mardi 23 janvier 2024

Un nombre d'homme

...

« ... Le [ nombre ] six, seul chiffre qui satisfasse à l'égalité « 1 + 2 + 3 = 1 x 2 x 3 » est aussi celui qui divise le cercle en six [ droites ] égales à la longueur de son propre rayon.

« Le nombre trente-six – somme des quatre premiers chiffres pairs (2 + 4 + 6 + 8) et des quatre premiers chiffres impairs (1 + 3 + 5 + 7) – [ représente ] aussi le « Grand quaternaire » [ du macrocosme ] à [ l'image ] du petit (4) ...

« ... qui chez les anciens Grecs comme chez les peuples [ ... ] de l'Europe [ du Nord ] était le nombre magique des quatre saisons de l'année et celui des [ quatre ] points cardinaux.

« Trente-six [ est ] aussi [ en relation avec ] la Tetraktys sacrée du grand serment pythagoricien et [ avec le ] nombre zodiacal par excellence (12) – le cercle du temps zodiacal [ comportant ] trente-six décans. [ 360° ]

« Enfin, la somme de tous les nombres de un à trente-six donne « 666 » – le nombre [ de la bête ] apocalyptique » [ qui est un nombre d'homme. ]

[ Rappelons que vingt-huit est également un nombre parfait pour les pythagoriciens puisque la somme de ses diviseurs est aussi égale à lui-même (1 + 2 + 4 + 7 + 14 = 28). ]

« Le problème [ du nombre de la bête ] est peut-être moins compliqué si on reste dans le domaine des nombres.

« En effet, qu'est-ce que « 666 » sinon la somme des trente-six premiers nombres ...

« ... ce qui n'empêche qu'il reste [ ... ] l'alignement de trois six [ successifs ] ...

« [ et ] si on examine leurs produits successifs : [ 6 x 6 = 36 ]

« 1 x 2 x 3 x 4 x 5 x 6 = 720 » et « 720 x 36 = 25.920 »

« On obtient [ ainsi ] le nombre qui est celui des années équinoxiales nécessaires au point vernal pour faire le tour le tour complet du ciel [ en ] 25.920 années sidérales.

« C'est peut-être pour cette raison que les anciens Grecs considéraient le six comme un nombre spécial qui commande non seulement l'aspect numérique du zodiaque (12) mais aussi l'image du temps cosmique.

[ Temps cosmique qui n'est pas réparti sur les douze maisons zodiacales (12 x 2.160) mais sur la quadrature du cycle par la Tetraktys de la décade (4 + 3 + 2 + 1). ]

« Symbole du mouvement qui régit notre monde, [ ce nombre ] est en définitive « le nombre de l'homme » [ adamantin ] qui régente son temps. » [ ... ]

Cf. Pierre Carnac – Les conquérants du Pacifique – Sous le signe du Trident – Des secrets sous les manteaux (1975)

« ... Là [ dans ce nombre ] réside tout le secret des dessins des tuniques royales. »

Démonstration laborieuse d'une hypothèse dont les prémisses ne nous ont pas convaincu. Pas plus que celle des Vikings de Polynésie.

On peut néanmoins retenir la coexistence de deux groupes ethniques en Océanie au moment où l'Europe les découvre dans le Pacifique et qu'on peut qualifier d'aryen et de dravidien.

Jean Poirier évoque en 1953 des migrations « aïnoïdes » depuis l'Asie centrale pour une époque antérieure à celle des Vikings là où on les retrouve en réalité dans l'Atlantique Nord.

Carnac qui n'envisage pas une navigation des Phéniciens par les Açores fait faire aux navigateurs scandinaves un bond prodigieux dans l'espace et l'imaginaire que même les méditerranéens n'auraient pas pu accomplir.

Mais quoi qu'il en soit, la relation entre « Σ 36 = 666 » et la totalité du cycle de l'écliptique comme « mavantara » adamantin est suffisamment remarquable pour un nombre d'homme apocalyptique – cf. Ap XIII 18 :

« Il faut ici de la sagesse.
Que celui qui a de l'intelligence déchiffre le nombre de la bête
car c'est un nombre d'homme.
Son nombre est six cents soixante six. »
   

    

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