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Réformisme I |
Pie XII |
Consistoire I |
1946 |
Élection française |
Clément XV |
Consécration |
1950 |
Réformisme II |
Pie XII |
Consistoire II |
1953 |
Réformisme III |
Jean XXIII |
Conclave I |
1958 |
Réformisme IV |
Paul VI |
Conclave II |
1963 |
Élection québécoise * |
Grégoire XVII |
Intronisation 1 |
1968 |
Contre-réformisme |
Georges de Nantes |
Ligue catholique |
1970 |
Sédévacantisme |
[ Paul VI ] |
Excommunications |
1972 |
Sirianisme |
Grégoire XVII |
Conclave I |
[ 1958 ] |
Survivantisme |
Paul VI |
Substitution |
1975 |
Vagances épiscopales |
Mgr Ngo Dinh Thuc |
Consécrations |
1976 |
Réformisme V |
Jean-Paul I |
Conclave III |
1978 |
Réformisme VI |
Jean-Paul II |
Conclave IV |
1978 |
Conclavisme palmarien I |
Grégoire XVII |
Conclave 1 |
1978 |
Sédéprivationnisme |
Mgr Guérard des Lauriers |
Consécration |
1981 |
Traditionalisme |
Mgr Lefebvre |
Excommunications |
1988 |
Conclavisme palmarien II |
Pierre II |
Conclave 2 |
2005 |
Réformisme VII |
Benoît XVI |
Conclave V |
2005 |
Élection québécoise * |
Léon XIV |
Intronisation 2 |
2005 |
Néo-traditionalisme |
Jean XXIII |
[ 1962 ] |
2009 |
Conclavisme palmarien III |
Grégoire XVIII |
Conclave 3 |
2011 |
Conclavisme réformiste |
Petrus Romanus |
Renonciation |
2013 |
Conclavisme palmarien IV |
Pierre III |
Conclave 4 |
2016 |
Néo-réformisme |
François |
Abrogation |
2021 |
*
Élections dans l’œuvre apostolique de l'Amour Infini et pour
l’Église Catholique de la Nouvelle France
Le conclave de 1958 est le conclave de référence pour l'élection théorique du cardinal Siri pressenti sous le nom de Grégoire XVII comme le successeur naturel de Pie XII et théorisé avec la remise en cause du pontificat de Paul VI dans l'application du concile.
À ce titre, le sirianisme est de même nature que le survivantisme qui postule la survie naturelle ou surnaturelle de Paul VI à partir d'une théorie de la substitution où l'imposteur assume à partir de 1975 ce qu'on lui reproche dès 1971.
Le conclavisme originel qui est encore et déjà un conclavisme réformiste assume alors une rupture d'une nature radicalement différente par rapport à celle qui lui succédera à Palmar de Troya après le décès du pape Paul VI.
Le conclavisme traditionnel suppose la vacance du siège pontifical théorisée par le sédévacantisme à partir du pontificat de Paul VI et le conclave réformiste de 2013 réalise finalement sa propre vacance à partir de la renonciation du pape Benoît XVI.
La renonciation du siège pontifical qui théorise sa vacance réitère en quelque sorte celle de la tiare pontifical par le pape Luciani – Jean-Paul I – qui théorisait déjà la possibilité d'un conclave traditionnel dans la théorie du sédévacantisme.
Le sédéprivationnisme de Mgr Guérard des Lauriers où le siège pontifical occupé par Jean-Paul II serait privé d'une légitimité juridique symbolisée par le port de la tiare pontificale est une étape hybride dans une crise de succession.
À ce titre, la succession entre le pape Pie XII et le cardinal Siri nous paraît aussi naturelle que celle du pape Jean-Paul II par rapport au pape Paul VI et que celle du pape Benoît XVI par rapport au pape Jean-Paul II.
Les points de ruptures qui sont ceux du réformisme théorisés par le sédévacantisme, le conclavisme traditionnel et le traditionalisme apparaissent avec les élections pontificales de Jean XXIII, de Jean-Paul I et de l’antipape François.
On peut finalement qualifier François d'antipape dans la mesure où il sape ce que ses trois prédécesseurs – Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI – ont édifié sur les brèches du réformisme apparues dès la rupture originelle du conclave de 1958.
Sa rupture néo-réformiste que nous croyons irrémédiable rompt de surcroît avec le néo-traditionalisme de son prédécesseur qui prenait dès 2007 le missel de 1962 pour référence comme préalable aux levées des excommunications de 1988.
Enfin, il faut bien voir que le conclave de 1958 est sorti des consistoires de 1946 et de 1953 dont sont issus Mgr Roncalli – Jean XXIII – et Mgr Siri – Grégoire XVII – dont l'élection reste théorique puisqu'elle semble avoir fait l’objet d'une première renonciation.
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