lundi 29 janvier 2024

L'Itzamma et le Kukulkán

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« C'est dans cette [ ... ] acception [ les gens du Temple ] que doit être pris le nom des Tecpantacles puisque [ le temple ] où ils servaient était celui du dieu Tezcatlipoca »

[ « Le mot est composé de « tecpan » – temple [ ou ] palais – qui vient lui-même de « tecuhtli » – seigneur – de « pantli » – pavillon dans le sens d'édifice [ ou ] mur – et de « tlacatl » – personne – au pluriel « tlaca ». D'où « gens de la Maison du Seigneur » ... ]

« ... pour l'illustre américaniste, il n'y a aucun doute : les Tecpantlaques [ sont ] des membres émigrés au Mexique de l'Ordo Pauperum Commilitonum Christi Templique Salomonici. »

Cf. Jacques de Mahieu citant Eugène Beauvois (1902) – Les Templiers en Amérique – Les Templier du Mexique – Les gens du Temple (1981)

« D'après Chimalpáhin, ce fut [ ... ] en 1299 que les Tecpantacles atteignirent la région de Chalco où ils se fixèrent définitivement quelques années plus tard ...

« ... après avoir reçu le renfort [ des ] Payauthèques ou gens de Panohuayan, c'est à dire de Panutlán – le port que les Espagnols [ ... ] appelaient Pánuco ...

« ... celui-là même où déjà en 967 avaient débarqué Ullman-Quetzalcóatl et ses Vikings. »

Cf. Jacques de Mahieu – Op. Cit. Ibidem (1981)

« Dieu principal des Toltèques [ ... ] Quetzalcóatl a une double origine historique. Sous son aspect guerrier, c'est le Jarl viking Ullman devenu le cinquième roi des Toltèques dans le dernier tiers du Xe siècle ; ...

« ... sous son aspect sacerdotal, c'est la personnification des « papas » irlandais qui évangélisèrent l'Anáhuac et le pays maya quelques dizaines d'années plus tôt.

« D'une part, un conquérant et un organisateur auquel les peuples du Mexique doivent leurs lois, leur calendrier, les techniques de l'agriculture et de la métallurgie et – en partie – leur haute culture et leurs croyances religieuses.

« D'autre part, un réformateur qui apporte aux hommes une nouvelle conception de la vie et par là même de la morale et qui essaie de remplacer le culte sanguinaire de l'héroïsme par une religion de la pénitence. [ La Rédemption. ]

« Unifiées chez les Nahuas, ces deux personnalités – non moins divinisées – restent bien séparées chez les Mayas : les caractéristiques de leur Itzamma sont semblables à celles du Quetzalcóatl ascétique ...

« ... tandis que [ leur ] Kukulkán conserve la configuration du Quetzalcóatl guerrier qui dans l'Anáhuac tend à se confondre avec [ le ] Dieu de la guerre [ qui ] prend dans l'iconographie les apparence d'Odin.

Cf. Jacques de Mahieu – Les Templiers en Amérique – Les Templier du Mexique – Les dieux ennemis (1981)

C'est donc l'Itzamma maya que nous invoquons quand nous évoquons le Serpent à plumes galiléen et le Quetzalcóatl irlandais – Jésus et Saint Colomban – tandis que le Kukulkán renvoie au Seigneur de la Terre apocalyptique – cf. Ap XI 4.

Les apparences odiniques de l'iconographie amérindienne du Codex Borgia ne sont pas flagrantes mais le Roi du Monde ou le Khan du Go qui renvoient au Sri Kalki du Vishishtâdvaita et au Khan mongol ne sont pas sans rapport avec le Jarl scandinave.

S'il est peu probable que ses Vikings se soient aventurés jusqu'au Nouveau Monde en naviguant vers l'Est à travers le Pacifique, il n'est pas impossible d'y retrouver son imagerie dans les Tikis polynésiens évoqués par Pierre Carnac.

Pour Jacques de Mahieu, c'est plutôt à Tezcatlipoca que renvoie le Kukulkán maya qu'il identifie à Lucifer ou à Lucibel et au Baphomet des Templiers dans une exégèse cathare du dieu Pan, l'Ahriman des Perses, le Typhon des Égyptiens ou le Python des Grecs.

Mais son hypostase en s'identifiant à l'étoile du Soir et du Matin, au Soleil de la Nuit et à sa Lumière comme à Celle d'un dieu inconnu devient avec le Christ des prophètes et le fils de Jupiter comme l'égal d'un Quetzalcóatl toltèque.

   

    

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