vendredi 19 janvier 2024

La symbolique des nombres

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« Présente dans la symbolique des nombres chez les anciens Américains, la Chine se retrouve aussi dans leur calendrier. Cette dernière constatation vaut surtout pour les Mayas.

« Le calendrier des populations de l'Amérique centrale [ définit ] les mouvements de leur univers temporel par l'intermédiaire de deux cycles, ...

« ... l'un se rattachant à une période sacré de 260 jours [ (52 X 5) ]

« ... l'autre se rapportant à l'année solaire de 365 jours [ (72 X 5) + 5 ou (18 x 20) + 5 ]

[ Ces nombres sont ceux des semaines (52) et des multiples de six (12) et (3) qui s'inscrivent dans un système sexagésimal établit en Chine sur un dénominateur commun (60) entre les douze maisons zodiacales et les dix membres de la décade.

Le rapport entre leurs produits (72) et (18) une fois soustrait les cinq jours complémentaires inhérents à l'ordre duodécimal des lunaisons synodiques (12 x 30) s'inscrit dans la tétrade (4) que Carnac rattache au symbolisme de la croix. ]

« Une combinaison de ces deux cycles aboutit à une période plus large de 18.980 jours [ (260 x 365) / 5 ] laquelle se retrouve dans un cycle de 52 années [ 52 x 365 ] célébré par les Aztèques à l'occasion de la cérémonie religieuse du renouvellement du feu. »

[ Carnac considère implicitement les Aztèques dans le prolongement des Mayas. ]

« Les Mayas fondaient leur calendrier sur l'année solaire de dix-huit mois comprenant chacun vingt jours auxquels on ajoutait cinq jours non fastes.

« Ce calendrier dérive de calculs fondés sur les mêmes principes [ que ] ceux utilisés en Chine, dans l'île de Java et dans l'ancienne Thaïlande [ au royaume de Siam. ]

« Les symboles zoomorphes des périodes de l'année étaient placés dans le même ordre de succession chez les Mayas et chez les Chinois qui possédaient également en commun une même conception dualiste de la naissance du monde ...

« ... résultant de l’interaction entre la la lumière et les ténèbres. [ Les phases du jour et de la nuit. ] En Amérique centrale comme dans l'ancienne Chine, ces ténèbres étaient représentées par le même serpent ou dragon. »

[ Il ne fait cependant aucun doute que le Livre des deux principes (Yi) considère le Dragon comme son principe lumineux qu'on se représente ici comme celui du jour et du soleil en conjonction avec celui de l'Aigle quand il s'oppose au serpent. ]

« De plus, chez les Chinois « l'Un du haut » [ qu'il faut sans doute distinguer ici du premier des deux qui désigne alors le principe obscur de sa dyade ] créateur des mondes et dieu céleste suprême [ symbolise ] aussi l'archétype de l'ordre universel.

[ Il faut alors constater que si la création du démiurge a un Commencement dans les généalogies du temps, l'ordre universel garde ici son caractère intangible. ],

« Il [ assure ] non seulement l'intangibilité de l'édifice cosmique et de ses rythmes de développement mais aussi l'équilibre de l'histoire même des hommes. »

[ Carnac lui donne ensuite une résidence « au septième ou au cinquième Ciel » sans nous indiquer leur nombre de référence mais c'est au quatrième qu'Il demeure quand il s'inscrit dans un septénaire donc sept pour treize ou cinq pour neuf. ]

Cf. Pierre Carnac – Les conquérants du Pacifique – L'épopée des dragons – Du calendrier au nœud de l'aiguillette [ et ] Le secret des inscriptions (1975)

Cette symbolique des nombres ne peut évidement pas dater de la seconde moitié du cinquième siècle de l'ère chrétienne avec la prédication du Mahâyâna le plus ancien au pays de « Fu-Sang » :

« Une série entière d'inscriptions américaines tracées « à la chinoise » démontre l'existence de contacts que l'on peut situer approximativement entre le cinquième et le troisième siècle avant [ l'ère chrétienne. ] »

   

    

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