dimanche 10 janvier 2021

Erratum in tempores

Pour le vingt-quatrième cycle du deuxième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

René Guénon interprétait « la fin du monde » comme « la fin d'un monde » pour décrire le passage d'un « manvantara » que nous identifions à un « cycle de l'écliptique » caractérisé sur son ère par une « précession des équinoxes ».

Cette identification nous évite de lui donner des ordres de grandeurs qui ne correspondent à rien et nous permet de nous situer à la fin d'un « âge » de 2.592 ans qu'on qualifie de « sombre » et qui correspond au dixième d'un « manvantara ».

Pour éviter la confusion à laquelle Guénon voulut remédier, nous évoquons « la fin des temps » pour décrire avec les « cohortes » du « kali yuga » qui s'étendent sur des périodes de six cent ans la durée résiduelle qui complète leur périodicité.

Malheureusement, cette évocation n'est pas tout à fait satisfaisante puisse que « la fin des temps » évoque plus précisément des périodes de 360 ans dont « la fin » correspond après 1.260 ans avec la dernière « cohorte » du dernier « yuga ».

Cette insatisfaction est d'autant plus dommageable que d'autres « temps » que nous décrivons comme des « enchaînements » semblables aux « anneaux » des « chaînes » qui les organisent s'invitent à la fin de l'âge sombre.

Les « anneaux » des « chaînes » de ces « enchaînements » sont bien des « temps » de 360 ans semblables à ceux qui organisent le témoignage des deux témoins de l’Apocalypse pendant « un temps, deux temps et la moitié d'un temps ».

Nous connaissons la valeur de ces « temps » parce qu'ils correspondent aux trente jours des quarante-deux mois synodiques qui sont comme les trente ans des quarante-deux générations qui organisent la généalogie du Christ dès le premier évangile.

Il faudrait parler d'une fin des « cohortes » pour évoquer la durée résiduelle de 192 ans qui complète à la fin des temps les quatre cohortes de l'âge ; tandis que les âges, leurs classes et leurs générations correspondent pour le microcosme avec son principe.

Ce principe qui organise le microcosme comme le macrocosme est celui de la Tétraktys pythagorique et celui des « yuga » du « manvantara » pour les équations qui lui correspondent : « 18 x 5 = 40 + 30 + 20 = 3 x 30 ».

L'âge résiduel qui manque à ces équations est celui de l'enfance qui correspond pour le principe de la décade au plus petit dénominateur commun de la Tétraktys pythagorique à propos duquel il ne serait y avoir ni « classe » ni « génération ».

On parle néanmoins sur la base d'une analogie avec les classes d'âge d'enfance et de petite enfance pour décrire leur décade puis d'adolescence pour la constitution de leur classe initiale.

Raison pour laquelle, il ne peut s'agir d'un âge semblable aux trois autres mais de leur principe cyclique pour lequel la théorie des « yuga » du « manvantara » évite d'énoncer son nombre (1) en évoquant son caractère abscons.

La précision de ces définitions nous permet aussi de ne pas confondre le témoignage des témoins et celui des sceaux dont la périodicité n'est pas la même puisqu'on accorde à celle des témoins une génération supplémentaire (30) sur celle des sceaux (600).

Génération dont nous savons qu'elle est celle des redoublements du Janus (60) qui préside aux renouvellements dans ses chevauchements avec l'Ancien là où la « cohorte » des sceaux n'indique que la volonté des continuités précédentes.

La périodicité des « cohortes » n'est qu'une adaptation propre au « kali yuga » d'un « cycle du phénix » de six mille lunaisons qui distribue les jours bissextiles sur une période de cinq cents ans : « 365 < 365,25 > 365,24 < 365,242 ».

La périodicité des deux témoins de l'Apocalypse s'inscrit dans une organisation des « temps » en vue d'une fin du « cycle adamantin » que nous avons qualifié de prophétique parce que le Sceau de sa prophétie est le dernier témoin – l'Amin d'Amina.

La distribution des « yuga » du « manvantara » dans la matrice arithmétique du « kalpa » avec la quadrature du cycle adamantin dans la « sphère d'al-Khidr » est la suivante :

Kalpa

la matrice arithmétique

64 800 unités

(25 920 / 4) x 10

Manvantara

le cycle de l'écliptique

25 920 ans

360° x 72 ans

Krita Yuga

l'âge du Quatre

10 368 ans

2 592 x 4

Trêta Yuga

l'âge du Trois

7 776 ans

2 592 x 3

Dvâpara Yuga

l'âge du Deux

5 184 ans

2 592 x 2

Kâli Yuga

l'âge Sombre

2 592 ans

[ 25 920 / 10 ]

le cycle adamantin de la sphère d'al-Khidr

64 800 lunaisons

5 400 ans x 12

[ Le Mahâ-yuga est le Manvantara qui sert de Krita Yuga au Kalpa ]

Il reste une part d'incertitude dans l'actualisation de ces données puisque le solde à rebours des saturnales de 2032 date le début du « kali yuga » en 560 avant l'ère chrétienne et celui de la durée résiduelle de ses « cohortes » en 1840.

Il est donc impossible de les faire coïncider avec la chute définitive de l'Ancien Régime et avec les apparitions mariales de 1830 à moins de les voir comme une sorte de préfiguration par la providence d'une disposition plus générale.

Par ailleurs, si l'investiture du Sceau des saints muḥammadiens dans le maqam du « Qutb al-Maktum » coïncide avec le martyr pontifical de Pie VI à Valence en 1799, ces événements remarquables interviennent quarante ans avant l'échéance de 1840.

À l'autre bout de l'âge – pourtant – le règne de Jupiter à l'âge de fer ne commence qu'avec celui de Tarquin l'Ancien qui s'étend de 616 à 579 avant l'ère chrétienne. Il est donc possible de retrouver une correspondance avec cette quarantaine.

   

    

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