samedi 13 janvier 2024

Le Serpent et le Dragon

...

La fable de l'Aigle et du Serpent qui illustre les armes du Mexique nécessite de revenir vers les trois animaux primordiaux du monde celte que nous avons mis en rapport avec les trois chimères orientales :

Aigle

Cerf blanc
aux cinq cors

Saumon

Dragon

Phénix ponant
aux cinq rayons

Licorne

L'antagonisme entre l'Aigle et le Serpent apparaît ici sous la forme d'une identité puisque le Dragon oriental est un Serpent à plumes qui emprunte les ailes de l'Aigle solaire comme la Licorne est un Cheval qui emprunte sa corne au Narval.

Cette identité dans la complémentarité est celle des vingt-huit mansions sidérales dans les treize demeures zodiacales avec les dix-huit mois de vingt jours du cycle aztèque qui emprunte la demeure solaire des douze maisons synodiques (12 x 30).

La Lune se donne ici un genre en conjonction avec Vénus dont le calendrier « comprend une année de (2 x 292) jours » pour « l'étoile du soir et l'étoile du matin » que Carnac juge « très différent des (360 + 5 + 1) jours de l'année solaire. »

Cf. Pierre Carnac – Les conquérants du Pacifique – Le Lotus traverse l'Océan – Le premier grand voyage du monde (1975)

Vénus donne aux jours la dualité des phases – celle du jour et de la nuit – et l'unité (1) à l'année solaire un jour bissextile distribué par le cycle du Cerf blanc ou du Phénix ponant (+ 0,242) sur une période de cinq cents ans.

Ce faisant, la formule exacte dans la complémentarité des identités est : ...

« (360 + 5) = (1 + 364) »

... puisque les cinq jours complémentaires qui sont en-dehors des douze mois synodiques ou en-dehors du cycle aztèque (18 x 20) sont compris par les treize maisons zodiacales aux vingt-huit mansions (13 x 28).

De même, le jour complémentaire qui se trouve en-dehors des treize maisons zodiacales aux vingt-huit mansions (364) est compris par les douze mois synodiques de trente jours ou par le cycle aztèque (360).

L'antagonisme entre l'Aigle et le Serpent persiste dans la vision apocalyptique du corpus johannique où la Vierge auréolée par douze étoiles et nimbée par la lumière du Soleil écrase la tête du Serpent en dominant la Lune.

Alors même que le Serpent à plumes du caducée ou Lucifer comme étoile du Matin qui emprunte sa vertu matutinale à Vénus dans le calice du Graal est élevé sur la Croix en signe d'exécration avant d'être divinisé dans son ascension vers Dieu.

Cette ascension ou cette divinisation qui est celle du Dragon oriental s'accomplit avec les ailes de l'Aigle qui est la représentation titulaire du « fils du Tonnerre » que la tradition iconographique du canon attribue au corpus johannique.

   

    

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire