samedi 9 mars 2024

L’œil du Lynx

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du deuxième jour qui succède à la nuit
au cinquième mois de la décade :

Le Bouclier identifié aux cinq premiers hymnes homériques entretient un rapport d'un point de vue cyclique avec le Phénix ponant aux cinq rayons ou avec le Cerf blanc aux cinq cors sous le Pavois desquels s'abrite son économie :

Dionysos

Déméter

Apollon

Hermès

Aphrodite

L'idée de protection qui s'y trouve n'est pas sans rapport avec le Mentaux des prophètes et en particulier avec celui du Sceau pour les cinq qui s'y trouvent dans la constitution de sa Maison en vue des échéances avec lesquelles ils correspondent :

Muḥammad

Fatima

'Alî

Ḥasan

Ḥusayn

Le Mentaux qui les recouvre est à l'origine la peau fauve du Lynx qu'on retrouve dans l'hymne consacré à Pan (19) avec l’œil duquel on l'identifie comme l'organe de sa vision prophétique transmit à sa descendance.

Les sourates « al-Muzzammil » (73) et « al-Muddathir » (74) qui évoquent le recouvrement du prophète par son Mentaux et qui s'adressent aussi au premier témoin apocalyptique occupent une place semblable aux « Mu'awwithathân » coraniques (113) et (114).

Elles clôturent en effet une première section de septante-deux sourates tandis que les sourates « al-Falaq » (113) et « an-Nâs » (114) en ferme une seconde de quarante sourates selon des dispositions qu'on retrouve avec la « Prophétie des papes ».

Ce qui nous permet d'identifier la clôture de cet oracle à la devise pontificale du pape émérite (113) – celle qui s'adresse à Pierre le Romain – et au Juge qui l'accompagne dans l'accomplissement final de sa prophétie.

La complémentarité des deux témoins de l'Apocalypse dans le recouvrement du Mentaux prophétique est aussi celle de Pan et de Dionysos pour les hymnes homériques avec un passage du second vers le premier d'une époque à l'autre d'un point de vue cyclique.

Car si Pan représente ici l'Ancien des jours dans une représentation hermétique du Janus, Dionysos représente l'Adolescent divin incarné dans l'iconographie paléochrétienne par le Christ qui devient alors le premier des deux témoins sous la Pourpre.

C'est ce qu'indique également le dénombrement des vers de leurs hymnes – le septième pour Dionysos : « 49 » et « 59 » qui représentent à l'unité près l'augmentation des dix jours du Janus – « 50 < 60 » – adoptés par le calendrier julien.

Leurs hymnes appartiennent par leur taille à un groupe médian qui se limite à eux entre les cinq premiers beaucoup plus long : de « 580 » à « 293 » bien qu'on ne connaisse pas la longueur du premier et les autres beaucoup plus court entre « 3 » et « 22 ».

L'unité manquante pourrait être rédhibitoire si elle n'indiquait pas précisément la place à la fin du Janus d'un premier jour complémentaire – celui des cinquante-deux semaines pour une année de 365 jours – qui n'est jamais compté dans ce genre de registre générique.

Précisons que contrairement à nos transcriptions, l'hexamètre de l'aède homérique ne permet aucune fantaisie dans ce genre de compte.

Et enfin remarquons qu'avec la Parousie, l'ordre entre les deux témoins s'intervertit : c'est l'Intelligence muḥammadienne qui manifeste l'Ancien des jours dans son immanence et Sayyidina 'Isa ibn Myriam qui incarne la lieutenance califale du Nouvel Adam.

   

    

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