternative qu'elles nous proposent pour la valeur des lettres ne nous permet pas de les considérer simultanément.
1 – Les lettre du Chrisme avec le « X » et le « P » :
Les lettres du Chrismes sont d'abord les deux premières lettres du Christ – le Khi (600) et le Rhô (100) – comme celles du Saint Nom pourraient être celles des Jésus en grec avec une italique – le Iota (10), l'Êta (8) et le Sigma (200) : « I.H.S »
2 – La rouelle du Christ avec le « X » et le « I » :
Le Khi (600) et le Iota (10) forment le sénaire d'une roue à six branches ou une croix tridimensionnelle dont l'axe vertical est l'initiale du Saint Nom de Jésus : « I »
Les lettres du Christ sont par ailleurs toute représentées : « X . P . I . S . T » mais l'italique du Sigma (200) remplace le « Σ » grec.
3 – Le Cycle hebdomadaire des cohortes avec le « X », le « P » et le « T » :
Le septénaire des centaines représentées par le Khi (600) et le Rhô (100) est celui des jours de la Création avec le Sabbat comme représentation des trois cohortes séculaires de la Triade chrétienne avec leurs sceaux respectifs :
- Jésus représenté par la croix du Khi (600) avec le « X »
- Colomban représenté par la crosse du Rhô (100) avec le « P »
- François représenté par la toise du Tau (300) avec le « T »
La somme des trois lettres (1.000) est celle du Iota (10) multipliant celle du Rho (100).
4 – L’emblème funéraire de la Piraterie avec le « X » et la anse du « P » :
La anse du Rho (100) et les branches du Khi (600) forment un crâne avec deux fémurs qui se croisent sur les monument funéraires et sur le drapeau de la piraterie.
5 – La crosse épiscopale de l'Amphisbène avec le « P » :
La hampe et la anse du Rho (100) forment la Crosse épiscopale de saint Colomban représenté par le Serpent à plume du Quetzalcóatl ou par le Caducée de l'Hermès trismégiste qui ordonne les triades.
6 – Le fléau de la Balance carolingienne avec le « Y » entre le « A » et le « Ω » :
Le pied du Rho (100) et les branches supérieures du Khi (600) forment un Upsilon (400) aux branches duquel sont suspendus par deux éclairs l'Alpha (1) et l'Oméga (800) apocalyptiques – cf. Ap I 8 + XXI 6 + XXII 13.
La nombre de l'Upsilon (400) vaut la moitié de l'Oméga (800) sur l'axe central du Rho (100) qui indique ici une limite avec la sacre de Charlemagne (800).
L'upsilon (400) et ses liens vers l'Alpha (1) et l'Oméga (800) ont ici la forme italique d'un « M » (40) qui est celle de la lettre Médiane comme le confirme le palindrome de la lettre « Mîm » (2 x 40) pour la lettre sémitique.
7 – La hampe et la anse de l'Ânkh avec le « P » et le « T » :
La anse du Rho (100) et la toise du Tau (300) forment à leur sommet le Sceptre pharaonique de l'Ânkh.
Le nombre du Tau (300) vaut ici la moitié du Khi (600) sur son axe central mais avec celui du Rho (100), il vaut celle de l'Upsilon (400) entre l'Alpha (1) et l'Oméga (800).
8 - Les cédilles du Serpent avec le « S » et le « T » :
Les deux cédilles du Stigma (6) s'opposent au pied du Tau (300) où les deux hémicycles du Serpent sont comme les angles d'un Digamma (6) qui forment avec ces deux Gamma (2 x 3) un « F » (6) qui les superpose.
Le « И » cyrillique rappelle le Cercle des cédilles quand elles ne s'opposent pas et le Carré de la Svastika pour le Digamma (6) quand il forme avec l'italique du « N » (50) un « V » (6) entre deux colonnes pour les tenants « H » d'une échelle.
Cette formation entre les deux tenants de l'échelle garde alors la valeur d'un « Vav » (6) hébraïque tandis que la valeur du Nu (50) grec reste invariablement celle d'un « Nûn » (50) sémitique.
Sur le damier qui représente la sphère sublunaire, le palindrome de la lettre « Nûn » (2 x 50) garde la valeur du Rho (100) tandis que celui du « Vav » (2 x 6) à celle des maisons zodiacales de la sphère céleste pour leur représentation synodique.
9 - La roue du Dharma avec le « X », le « I » et le « T » :
La toise du Tau (300) quand elle passe par le centre du Khi (600) et de l'Iota (10) forme l'horizon d'une roue octogonale.
10 – Les armes du Christ avec le « X », le « I » et le « T » :
La toise du Tau (300) quand elle passe sous le sommet du Iota (10) forme avec sa tangente un Crucifix où la Perche et la Lance s'entrecroisent pour former les branches du Khi (600).
11 – Le Tau franciscain avec le « X » et le « T » :
Les bras du Christ et du Poverello d'Assise reconnaissables à leurs stigmates réciproques forment quand ils s'entrecroisent sur un Tau l’emblème de la Conformité au Christ.
12 – Le Saint Nom de Jésus avec le « I » et le « S » :
La toise du Tau (300) au sommet de son piédestal « T » élevé sur l'échelon de son échelle « H » forme la ligature cyrillique des lettres « I » et « S ». Les cédilles du Stigma (6) qui enlacent l'Iota (10) au pied du Chrisme préfigurent alors l'italique du Sigma (200) :
« 10 + 8 + 200 + 70 + 400 + 200 »
« I . H . Σ . O . Y . Σ »
« 8 . 8 . 8 »
« $ »
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« Pour ce qui concerne la fin du cycle, les sources traditionnelles apportent également quelques nuances.
« Ainsi Hésiode mentionne une « race divine [ de ] héros », ce qui conduit à poser la question de savoir s'il faudrait envisager un cinquième âge qui s'ajouterait au quatre autres.
« René Guénon [ ... ] a écarté cette idée en précisant que « l'âge des Héros » n'est aucun des quatre âges en lesquels se divise le « Manvantara » ni un autre âge spécial qui viendrait s'ajouter à ceux-là, ...
« ... mais plutôt une simple subdivision [ qui ] se situe dans l'âge de fer [ ... ] dont il est peut-être comme la première phase et où il représenterait encore une sorte de reflet des âges précédents. »
Contrairement au fils de la Vierge dans la divinité du fils de Dieu, le héros n'est qu'un demi-dieu né d'un simple mortel séduit par une déesse.
Il représente bien pour Hésiode l'âge qui précède l'âge de fer et qui est caractérisé dans la descente cyclique du Manvantara par le nombre « 2 » – autrement dit le troisième en commençant par celui du « 4 » qu'on appelle le « Dvapara-yuga ».
Dans la remonté cyclique de l'âge de fer, il représente le reflet de cet âge où l'année ne comprend encore que trois saisons suite à une subdivision de la première en deux parts égales autour du Solstice d'été.
Ce reflet est la deuxième étape parmi les quatre saisons du quatrième âge qui correspond alors à l'hiver quelque soit l'ordre qu'on donne aux saisons et qui correspond au séjour d’Hadès dans les enfers que le héros doit traverser pour retrouver ses ancêtres.
L'ordre des saisons dans le sens de la remonté cyclique à l'âge de fer commence par le Printemps avec Dionysos qui inaugure cette pérégrination en suivant l'ordre inverse par rapport à l'ordre naturel pour s'achever avec le Janus de l'âge d'Or en Été.
« Chaque époque [ du cycle cosmique ] se différencie des autres par sa qualité propre selon un processus descendant qui se reflète dans la prédominance successive de l'esprit de chaque caste depuis la plus haute jusqu'à la plus basse.
« Du point de vue initiatique, il convient de souligner que l'âge d'Or ne correspond pas uniquement à la caste des Brahmanes et à l'autorité spirituelle que ceux-ci ont le privilège de détenir, ... [ sur celles des Kshatriyas et des Vaishyas ]
« ... mais aussi et même avant tout à la caste primordiale unique qui existait dans le « Krita-yuga » et qui contenait les quatre « varnas » ultérieurs en principe et à l'état indifférencié de la même façon que l'éther contient les quatre autres éléments. »
Tout dépend du nombre des castes : s'il n'y en a que trois, la première des quatre est « la caste primordiale unique » mais s'il y en a quatre suite à une subdivision de la troisième, la première des trois devient la première des quatre en prenant la place de l'unique.
Cette décadence – « 1 < 3 < 4 » – se poursuit quand apparaît la cinquième : ...
« ... dans le songe de Nabuchodonosor tel qu'il est interprété par le prophète Daniel » où les pieds du colosse apparaissent dans « un mélange de fer et d'argile qui symbolise les êtres impurs inférieurs aux quatre castes traditionnelles ».
Les quatre étape de cette décadence – « 1 < 3 < 4 < 5 » – s'achève donc avec l'apparition de la caste des « Shûdras » qu'on situe théoriquement par rapport à la succession des quatre âges du cycle cosmique : « 10 = 4 + 3 + 2 + 1 » pour « 25.920 = 360° x 72 ».
Et si la caste primordiale appartient par définition au mythe originel, rien n'autorise à parler des quatre castes traditionnelles puisqu'à l'origine de la différenciation des castes elles ne sont que trois en relation avec leurs « gunas » : « Sattwa », « Rajas » et « Tamas ».
Pour les soutiens du Collège invisible de l'Empire hiérarchique universel, l'angle du quatrième Pilier n'apparaît pas pour en exclure un cinquième en-dehors de sa base mais bien pour le réintégrer au centre de son édifice.
La pierre qu'on rejeté les bâtisseurs devenant la pierre d'angle au centre de la voûte.
Cf. Abd ar-Razzâq Yaḥyâ – Le Maître de l'Or. Aperçus complémentaires sur la tradition hermétique – La race Noire (2016)
|
Blanc |
Nord |
Eau |
Enfance |
Lymphatique |
Hiver |
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Jaune |
Est |
Air |
Jeunesse |
Nerveux |
Printemps |
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Noir |
Sud |
Feu |
Maturité |
Sanguin |
Été |
|
Rouge |
Ouest |
Terre |
Vieillesse |
Bilieux |
Automne |
Pour
les quatre races auxquelles on attribue une couleur, on ne peut guère
les faire correspondre qu'aux quatre directions de l'espace où seul
le septième climat correspond à l'une d'entre elle sur le pourtour
septentrional du pôle Nord.
Les six autres climats se répartissent du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest sur le pourtour méridional du même continent primordial en-deçà du mont Kailash.
La répartition des éléments, des âges de la vie, des tempéraments et des saisons pour peu qu'elle ait un sens ne peut être que celle des prédominances théoriques d'un aspect sur des types axiologiques.
Elle permet néanmoins de confirmer que ces caractères se caractérisent par un quaternaire où il n'y pas de cinquième élément si n'est l'espace dans lequel ils s'organisent et qui les contient tout en étant contenu par leur contenant.
L'aporie à partir de laquelle Guénon va délimiter l'orthodoxie de la Tradition orientale est donc largement sans fondement puisqu'elle se contredit d'elle-même en fournissant des matériaux contraires à sa propre délimitation.

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