dimanche 10 mars 2024

Les portes solsticiales ultérieures

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Retour vers la demeure des haltes

Pour les demeures sabbatiques des deux derniers jours complémentaires
qui apparaissent
entre la décade des mois et les soixante jours du Janus :

Revenons vers la matrice du Graal de Salvaterra telle qu'elle apparaît sous l'astre de la décade et pour la demeure du Solstice d'hiver entre les quatre portes solsticiales.

Nous avons vu qu'en déplaçant les quatre nombres de l’enceinte centrale, le Carré de quatre exprime les dix décades de la somme constante qui la caractérise – « Σ 4 = 10 ».

Sans ce déplacement, le Carré de quatre qui n'est pas le Carré magique de « 4² = 16 » attribué à Jupiter (34) n'en exprime que huit sans les diagonales – « 4 x 4 » & « 4 x 1 ».

Avec ce déplacement, sa matrice est semblable aux cent cases du damier comme représentation symbolique de l'univers par la décade du Carré – « 10² = 100 ».

En ne proposant que huit décades, la figure de Salvaterra évoque les soixante-quatre cases de l'échiquier ou les hexagrammes du « Yi » (2) – « 8² = 64 ».

Les nombres de l’enceinte centrale expriment une neuvième décade sur la base d'une complémentarité des « 4 » et des « 1 » – « (2 x 4) + (2 x 1) = (8 + 2) = 10 ».

Le déplacement de ces nombres dans leur enceinte n'altère pas la présence d'une onzième décade au cœur du damier sur le même principe.

Cette décade qu'elle soit la neuvième ou la onzième n'entre pas dans la définition des carrés précédant et doit donc être tenue à part comme une réalité constante.

Pour la Prédication dionysiaque du Christ (2) et sa Parousie (8) cette décade s'inscrit dans une quarantaine – celle du règne de David sur Israël à Jérusalem (33) et à Hébron (7).

Mais le premier livre des Rois (II 11) confirmé par le deuxième livre de Samuel (V 5) ajoute un demi à sept tout en confirmant la quarantaine au verset précédant.

Cette quarantaine se trouve sur l'enceinte périphérique de la matrice quand elle est isolée de l'enceinte centrale qui en implique cinq ou sept – « 4 x 10 ».

Ces quatre décades sont celles de la quarantaine accordée à Seth par une tradition médiévale pour le séjour paradisiaque d'où il doit rapporter le Graal.

C'est aussi la somme des seize nombres du Carré de quatre qu'on retrouve dans le dessin des quatre figures du jeu de carte qui en occulte la quintessence :

« (4 x 1) + (4 x 2) + (4 x 3) + (4 x 4) = 40 = 16 + 12 + 8 + 4 »

Et pour la quintessence de la décade du Pique avec « Cœur + Trèfle + Carré + Pique » :

« 1 + (2 x 2) + (3 x 3) + (4 x 4) + (2 x 5) = 40 = 10 + 16 + 9 + 4 + (1)

Sur la périphérie, les quatre cases d'angles sont celles des diagonales sur lesquelles s'organisent leurs deux décades en permutant les nombres de l’enceinte centrale.

Elles correspondent aux opérations de l'enceinte centrale sur sa décade et sont donc au nombre de trois de même nature pour la complémentarité des « 4 » et des « 1 ».

Mais ces cases d'angles sont aussi impliquées dans les décades latérales dont elles sont les extrémités réparties sur le développement de leur Somme naturelle.

Cette somme que nous qualifions de naturelle exprime dans les deux sens de leurs deux directions la quadrature du cercle et la circulature du quadrant – « Σ 4 = 10 ».

Les huit nombres médians de ces développements obtiennent les mêmes résultats mais dans un ordre différent qui varie en fonction de leur rang.

Et ces variations alternent au gré de leurs permutations tandis que la somme des douze nombres périphériques (30) reste celle des complémentaires sur les diagonales.

Le Graal de Salvaterra est une transmission du Roi des douze que nous avons mis en mouvement en permutant les nombres de l'enceinte centrale.

Depuis le Pierre du « fata » où nous nous tenons dans l'angle du quatrième pilier pour le Khan du Go qui rocque quand on tourne cette clef dans la serrure de son Are.

Mais ma plume se voile quand elle écrit ces mots se souvenant de Lancelot.

   

    

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