Le nombre de la décade

Pour le treizième cycle du troisième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

Dans le thriller métaphysique où Gilbert Sinoué profane allègrement le Saint Nom du Christ pour soutenir une historiographie frelatée, il est question du Nombre d'Or.

Sinoué croit au Nombre dont il nous rappelle la formule : « (1 + √ 5) / 2 = 1,618 à l'infini... » et lui prête des propriétés improbables en le divisant par deux : « 1,618 / 2 = 0,809 ».

On observe le Nombre d'Or – « Φ » – en architecture depuis l'Antiquité et dans des représentations picturales où il permet de tracer des parallélépipèdes, des pyramides et des spirales auxquelles on attribue des propriétés remarquables.

Ces propriétés sont strictement esthétiques mais elles véhicules une mentalité à partir d'un principe qui est celui d'une équivalence entre un Tout et des parties inégales.

Ce principe d'équivalence est une extension du « T'aï Ki » où les périmètres du Yin et du Yang sont équivalents à celui du Tao : « 1 = 1/2 + 2/4 ».

Pour le Nombre d'Or, c'est la totalité d'un segment (AC) divisé par sa partie la plus grande (AB) qui est équivalente à la division de cette partie (AB) par sa différence (BC) :

« AC / AB = AB / BC »

Cette équation permet d'établir un rapport harmonieux entre la largeur et la longueur d'un rectangle ou entre les diagonales et la hauteur d'une pyramide à partir d'un centre et d'élever un carré sur les arêtes d'un parallélépipède à partir de son parallélogramme.

À ces propriétés surnaturelles, on ajoute celle de la spirale dans un cône dont les spires empruntent une succession de tracés semblables à ces figures géométriques qui se retrouvent dans tous les règnes de la nature.

Mais le Nombre d'Or n'est que la moiter d'un symbole qui nécessite d'être rassemblé avec sa Décade pour nous représenter un Tout sous la forme d'un Pentagramme.

Le Pentagramme se construit à partir d'un pentagone qui divise un cercle de trois cents soixante degrés à partir d'un centre en cinq angles de septante-deux degrés :

« 5 x 72° = 360° »

Les cinq droites du Pentagramme coupent deux droites à chaque endroit où chaque droite est coupée en deux endroits ; et pour chaque endroit établissent le Nombre d'Or par rapport aux parties des cinq droites.

Autrement dit, chaque Nombre d'Or inscrit dans un Pentagramme n'est que la décime d'une décade dont procède la proportion géométrique d'une arithmétique.