vendredi 1 septembre 2023

La parole de Zeus et les runes d'Odin

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Si on ne trouve guère d'artefact ou d'inscription rupestre pré-chrétien pour les runes, c'est qu'il devait s'agir à l'origine d'une écriture naturelle et non-humaine selon l'interprétation traditionnelle et religieuse de leur provenance.

Qu'elles aient été tracée par la foudre ou par l'érosion n'en change pas le caractère sacré dont la reproduction en-dehors des sites où elles apparaissaient a du paraître sacrilège et prométhéen – leur dénombrement n'ayant alors guère de sens.

Mais leur recensement pour celles qui semblaient avoir un sens évident dans la narration d'un récit légendaire a pu apparaître dans le jeu des nombres comme un démembrement en rapport avec la décade et le quaternaire dont le symbolisme est la croix.

Ce que nous disons pour la préséance des nombres sur ces lettres dans une approche spéculative de leurs signes est donc relative à ces recensements et cesse d'être évident dès lors qu'on aborde leur caractère magique ou oraculaire.

Qu'on puisse s'en servir pour prédire la parole de Zeus est par contre une idée qui nous paraît aussi sacrilège que la reproduction initiale de ces traces qui ont gardé ce caractère sacré que nous accordons à la noblesse des écritures saintes.

Ceux qui revendique le droit au blasphème comme celui de s'interroger librement sur le sens qu'il convient de leur donner au gré des conditions cycliques auxquelles elles sont soumises ont perdu cette part d'humanité qui nous les fait révérer.

Quand leur sens se trouble au point de ne plus pouvoir les comprendre, c'est les Grands Anciens qui dorment sous les éléments qu'il convient d’interroger. Les arbres et les rochers nous disent alors des secrets qu'aucun texte ne serait vous révéler.

J'ai dis à mon âme : « Aleph ! »

Mon âme m'a dit : « Ne dis plus rien ! »
   

    

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