samedi 15 mars 2025

Le Soleil de la myriade

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Pour la douzième des vingt-huit mansions sidérales
comprenant les deux cent soixante et une sphères célestes :

Énumération sommaire de quelques-unes des principales questions examinées par Ananda Kentish Coomaraswamy dans son étude de la « Katha Upanishad » :

« ... la signification réelle de la Mort – « Mrityu » ou « Yama » – sous son aspect supérieur et de son identification avec le Soleil en tant que gardien du passage désigné lui-même comme la « porte solaire » ...

« ... et par lequel est atteint l'état ultime et « extra-cosmique », l'Empyrée distingué d'un Élysée « sub-solaire » qui est encore au pouvoir de la Mort ; ...

« ... les « trois morts » représentées par les trois nuits passé par « Nachikêtas » – « Celui qui n'a pas encore la connaissance » – au seuil de la demeure de [ « Yama » ] ; ...

« ... la correspondance des trois faveurs demandées par [ « Celui qui n'a pas encore la connaissance » ] avec les « trois pas » de Vishnu ; ...

« ... le sens précis du mot « srishti » qui pourrait être rendu par « expression » plutôt que par « émanation » pour désigner la production du monde manifesté, ...

« ... et l'application de l'idée de « mesure » – « mâtrâ » – à l'acte même de cette production ; ...

« ... le sens du mot « rita » désignant proprement l'ordre cosmique et auquel le mot d'ordre – « ordo » en latin – aussi bien que celui de « rite » est d'ailleurs directement apparenté ; ...

« ... le symbolisme du « pont » – « sêtu » – coïncidant avec celui du « sûtrâtma » qui relie entre eux tous les états de l'être ; ...

« ... l'union du manifesté et du non-manifesté – « vyaktâvyâkta » – comme une seule essence et deux natures dans « l'identité suprême ».

Cf. René Guénon – Études sur l'Hindouisme (1970) – Compte-rendu d'articles de revues sur l'Hindouisme parus dans les Études Traditionnelles (1938) – Ananda Kentish Coomaraswamy – Étude de la « Katha Upanishad » dans le « New Indian Antiquary »

« Nous signalerons notamment les parties de l'exposé concernant « Atmâ » et ses rapports avec le monde manifesté, ...

« ... la « transmigration » distinguée de la « métempsychose » et l'impossibilité de la « réincarnation », ...

« ... le processus de la réalisation spirituelle ; ...

« ... dans cette dernière, nous retrouvons l'explication de quelques-uns des symboles dont nous avons eu l'occasion de parler récemment comme ceux du « rayon solaire » du « sommet de l'arbre » et de la « porte étroite », ...

« ... avec la distinction des états « élyséen » et « empyréen » et le passage de l'un à l'autre « à travers le Soleil ». [ ... ]

Cf. René Guénon – Études sur l'Hindouisme (1970) – Compte-rendu d'articles de revues sur l'Hindouisme parus dans les Études Traditionnelles (1939) – Ananda Kentish Coomaraswamy – « The Vedânta and Western Tradition » in « The American Scholar »

Les trois morts, les trois nuits ou les trois faveurs misent en correspondance avec les trois pas de Vishnu sont ici en rapport avec la centaine, le millénaire et la myriade dans le séjour des anciens, la pérégrination des ancêtres et la réintégration des déités.

La Centurie d'or au-delà de la myriade du Vivant est identifiée au Soleil de la divinité en correspondance avec la centaine du séjour des anciens semblable au rapport que l'Atmâ entretien avec le Brahmâ du point de vue de l'Identité suprême.

L'évaluation de ces durées reste néanmoins relative à celle qui préside à la génération du cœur de l’existence pendant son deuxième âge (50-80) le temps subjectif s’accélérant au cours des âges et au-delà.

   

    

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