...
Pour
la quatorzième des vingt-huit mansions sidérales
comprenant les
deux cent soixante et une sphères célestes :
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« Dans le Bulletin [ du Muséum des Beaux Arts ] de Boston, M. Ananda Kentish Coomaraswamy étudie un émail indien du XVIe siècle qui représente les dix « avatâras » de Vishnu ...
« ... avec pour deux d'entre eux des particularités qui semblent être assez rares et qu'il est intéressant de noter au point de vue symbolique : ...
[ Ce point de vue est celui de la Tetraktys qui organise les quatre « yugas » du Manvantara et dont la décade n'est que la partie majeure d'un ensemble plus large qui en compte vingt-quatre dans le récit du Mahâbhârata.
Ce qui permet des variations dans leur dénomination en particulier pour le neuvième d'entre-eux où celui qu'on nous propose ici à la place du Bouddha souffre d'un anachronisme flagrant par rapport à celui qui le précède.
L'anachronisme n'est sans doute pas le thème qui s'impose au récit mythologique qui met plutôt en scène des généalogies où le Bouddha comme celui qui achève la décade ne peuvent apparaître qu'à titre symbolique. ]
« ... le neuvième Avatâra est représenté sous la figure de Jagannâtha et le dixième sous celle d'un cheval sans cavalier et portant un parasol conduit par un personnage qui peut être Indra, ...
« ... ce qui rappellerait les anciennes figurations bouddhiques du « grand départ » ; ...
« ... mais ne pourrait-on penser aussi que ce personnage couronné est celui qui suivant certaines traditions doit amener Kalki de la mystérieuse cité de Shambala ?
« En tout cas, il doit être bien entendu que les rapprochements que l'on peut trouver entre l'iconographie hindoue et bouddhique ne font en réalité que rétablir une unité fondamentale ...
« ... qui a été obscurcie par la forme pseudo-historique donnée à la légende du Bouddha au détriment de sa signification originelle et vraiment profonde.
« Signalons encore en connexion avec un autre sujet – celui du symbolisme du théâtre – la remarque que le mot « avatarana » est employé pour désigner l'entrée en scène d'un acteur « qui est une apparition de derrière un rideau ...
« ... et une « manifestation » analogue à celle de l'Avatâra sur la scène du monde ».
« L'explication du rôle des « avatâras » est [ ... ] donnée par Krishna à Arjuna [ dans la ] « Bhagavad Gitâ » (IV 6 et 7) [ avec ] le dialogue dont la représentation – peut-être pour cette raison même – occupe la position centrale dans l'émail dont il s'agit ...
« ... comme si Krishna pour « illustrer » en quelque sorte ses paroles montrait aussi à Arjuna tous les autres « avatâra » réunis autour de lui. »
Cf. René Guénon – Études sur l'Hindouisme (1970) – Compte-rendu d'articles de revues sur l'Hindouisme parus dans les Études Traditionnelles (1940) – Ananda Kentish Coomaraswamy – « Bulletin of the Museum of Fine Arts »
« ... les Lois de Manou ne sont plus applicables – non point parce qu'elles appartiendraient à « un passé qui a perdu pour nous sa valeur éducative » mais bien parce que nous vivons dans la confusion des dernier temps du « Kali-Yuga ».
Cf. René Guénon – Études sur l'Hindouisme (1970) – Compte-rendu d'articles de revues sur l'Hindouisme parus dans les Études Traditionnelles (1940) – J. Charpentier – [ le ] « Mânava-Dharma-Shâstra » [ dans le ] « Lotus Bleu »
« Comme le dit M. Coomaraswamy : « ce n'est pas par accident que le nom de la mère de Bouddha est « Mâyâ » – de même que chez les Grecs « Maïa » est la mère d'Hermès ; ...
« ... c'est aussi là-dessus que repose aussi le rapprochement que certaines [ traditions ] ont voulu faire entre ce nom de « Mâyâ » et celui de « Maria ».
Cf. René Guénon – Études sur l'Hindouisme (1970) – « Mâyâ » (publié dans les Études Traditionnelles en juillet 1947)
Ces rapprochements établissent plus sûrement l’identification de Jagannâtha à Mercure – Budha – et celle de Mâyâ à la Sagesse hermétique – Sophia – Maria étant plus proche de Mara – la déesse solaire des Scandes.
Ce qui rend 'Isâ ibn Maryam semblable à l'Ishwara dans le Soleil de la myriade – la Centurie d'or au cœur de l'Identité suprême.
Ce faisant il est dans l'engeance d'Indra tel Abba Râ-Mosis dans celle de Zeus s'identifiant avec Jupiter à la totalité du Kali-Yuga puis avec le Khan au dernier quart de la Nuit qui précède l'aube avant l'Aurore. C'est Jésus chassant les marchands du Temple.
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