lundi 18 janvier 2021

Les miroirs du temps

Pour le vingt-huitième cycle du deuxième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

C'est à Michel de Nostredame que nous devons l'invention d'un miroir magique pour capter les éons qui fonctionne en projetant par anticipation un passé antérieur tel que l'évoque la catoptromancie d'Octave Béliard en 1920 et Sédir dès 1895.

Bien que Marcel Clavelle annonce en 1931 la révolution anaragonique de l’Épître à César pour 2007 et quoi qu’Émile Ruir ait pu voir pour 2023 en 1947, nous théorisons un espace de projection spéculative des quatrains qui s'achève en 1999.

C'est la période qu'Alphonse Ciacconius reprend pour sa Prophétie des papes de 1588 dont l'origine coïncide en 1111 avec le noviciat de Bernard de Fontaine à Cîteaux avant d'évoquer trente-trois ans plus tard la Vie qu'il consacre à Malachie d'Armagh.

La date de référence correspond ici au nombre des quatrains (1.111) reprit par les Almanachs et les Centuries de Nostradamus à partir de 1555 et leur période de projection correspond à la fondation par Saint Patrick du patriarcat d'Armagh en 444.

C'est à Johann Valentin Andreæ que nous devons la transformation en 1604 du miroir magique en anneaux de pouvoir qui s'enchaînent comme deux périodes symétriques à partir d'un temps apocalyptique de 360 ans.

Cet enchaînement qui s'achève en 1964 trouve son origine théorique dans une invocation mythique du bûcher de Montségur de 1244 qu'on retrouve dans la mystique protestante et dans la mythologie rosicrucienne.

Henri de Montfaucon aurait transmit les anneaux de la Rose-Croix aux Jésuites qui en auraient forgés d'autres sur le même modèle à partir d'un temps apocalyptique qui s'achève soixante-neuf ans plus tard en 2033.

Leur enchaînement trouve son origine théorique dans une invocation mythique du bûcher des Templiers de 1313 qu'on retrouve au XIXe siècle dans une littérature qui démontre par la même son trafic d'influence sur une maçonnerie spéculative.

Les anneaux qui s'enchaînent en 1673 à partir du Sacré-Cœur de Jésus évoquent aussi la canonisation du pape Célestin V au concile de Vienne en 1313 et sa renonciation au trône pontifical de 1294 qui préfigure celle Benoît XVI en mars 2013.
   

Michel de Nostredame

1111

444

1555

444

1999

33

33

33

Alphonse Ciacconius

1144

1588

2032

Johann Valentin Andreæ

1244

360

1604

360

1964

69

69

69

Henri de Montfaucon

1313

1673

2033

   
Nous parlons d'enchaînements là où deux temps apocalyptiques se succèdent autour d'un seul événement pendant 720 ans ; tandis que la succession des espaces de projections évoquent plutôt la construction d'un octogone de 888 ans.

Le déplacement de cet octogone s'accomplit au XVIe siècle sur un intervalle de trente-trois ans et celui des enchaînements s'accomplit au siècle suivant sur un intervalle de soixante-neuf ans ; et ce quelque soit le sens qu'on accorde à ces déplacements.

Les déplacements de ces intervalles s'accomplissent dans le paysage stellaire d'un cycle de l'écliptique personnifié par la figure d'al-Khidr où la parousie du Christ coïncide à la fin du cycle adamantin avec la manifestation de l'esprit d'Hénoch et celle de celui d’Élie.

Notre octogone est un palindrome qui réalise entre le microcosme et le macrocosme la guématrie du Christ à partir du Saint Nom de Jésus et les enchaînements de la Rose-Croix et du Sacré-Cœur sont les manifestation de ces esprits prophétiques.

Les corpus sethiens dont la Prophétie des papes est l'une de nos trois représentations après les Paroles cachées du Didyme de Jésus et le Noble Coran apparaissent ici comme une architectonique de la parousie du Christ.

Dans cette architecture, les anneaux de pouvoir sont organisés pour les derniers temps de leurs enchaînements en trois périodes égales de cent vingt ans facilement repérables par une historiographie qui nous retranscrit leur histoire en nous annonçant leur fin.
   

1604

1724

1844

1964

69

120

69

120

69

120

69

1673

1793

1913

2033

   

    

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