vendredi 14 mars 2025

Les études traditionnelles

...

Pour la onzième des vingt-huit mansions sidérales
comprenant les deux cent soixante et une sphères célestes :

« ... on sait quelle est l'importane des éléments tantriques qui ont pénétré certaines formes du Bouddhisme, celles qui sont comprises dans la désignation générale de « Mahâyâna » ; [ Le bouddhisme tantrique serait plutôt qualifié de « Vajrayâna ». ] ...

« ... mais bien loin de n'être qu'un Bouddhisme « corrompu » ainsi qu'il est de mode de le dire en Occident, ces formes représentent au contraire le résultat d'une adaptation tout à fait traditionnelle du Bouddhisme.

« Qu'on ne puisse plus guère – dans certains cas – retrouver facilement les caractères propres au Bouddhisme original, cela importe peu ; ...

« ... ou plutôt cela même ne fait que témoigner de l'étendue de la transformation qui a été ainsi opéré.

« [ Ce passage est mis en accord avec les modifications que René Guénon avait apportées lui-même sur la question du Bouddhisme dans la quatrième édition [ posthume ] de l'Introduction générale à l'étude des doctrines hindoues [ de ] 1952. ] »

[ C'est les Éditions Traditionnelles qui accordent les Études Traditionnelles de 1937. ]

« On peut alors poser cette question : comment une pareille chose pourrait-elle bien avoir été le fait du Tantrisme si celui-ci n'était véritablement rien de plus ni d'autre que de la magie ?

[ Magie que Guénon qualifie de « science traditionnelle authentique » sans la rattacher à la tradition mazdéenne dont elle est comme telle l'expression. ]

« Il y a là une impossibilité parfaitement évidente pour quiconque à la moindre connaissance des réalités traditionnelles ; ...

« ... ce n'est d'ailleurs au fond que l'impossibilité même qu'il y a à ce que l'inférieur produise le supérieur ou à ce que le « plus » sorte du « moins » ; ...

« ... mais cette absurdité n'est-elle pas précisément celle qui se trouve impliquée dans toute la pensée « évolutionniste » des Occidentaux modernes et qui par là contribue pour une large part à fausser irrémédiablement toutes les conceptions ? »

[ Guénon dit ici ce que nous disons à propos des trois perfections – celle du corps, de l'âme et de l'esprit – données à Adam, à Jésus et à Muḥammad comme triple donations dont chacune prédispose à la réception suivante sans la générer d'elle-même.

Réceptions qui ne sont pas sans rapport avec les traditions primordiales que Guénon essentialise d'une façon singulière en introduisant son étude des doctrines hindoues qui les préfigurent. ]

Cf. René Guénon – Études sur l'Hindouisme (1970) – Tantrisme et Magie (publié dans les Études Traditionnelles en Août 1937)

Guénon ne répond pas à la question puis y répond par l'absurde plutôt que d'exposer les insuffisances de ces positions de principes qu'on retrouve dès l'origine dans l'édition de l'Introduction générale à l'étude des doctrines hindoues de 1930.

   

    

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire