lundi 24 juillet 2023

L'église de l'Immaculée Conception

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« Clément V s'il est souvent malade pense aussi à gouverner l’Église. Son action ecclésiale s'illustre par des gestes forts dès les premiers mois de son pontificat.

« Sillonnant les routes, il se rend à Arles où le premier évêque saint Trophime – grec originaire d’Éphèse – trois fois nommé dans le Nouveau Testament aurait été l'envoyé de saint Pierre.

« Le nouveau pape [ Clément V ] veut montrer son attachement à la Tradition [ sic ] à chaque occasion et sa détermination est significative lors de sa visite à la cathédrale d'Arles comme elle s'impose à d'autres occasions. »

Cf. Philippe de Bercegol – Clément V – Bertrand de Got d'Aquitaine en Avignon – L'étape en Avignon (2006)

Mais que signifie l'attachement de Clément V à la Tradition – avec un « T » majuscule – si l'envoyé de saint Pierre est en fait l'un des sept compagnons de Paul en Asie mineure théorisés par les Actes des apôtres – cf. Ac XX 4 :

- Sopatros de Bérée [ fils de Pyrrhus ]

- Aristarque et Secundus de Thessalonique

- Gaïus de Derbé [ en Macédoine ] et Timothée

- Tychique et Trophime d’Éphèse [ en Asie ]

Arles est l'une des trois premières églises – celle des pauliniens qu'on qualifiera ensuite de marcionites – la Rome des pétriniens ne se manifestant rétrospectivement qu'avec le pape Clément à la fin du premier siècle de l'ère chrétienne.

L'une des trois premières églises avec Jérusalem qui sera réintégrée dans la pentarchie byzantine après sa destruction tandis qu'Arles deviendra le premier des trois sièges grégoriens et avec Éphèse où elle semble ici en mission.

Ces trois églises primitives précèdent les trois sièges pétriniens – Antioche, Alexandrie et Rome – auxquels la pentarchie byzantine ajoute Constantinople et Jérusalem puis Grégoire-le-Grand pour l’église romaine Arles, Séville et Canterbury.

Ce qui en fait onze quand s'ajoutent ensuite le siège léonin de Notre-Dame d'Anis au Puy-en-Velay et le siège pascalin du Saint-Sauveur à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume – onze dont trois en France !

Éphèse apparaît ici comme la première des sept églises auxquels est adressé l'Apocalypse de Saint-Jean et qui constituent un ensemble semblable peut-être à la compagnie qu'à voulu théoriser Luc dans ses Actes – ceux de Pierre et de Paul.

Ce corps dont Éphèse est la tête et qui n'a rien à voir ici avec la suite des âges dans le cours des cohortes de l'âge de fer se heurte à une église judéo-chrétienne que l'historiographie néotestamentaire identifie à celle de Jérusalem.

Et c'est bien évidemment celle de Jérusalem qui est à Rome et celle d’Éphèse qui est à Arles jusqu'à ce que Notre-Dame d'Anis vienne relever au Puy-en-Velay l'effigie de Notre-Dame d’Éphèse qui fut celle d’Artémis.

Cette collusion entre les effigies dans la station mariale d’Artémis est celle qu'on retrouve dans le Noble Coran à propos de Marie et celle à laquelle se sont rendus les musulmans des Pyrénées en Bigorre auprès de l'évêque du Puy-en-Velay.

Cette reddition carolingienne à laquelle nous devons la royauté de Marie sur la France et sur la Navarre est celle de Lourdes où règne par décret céleste depuis 1858 Celle qui s'est présenté à nous comme l'Immaculé Conception.

De tout cela Bernadette Soubirous qui ne savait ni lire ni écrire ne pouvait avoir connaissance. C'est pourquoi nous disons par décret céleste de la petite demoiselle blanche à laquelle des messieurs trop sérieux voulaient absolument donner un nom.

   

    

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