vendredi 16 juin 2023

Le nombre des talismans

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« Cette descente [ de l'Intellect souverain dans les formes sensibles ] procède de la station du troisième « talisman » qui compte parmi un des treize. »

Formes des théophanies que le Sheykh al-Akbar qualifie dans son prologue de « nombreuses » mais qu'il abrège en ne mentionnant qu'une centaine d'entre-elles « ou un peu plus » (109) de manière concise et rapide.

La différence (9) avec cette centaine (100) rappelle le séjour des hommes de la Caverne dans le vingt-cinquième verset de la sourate « al-Kahf » (18) :

« Or, ils demeurèrent dans leur caverne trois cents ans auxquels s'en ajoutèrent neuf. »

Ici le nombre des ans (300) est celui des jours la décade (10 x 30) auquel s'ajoute une différence (9) entre deux mesures de temps sur une même période – celle des trois cents.

Le nombre de ces années ou de ces jours correspond à celui des « notables » qui sont comme les « yeux » de la divinité dans le monde des formes sensibles.

Nombre auquel s'ajoute ensuite celui de la hiérarchie initiatique des nobles (40) au Pôle (1) en passant par les substituts (7), les piliers (4) et les esseulés (3) dont l'image la plus récurrente est celle des trois archanges.

Leur plérôme (355) est alors celui des jours qui caractérisent une année de douze lunaisons synodiques qui alternent entre vingt-neuf et trente jours auxquelles on ajoute un jour complémentaire à la fin du cycle – « (6 x 29) + (6 x 30) + 1 = 355 ».

Ce nombre de jours (355) correspond bien sûr à celui des années (300) mentionnés par la sourate « al-Kahf » (18) en-deçà de leur différence (9) avec une autre mesure du temps.

Or, ce plérôme (355) se différencie de celui des « éons » (365) dans une tradition gnostique qui ne fait mention que de treize lunaisons sidérales de vingt-huit jours avec le même jour complémentaire – « (13 x 28) + 1 = 365 ».

Dans un tel contexte, les treize « talismans » dont il est fait mention dans le Livre des théophanies du Sheykh al-Akbar ne peuvent être que les lunaisons sidérales auxquelles s'applique la différence (9) de la sourate « al-Kahf » (18).

Mais à quoi doit-on y faire correspondre le troisième d'une série de treize ?

Il serait tentant de n'y voir que le premier mois de la décade (10) au-delà du Janus (2) mais ce décompte reste bancal puisqu'on ne sait qu'y faire d'un treizième dont il ne reste qu'un nombre de jours complémentaires (5) ventilés ensuite au gré des saisons.

Il n'en reste pas moins que le terme de cette troisième lunaison pointe un nombre de jours (3 x 28) vers l'équinoxe du printemps où nous situons un sixième jour complémentaire et son bissextile.

Ces jours là – le sixième et son bissextile – sont en théorie celui qui complète le cycle des semaines sidérales (52 x 7) et celui du Phœnix aux six mille lunaisons qui le distribue sur un cycle de cinq cents ans – « 0,25 > 0,24 < 0,242 ».

Mais il faut encore pour réaliser cette conjonction ajouter dans notre décompte (84) le jour complémentaire (1) qu'on ajoute déjà à nos deux plérômes.

Reste le nombre des théophanies que nous limitons à « 688 » sans tenir compte d'un treizième mois et d'un jour d'exception tout en regroupant deux par deux autour du solstice d'hivers les quatre jours sabbatiques qui sont au nombre des quatre-vingt.

Ce qui fait « 692 » avec le nombre des jours (365), des semaines (52) et des mois (12) compte tenu des sphères célestes (261) à mettre en rapport avec les années du « maha-yuga » (360 x 72) dans le « kali-yuga » (1/10) du « manvantara » (25.920).

À propos des quatre-vingt qui sont entre le Quṭb az-Zaman (1942) et la Gloire de l'Olivier (2022) nous devons nous souvenir que le terme du cycle oriental s'achève dès 2030 tandis que l'octogone des quatre triades occidentales se prolonge jusqu'en 2032.

De la fin de 2030 au début de 2032 – d'un équinoxe à l'autre et toujours au printemps – il ne faut compter qu'un an.

   

    

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