...
« C'est des djinns « nâriyya » [ de nature ignée ] dont il est question ici [ dans le neuvième chapitre des « Futûhât » et par opposition aux anges « nûriyya » de nature lumineuse. ]
« Leur existence est attestée par le [ Noble ] Coran et le « hadîth » [ la tradition prophétique. ]
« Ibn Arabî, même s'il déclare ailleurs [ dans le troisième chapitre des « Futûhât » ] que leur nom désigne ce qui est intérieur en l'homme – « 'ibâra'n-bâtin al-insân » – ...
« ... ce qui est une conséquence nécessaire [ à ] l'analogie [ entre le ] microcosme [ de la Réalité muḥammadienne ] et du macrocosme – ne met pas en doute leur réalité objective : ...
« ... ils appartiennent à la frange subtile du monde humain comme les animaux appartiennent à sa frange [ la plus ] grossière.
« Mais tandis que l'homme – créé de terre et d'eau – est stable et essentiellement humble, les djinns – créé d'air et de feu soixante mille ans avant lui – n'ont pas de forme stable : ils prennent celle qu'ils désirent.
« Toutefois, lorsqu'ils se manifestent à nous, ils sont prisonniers de la forme sous laquelle ils apparaissent aussi longtemps que notre regard est fixé sur elle.
« Lorsqu'ils sont tués dans l'une de ces formes, ils meurent et leur sort posthume est analogue à celui de l'homme.
« Le feu qui prédomine dans leur constitution et qui est « le plus élevé des éléments » les porte à l'orgueil ; ...
« ... et c'est cet orgueil – jusque là sans objet – qui lors de la création de l'homme les porte à la rébellion et fait de certains d'entre eux des démons – « shayâtîn ».
[ « ... une partie de la mosquée du Prophète à Médine – la « rawda » – est décrite par un « hadîth » comme « un des jardins du paradis. »
C'est l'une des deux demeures qui sont préservées de l'emprise du « dajjal » et qu'on situe ici « entre la tombe du Prophète et sa chaire » – le « minbar ». ]
Cf. Une introduction à la lecture des « Futûhât Makkiyya » – Michel Chodkiewicz (1988)
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