dimanche 15 août 2021

Le nombre des phases

Pour le dix-huitième cycle du septième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

Revenons sur le caractère perpétuel du calendrier que nous qualifions d'intact à l'image du Graal comme représentation d'une totalité de la manifestation cosmique.

L'année solaire se caractérise par un certain nombre de phases (672), de jours (366), de semaines (52), de mois (12) et de saisons (4).

Il existe cinq sortes de jours pour deux sortes de phases – la nuit et le jour :

- les soixante jours monophasés qui constituent les deux mois du Janus

- les trois cents jours biphasés qui constituent la décade des mois

- les cinq jours complémentaires qui n'appartiennent pas à l'ordre des mois

- un sixième jour complémentaire qui n'appartient pas à l'ordre des semaines

- les jours sabbatiques qui sont au nombre de dix-neuf par saison

Les jours complémentaires sont toujours biphasés puisqu'ils appartiennent toujours à l'ordre des semaines ou à celui des mois.

Ce qui fait 672 phases pour 366 jours quand le sixième est bissextile – « 112 x 6 ».

Il existe deux sortes de semaines pour deux sortes de mois – sidéral et synodique :

- les semaines ordinaires (12) et la semaine sabbatique (1) qui constituent les saisons

Les jours sont sabbatiques à raison d'un jour par semaine et d'une semaine par saison.

Les quatre semaines sabbatiques décomposent le treizième mois sidéral qui ventile le même nombre de jours (28) à travers le cycle des douze mois synodiques de trente jours.

Cette distribution implique les jours complémentaires puisque le nombre des jours est le même pour le cycle sidéral ou pour celui des semaines : « 13 x 28 = 364 = 52 x 7 »

Les jours qui complètent le cycle synodique ou le cycle sidéral sont toujours sabbatiques puisqu'ils coïncident avec la treizième semaine des deux saisons où ils apparaissent.

Il existe deux sortes de saisons dans la Citée Sainte :

- celles qui divisent l'année en quatre parties égales de treize semaines ou de 91 jours

- celle qui divise l'année en deux parties inégales de seize et de trente-six semaines

Ces deux parties inégales de 112 et de 252 jours forment alors une longue période estivale et une courte apocatastase qui décrit son renouvellement.

L'apocatastase se subdivise à son tour avec une période de soixante jours qui précède le solstice d'hiver pour sa catabase et une période de trente-six jours qui précède l'équinoxe du printemps pour son anabase.

La catabase est donc une période qui s'intègre dans l'apocatastase alors que l'anabase se situe déjà au début de la période estivale.

Il reste par conséquent une période de cinquante-deux jours qui se situe entre la catabase et l'anabase et qui complète les 112 jours de l'apocatastase.

D'un point de vue anthropologique, la catabase s'accompagne d'une visite aux ancêtres et l'anabase d'une élévation de la parentelle sur les autels sous la conduite des anciens.

L'ensemble des saisons s'intègre dans le cycle des jours complémentaires qui leur correspondent et qui est celui des jours bissextiles.

Le sixième jour complémentaire se dédoublent avec le Phénix aux six mille lunaisons une fois tous les quatre ans (365,25).

Ce dédoublement connaît une exception pour les siècles (365,24) qui s'inscrivent à leur tour dans un exception qui se représente une fois les cinq siècles (365,242).

Il devient donc impossible de faire correspondre les jours du Janus (60) avec les années du Phénix (500) dans une analogie des jours et des ans.

Cette analogie semble avoir été une norme pour le cycle des douze mois synodiques dès que le treizièmes mois sidéral cessa d'être un mois supplémentaire.

L'alternance des mois de vingt-neuf ou trente jours s'intégrait alors dans un cycle de 354 jours par an avec un premier jour complémentaire.

La Janus ne comptait alors que cinquante jours pour une année de 355 jours qui s'intégrait dans un cycle de six mille lunaisons qui s'étendait sur cinq cents ans.

Cette analogie perdura mais se modifia pendant l'âge sombre avec une cohorte de six cent ans qui correspondait avec un Janus de soixante jours pour le calendrier julien.

L'existence de ces cohortes a probablement un sens qui les rend semblables aux quatre saisons de l'année ou aux quatre semaines du mois sidérale avec une période complémentaire de 192 ans.

L'âge sombre s'étend alors sur une période 2.592 ans que la tétraktys inscrit comme la décime de la décade dans la quadrature d'un cycle de 25.920 ans.

Ce cycle correspond à celui de l'écliptique à raison de septante-deux ans par degré qui s'inscrivent dans une matrice arithmétique de 64.800 unités.

Le rapport entre ces années et ces unités est toujours celle de la quadrature par la tétraktys pour un cycle de l'écliptique qui s'étend sur les quatre dixième de sa matrice.

« Il ne semble pas qu'avant la récupération cistercienne, où, en puisant dans l’Évangile de Nicodème, on a rempli le mystérieux récipient du sang de Jésus mort sur la croix, de façon à en faire un instrument de propagande en faveur du culte du Précieux Sang, [ ... ]

« [ ... ] on ait vraiment cru que le Graal était un objet.

« Les différentes formes dont on l'a revêtu en font foi. Ce n'était qu'un symbole. »

Cf. Jean Markale – Le Temple et le Graal (1986) pour L'énigme des Templiers

   

    

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire