mardi 30 janvier 2024

L'approche du vrai Dieu

...

« On peut présumer que ce ne fut pas par hasard [ si ] les Tecpantlaques allèrent s'établir à Chalco [ pour y adorer Tezcatlicopa en l'identifiant à Quetzalcóatl. ]

« Diverses tribus les avaient précédés dans la région :

- les premières qui eussent abandonné Aztlán – la Terre des blancs – station mythique [ ... ] des peuples migrateurs [ ... ] au Mexique et des Aztèques qui prétendaient se rattacher à eux ;

- les Xochimilques qui adoraient Quilaztli – le Cerf à deux têtes – que leur avait connaître Iztac Mixcóatl [ le fondateur de la civilisation aztèque ] ;

- les Cuitlahuaques dont le dieu de la pèche – Amimitl – étaot symbolisé par le harpon que Mixcóatl leur avait légué non sans leur recommander d'adorer le Cerf à deux têtes ;

- les Mizquiques avec leur dieu Quetzalcóatl ;

- les Chalques avec Tezcatlipoca.

Les Xochimilques et les Mizquiques descendait des Toltèques dont ils avaient hérité la capacité et les connaissances dans le domaine des arts, de l'architecture, de la charpenterie et de la mécanique.

Les Xochimilques avaient une solide réputation de thaumaturges au point que leur nom fut plus tard en ce sens appliqué aux Espagnols.

Les Cuitlahuaques et les Chalques étaient [ ... ] apparentés aux Toltèques ne serait-ce que par leurs mélanges avec deux petites tribus – les Tlayllotlas et les Chimalpanèques qui venaient de la Mixtèque, ...

« ... pays situé sur le littoral de l'océan Pacifique [ ... ] dont les membres réputés pour leur capacité de rédacteurs et d'enlumineurs de livres d'histoire étaient par ailleurs savants et habiles en astrologie.

« Tous ces peuples avaient une particularité en commun : ils conservaient les traditions relatives aux Européens [ du ] Xe siècle [ qui ] avaient apporté au Mexique des connaissances [ en contribuant ] au progrès culturel des Toltèques et des Maya ...

« ... et des croyances qui bien qui bien qu'effacées n'en avaient pas moins marqué la mentalité des Indiens. »

Cf. Jacques de Mahieu – Les Templiers en Amérique – Les Templier du Mexique – Les Blancs d'autrefois (1981)

Le Cerf à deux têtes, c'est le Cerf aux cinq cors des Celtes dont nous avons dit l'identité avec le Phénix aux six mille lunaisons ou aux cinq rayons mais qui a perdu ici ses attributs en s'adaptant aux conditions cycliques du Kali yuga – « 500 < 600 ».

Les deux têtes du Cerf sont par conséquence les deux Itzammas des Mayas ou les deux Quetzalcóatl des Toltèques mais que les Aztèques confondraient ici avec le Quetzalcóatl des Papas irlandais et le Tezcatlicopa des Tecpantlaques.

« ... Montezuma avait fait mettre à mort [ en 1517 ] un descendant d'Iztac Mixcóatl – Tzompantecuhtli – seigneur de Cuitlahuactizico parce qu'il avait traité Uitzilopochtli de faux dieu et annoncé que le règne du vrai Dieu – créateur de toute chose approchait : ...

« ... il connaissait – disait-on – six cent seize prophéties... »

[ Ils s'agit sans doute d'un nombre en rapport avec le renouvellement cyclique des cohortes de six cents ans qui apparaît également avec le Chrisme de Saint Colomban sous la forme du nombre six cent six – Khi (600) et Digamma (6).

Rappelons que le Digamma (6) prend ici la forme des deux cédilles du « S » que les langues gaéliques substituent au Thêta (9) grec. Ce qui confirme encore une fois le caractère carolingien d'un Chrisme où le Tau (300) se substituerait au Thêta. ]

« C'est exprimer un lieu commun que de rappeler que les conquistadors furent les bénéficiaires des prophéties de Quetzalcóatl avec lesquels s'étaient confondus au cours des siècles jusqu'à [ se confondre ] avec elles, ...

« ... les souvenirs relatifs à la prédication antérieure des Papas et l'établissement [ ultérieure ] des templiers. »

Jacques de Mahieu fait encore référence au témoignage du Père Durán à propos d'un livre que le Papa d'Ocuituco près de Chalco aurait transmis aux Indiens qui l'auraient détruit six ans avant son témoignage qui date de la fin XIXe siècle.

« D'après le contexte, le Papa en question n'était autre que Quetzalcóatl : le Quetzalcóatl ascétique d'origine irlandaise confondu dans les traditions indigènes avec le Quetzalcóatl viking. »

En écartant le caractère hébraïque que le Père Durán prête à cet ouvrage, Jacques de Mahieu écarte aussi l'hypothèse d'un manuscrit rédigé en ogam sous prétexte que cette écriture celte ne fut plus d'un usage courant après le VIe siècle.

Ce qui nous semble pourtant l'hypothèse la plus vraisemblable.

   

    

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