dimanche 3 mars 2024

Le fils de Sémélè

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du douzième jour qui succède à la nuit
au deuxième mois de la décade :

Je chante d'abord Dionysos
le vibrant
aux cheveux de lierre

le fils lumineux de Zeus
et de Sémélè la magnifique

Les nymphes aux long cheveux
l'on nourri [ de leurs seins ]

Son père – leur Prince – l'avait posé dans leur giron
pour qu'elles prennent soin de lui
dans les cavernes de Nysa

Il grandit loin de son père
dans la grotte [ de la nativité ]
mais on le comptait parmi les dieux

Puis quand les nymphes l'eurent élevé

– leurs hymnes sont pour lui –

il erra dans les forêts
des hautes vallées
paré de lierre et de laurier

Les nymphes le suivaient
là où il les conduisait
et la forêt vibrait

Réjouis-toi Dionysos
aux grappes
[ des vendanges ]

Donne-nous de voir revenir dans la joie
les saisons
et avec les saisons les années

Hymne homérique pour Dionysos
et pour Sémélè
qui ne comprend que treize vers
(H XXVI)
mais l'hymne VII en comprend cinquante-neuf
alors que du premier (H I) il n'en reste que vingt-et-un

C'est sur le Drakanon
ou dans Ikaros
ou à Naxos
ou dans les tourbillons du fleuve Alphée
que Sémélè t'a enfanté
fils de Zeus à la foudre amère

[ que le Kroniôn a retiré du ventre de sa Mère
pour le faire naître de sa cuisse ]

Ce qui l'identifie à saint Roch et saint Roch à dieu le Père
Dionysos étant né deux fois :
du ventre de sa Mère et de la cuisse de Jupiter.

Ce qui l'identifie au fils de Dieu
que Backès qualifie à trois reprises d'enfant « cousu ».

D'autres disent que tu es né à Thèbes
mais ils mentent
puisque le Père t'a enfanté
caché d'Héra
aux bras blancs
sur la haute montagne
de Nysa
couverte de futaies
loin de la Phénicie
près des eaux d’Égyptos

Ne dit-on pas que le Nâzir de Bethléem est de Nazareth près du Tabor ?

Les eaux du Jourdain ne descendent-elles pas de l'Hermon vers l’Égypte ?

Et Nysa la fabuleuse n'est-elle pas au sommet de la Phénicie ?

Ils dressent pour toi des statues dans les temples

Tous les trois ans puisque domine le trois
ils t'offrent des hécatombes
que le Kroniôn approuve d'un signe de ses sourcils noirs

Backès signale que les fêtes dionysiaques ont lieu tous les deux ans
mais les Grecs disent « triétéris » en passant d'une célébration à l'autre.

Ce qui serait la norme des trois Pâques johanniques
pour l'année de Grâce du messianisme dans la tradition synoptique
des trois premiers évangiles.

L'une des trois qui se tient entre les deux autres pendant la campagne de Samarie
pourrait n'avoir jamais lieu.

Ce qui a aussi une conséquence sur la décade de la Parousie
pour laquelle nous ajoutons trois mois à ses deux années
en partant du baptême du Christ à l'épiphanie.

Alors que la référence vétérotestamentaire à propos du règne de David
compte pour la quarantaine trente-trois ans et sept ans et demi.

[ Ce qui fait d'abord trente-deux et demi. ]

Bref à rebours de la fin du cycle comptez
fin Mars ou fin Juin ou fin Septembre
d'un équinoxe à l'autre autour du Solstice
en partant des hymnes homériques ou du récit évangélique ou du règne davidique.

Les cheveux parfumés du prince
flottent autour de sa tête immortelle

Il y eut un grand bruit dans l'Olympe
quand Zeus le Sage approuva

Protège nous
enfant de dieu né de dieu
par sa cuisse
toi qui aime les femmes

Nous te chantons
pour commencer et pour finir
sans qu'on puisse t'oublier
sans oublier le chant sacré qu'on t'a consacré

Réjouis-toi Dyonisos
enfant de dieu né de dieu
par sa cuisse
avec Sémélè que l'on appelle aussi Thyonè

   

    

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